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Economie

Latifa Moussa L’exemple d’une couturière à suivre

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La couture est l’art de coudre un tissu, afin de le transformer en un joli habit, tel une veste, un pantalon, une jolie robe etc.  Cependant, beaucoup de jeunes s’adonnent à cette activité  pour pouvoir gagner leur vie. Au fil des années,  la couture est devenue un moyen pour certaines personnes de mettre en œuvre leurs savoir-faire en matière de mode .Les couturiers, comme les stylistes habillent et  rendent beaux de nombreuses personnes.

Dans le monde, chaque continent, chaque pays possède sa propre culture, sa manière de s’habiller  et de se comporter.  De fait, les styles ne peuvent être uniformes. Le style nigérien de par sa particularité attire l’attention  et  occupe une place de choix dans le monde. Les modes vestimentaires présentés à travers des défilés ici comme ailleurs et qui ont acquis des succès, ont poussé beaucoup des femmes à se lancer dans cette activité. Aujourd’hui ; elles sont  nombreuses les femmes qui ont appris le métier de la couture et qui le font à la grande satisfaction de leurs clients.

Latifa Moussa est une femme indépendante qui a très vite abandonné l’école pour se lancer dans l’apprentissage de la couture  « j’ai abonné l’école en classe de 5eme en 2015 pour me lancer dans la couture. J’ai fait trois ans  d’apprentissage chez une dame togolaise. En ce qui concerne les difficultés que j’ai rencontrées,  elles sont vraiment nombreuses.  Premièrement, j’ai eu des difficultés à comprendre leurs langues et à m’adapter à leurs  milieu, parce que j’étais la seule  nigérienne dans l’atelier .J’ai fait un an avant de monter sur une machine,  mais par finir  j’ai été accepté.  Trois ans après, j’ai eu mon diplôme .Concernant toujours les difficultés,  j’ai eu du mal à ouvrir mon atelier au bord du goudron par la suite .Heureusement, après  quelques demandes à la mairie, j’ai pu installer mon propre atelier. Aujourd’hui, je gagne bien ma vie, bien que souvent, les clients se font rares .Le conseil que je donne aux autres femmes, c’est de tous faire pour ne pas rester à la maison à ne rien faire ».

L’apprentissage de tout  métier est certes difficile, mais comme le dit l’adage «  c’est en forgeant qu’on devient forgeron ».Les jeunes filles ou femmes doivent s’inspirer de l’exemple de Latifa en s’engageant dans des activités génératrices de revenus.

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey

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Commerces

« N Trans : une convention municipale jugée illégale »

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La Ville de Niamey a récemment instauré une nouvelle réglementation de la mobilité urbaine, une réforme censée fluidifier la circulation, mieux organiser les transports et réduire le désordre sur la voie publique. Pour sa mise en œuvre, la municipalité a signé une convention avec la société privée N Trans, chargée notamment de gérer certaines activités liées au contrôle et à la régulation du trafic.

Cette délégation suscite cependant une vive controverse. Lors d’un point de presse animé par le Secrétaire général de la Ville de Niamey, les autorités locales ont défendu le bien-fondé de cette convention, estimant qu’elle constitue un levier de modernisation et d’efficacité dans la gestion urbaine. Mais plusieurs voix s’élèvent pour en dénoncer l’illégalité.

Une incompatibilité avec le droit administratif

Des spécialistes rappellent que la délégation de service public (DSP) ne peut en aucun cas porter sur des missions de police municipale, qui relèvent exclusivement de la puissance publique. La jurisprudence administrative est constante à ce sujet depuis l’arrêt du Conseil d’État « Ville de Castelnaudary » du 17 juin 1932, lequel interdit à une personne privée d’exercer des missions régaliennes de police.

Ainsi, toute convention transférant à un opérateur privé comme N Trans des compétences en matière de police administrative est frappée de nullité absolue, pour objet illicite. Une nullité d’ordre public qui ne peut être couverte, même par l’exécution du contrat.

L’analyse du juriste Bana Ibrahim

Le juriste Bana Ibrahim, interrogé sur la question, est formel : « Cette convention ne repose sur aucune base juridique solide. Non seulement les compétences de police administrative ne sont pas délégables, mais les dispositions fiscales relatives à la perception des taxes, amendes ou redevances sont également d’ordre public. Or, une DSP ne peut en aucun cas aménager ou contourner ces règles. »

Il ajoute qu’autoriser N Trans à exercer des fonctions coercitives ou normatives, comme infliger des amendes ou percevoir des taxes, reviendrait à conférer à une société privée des prérogatives exclusivement réservées à l’autorité municipale.

Un débat juridique et politique

Cette analyse jette un pavé dans la mare au moment où la Ville de Niamey entend accélérer la réforme de la mobilité urbaine. Si pour les autorités, le partenariat avec N Trans est un moyen de rendre la ville plus fluide et mieux organisée, pour certains, il s’agit d’un précédent dangereux et d’une violation flagrante des principes fondamentaux du droit administratif.

Le débat est désormais ouvert, et il pourrait bien avoir des répercussions juridiques et politiques importantes sur la suite de la réforme.

 

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Economie

Hommage et reconnaissance : 70 bourses d’étude offertes aux orphelins des héros de la Nation

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70 bourses d’études, offertes par le Centre Supérieur Privé ISLANE (CSP ISLANE), aux orphelins des FDS tombés sur le champ d’honneur, ont été réceptionnées, ce 25 août 2025, par Mme la Ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif.

Cet acte fort de solidarité en faveur des « pupilles de la nation » vise à les soutenir dans leur parcours éducatif, tout en rendant hommage à la mémoire de leurs parents, héros de la Nation.

En somme, cette initiative n’est pas qu’un simple soutien financier, il est surtout le reflet d’un engagement collectif, mêlant mémoire, solidarité et devoir de reconnaissance envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la sécurité du pays.

Une figure emblématique au service de l’éducation

La Ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif, incarne avec rigueur et sensibilité la vision d’une école inclusive, résiliente et porteuse d’avenir. En tant qu’Ambassadrice du Volet Éducation de l’Opération DAOURÉ DAMARA, sa présence confère à cette initiative légitimité, visibilité et profondeur humaine.

Son engagement constant pour l’accès équitable à l’éducation, en particulier pour les enfants issus de familles vulnérables, fait d’elle une figure de proue respectée et inspirante au service de l’École Nigérienne.

Une vision stratégique pour un Niger plus fort

Cette remise de bourses s’inscrit dans une stratégie civilo-militaire ambitieuse, portée par la coordination du projet DAOURÉ DAMARA, avec pour objectifs de :

  • Soutenir durablement les familles des héros de la Nation ;
  • Renforcer la cohésion et la résilience sociales ;
  • Favoriser l’excellence éducative et la justice sociale ;
  • Préparer un avenir digne, stable et prometteur pour les enfants des FDS.

Une mobilisation exemplaire

Grâce à l’action conjointe des acteurs civils et militaires, et à la coordination rigoureuse assurée par M. Mato Idrissa, l’Opération DAOURÉ DAMARA démontre que l’unité nationale, la solidarité agissante et la mémoire collective sont les piliers d’un Niger plus fort, plus juste et plus solidaire.

Ces bourses ne sont pas qu’un appui financier, a indiqué ce dernier, « elles incarnent l’espoir, la reconnaissance et l’engagement d’un peuple uni pour construire un avenir meilleur ».

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Economie

Vente forcée du ciment 32.5 et fermeture de boutiques en cas de non-respect de la réglementation

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« Une opération de vente forcée est réservée à tout opérateur économique surpris en train de pratiquer la fixation illicite des prix ou le refus de vente », a affirmé Mahamane Zabeye Aminou, directeur régional du Commerce et de l’Industrie, au cours d’un point de presse qu’il a animé ce vendredi 15 août 2025 à Zinder.

Au cours de cette interview, ce dernier a fait le point sur l’opération spéciale de vente du ciment 32.5, lancée le 19 juin dernier par le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, dans la région de Zinder.

« Depuis le lancement officiel, de cette opération, la région a été approvisionnée en quantité importante. La première phase a permis l’acheminement direct de plus de 2 780 tonnes. La seconde phase, du 25 juin au 4 juillet, a ajouté plus de 4 150 tonnes, avec environ 300 tonnes en cours de livraison », a-t-il indiqué.

Au total, plus de 7 000 tonnes de ciment 32.5 ont été livrées dans les différentes localités de la région. Selon le directeur régional, cette opération a contribué à limiter les pratiques spéculatives sur le ciment 42.5 et à répondre aux besoins urgents d’une grande partie de la population.

Il a rappelé que cette initiative vise principalement à soutenir les sinistrés des inondations de l’année dernière, qui ont détruit des milliers de maisons à travers le pays. « C’est face à cette situation que les autorités nigériennes, sous l’impulsion du président de la République, Chef de l’État, le Général de brigade Abdourahamane Tiani, ont pris cette mesure d’assouplissement », a-t-il souligné.

Cependant, des difficultés persistent quant à la régularité de l’approvisionnement, principalement dues au manque de camions disponibles pour transporter le ciment au prix fixé par l’État, soit 10 000 F CFA la tonne. « Malgré quelques irrégularités relevées, des sanctions ont déjà été appliquées dans la ville », a expliqué M. Zabeye Aminou.

Toute infraction constatée, qu’il s’agisse de fixation illicite des prix ou de refus de vente, entraîne une sanction pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’achat et de vente de ciment, voire la fermeture du point de vente et la vente forcée des stocks au profit de la population.

Les activités de contrôle s’étendent à tous les départements de la région et concernent non seulement la réglementation relative au ciment 32.5 y compris l’interdiction de son exportation mais aussi l’ensemble des activités économiques. Une mission de contrôle est actuellement en cours à Magaria, Takieta, Kantché, Matamey, Mirriah, Gouré et Tanout.

En conclusion, le directeur régional s’est félicité de la satisfaction générale de la population, tout en rappelant que la demande reste forte. Il a appelé les habitants à dénoncer toute infraction à la loi commise par un opérateur économique dans la vente du ciment 32.5, notamment le non-respect du prix fixé par l’État.

Malam Moussa Bachir Ismael

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