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PariFoot-Niger : Une nouvelle forme de dépravation des mœurs

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Le PariFoot, c’est un jeu d’argent, qui porte sur la prédiction d’un évènement, lors d’une rencontre sportive. C’est un pari regroupant au minimum 3 événements sportifs avec comme particularité, le fait de remporter son pari même si 2 seulement de vos pronostics sont justes.

Au Niger, PariFoot a été mis sur le marché par la loterie nationale. Le but principal de ce jeu est le fait de miser de l’argent sur un événement dont l’issue est incertaine, dans l’intention de gagner des gains supplémentaires en pariant sur des matchs de football. La mise de base est fixée à 300 Fcfa et la mise maximum à 100.000 Fcfa.

Cependant, force est de constater que depuis l’avènement de ce jeu (Pari-Foot Niger), l’attention et les regards des jeunes enfants est détourné des réalités. Ce jeu, qui se révèle très addictif, impacte très négativement sur l’éducation des élèves et étudiants ainsi que la vie des jeune de manière générale.

En effet, pour s’adonner à ce jeu, la plupart de ces jeunes n’hésitent pas à sécher les cours pour aller jouer au PariFoot.

Aujourd’hui, ce jeu se présente comme une véritable épidémie qui se propage très rapidement au sein de la population et qui préoccupe un certain nombre de personnes, notamment les parents d’élèves et les responsables d’écoles qui se soucient de l’avenir de leurs enfants.

Beaucoup de jeunes sont envahi par le désir de jouer à ce jeu et vont même jusqu’à « piocher » dans les économies de leurs parents pour pouvoir jouer.

Ce qui est certain, les jeux de hasard et d’argent, ont d’énormes conséquences car les personnes qui y jouent de manière excessive risquent une perte de contrôle et le développement d’une dépendance. Elles s’exposent alors à différents risques, notamment à des problèmes de santé (psychique et physique) ainsi qu’à des difficultés sociales et financières.

Les jeux d’argent comme PariFoot entraîne souvent des dépenses irréfléchies et une perte de temps.

De la même manière qu’un individu continue à consommer des substances comme la drogue ou l’alcool jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer, de même les amateurs des jeux de hasard et d’argent développent une grande addiction à ces jeux.

Le manque d’emploi au Niger pourrait-il en être la cause ?

Nous savons pertinemment qu’il est difficile d’avoir un boulot notamment à Niamey où des milliers de jeunes sont des diplômés sans emploi. Force est de constater que le chômage peut aussi conduire à ces genres de pratiques conduisent à la quête effrénée de l’argent, y compris par des voies peu recommandables. Une quête effrénée de la richesse avec des résultats incertains.

Au regard de cette situation, il appartiendra donc aux autorités du Niger et aux responsables de la LONANI de prendre des mesures adéquates et de revoir leur politique dans ce domaine car, ces jeux sont entrain de nuire graduellement à nos sociétés.

Adam Iboun Gueye

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Mariages à Niamey : une inflation inquiétante des dépenses qui étouffe les familles

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À Niamey, le phénomène prend de l’ampleur. D’année en année, les dépenses liées au mariage deviennent de plus en plus exorbitantes, au point de transformer un événement censé être simple, sobre et béni en une véritable épreuve financière pour de nombreuses familles. Une dérive devenue tellement récurrente qu’elle suscite désormais l’indignation et l’inquiétude sur les réseaux sociaux.

C’est dans cette dynamique qu’Arouna Abdourahamane, plus connu sous le nom de Tonton Assurance, a consacré une analyse dans sa rubrique Facebook « Autour du Thé ». Cette fois, il aborde un sujet sensible : la surcharge financière imposée aux familles lors des cérémonies de mariage. Une réflexion que la militante Safinatou Aik, très engagée dans la promotion des bonnes pratiques sociales, a largement développée en apportant des chiffres précis et alarmants. Selon elle, ce qui devait rester un acte symbolique, spirituel et sobre s’est transformé en un système socialement imposé, où chaque famille se sent obligée de « faire comme les autres » au risque d’être jugée, critiquée ou dévalorisée.

Une inflation qui étouffe les familles

D’après les montants avancés par Safinatou Aik, les dépenses exigées aujourd’hui atteignent des niveaux insoutenables :

150 000 à 250 000 F pour recevoir ceux qui viennent déposer la dot : jus, eau, rôtis, boule…

Des meubles, appareils et équipements évalués à 1 500 000 F ou plus.

Une valise d’habits destinée au marié, coûtant entre 150 000 et 500 000 F.

Des cadeaux aux belles-sœurs et beaux-parents, allant de 200 000 à plus d’un million : draps, bazins, pagnes, tasses, tapis, kits divers.

Un bœuf + sacs de riz + condiments : environ 350 000 F ou davantage.

Le foyandi, étape incontournable, estimé à 600 000 F au minimum sans compter les poulets à rôtir le lendemain du mariage, environ 200 000 F.

Autre dérive : les uniformes

Selon les témoignages recueillis, certaines familles exigent 4 à 7 uniformes pour une seule cérémonie. Une tradition qui pousse les amies, collègues ou cousines de la mariée à s’endetter pour maintenir les apparences.

Safinatou Aik questionne :

« Pourquoi acheter 7 uniformes ? Est-ce que cette amie ferait de même pour toi ? »

Un rappel à la réalité : beaucoup se ruinent pour des personnes qui, dans un contexte inverse, n’auraient pas agi de la même manière.

Un modèle social devenu insupportable

Pour un homme, se marier dans ces conditions exige aujourd’hui au moins 2 millions de francs, si ce n’est plus.

Pour les parents de la jeune mariée, la facture peut grimper jusqu’à 4 millions. Dans un pays où une grande partie de la population vit dans la précarité, ce modèle n’est tout simplement plus tenable.

La question se pose clairement :

comment un père ayant 6 ou 7 filles pourra-t-il les marier dignement sans s’endetter pour des années ?

Un appel urgent à la société et aux autorités

Face à cette spirale dangereuse, Arouna Abdourahamane et Safinatou Aik appellent à revenir à l’essentiel : la simplicité, la responsabilité, la modération et la conformité aux valeurs authentiques de notre culture et de notre religion.

Ils encouragent les familles à cesser de se laisser imposer des normes sociales irréalistes, qui ne reposent ni sur la tradition, ni sur la religion, ni sur la raison.

Les autorités, les leaders religieux et les associations interpellés

Ce phénomène, devenu systémique, appelle désormais une réponse collective :

Les autorités doivent envisager des campagnes de sensibilisation sur le coût excessif des mariages.

Les associations islamiques sont appelées à rappeler les recommandations religieuses en matière de célébration, basées sur la simplicité et non l’ostentation.

Les parents doivent également revoir leurs exigences afin d’éviter de condamner leurs enfants à retarder ou renoncer au mariage, faute de moyens.

Au-delà des chiffres et des témoignages, ce phénomène devenu presque banal à Niamey interroge profondément notre modèle social et les valeurs que nous prétendons défendre. En laissant les mariages se transformer en compétitions financières, nous exposons des familles entières à la pression, à l’endettement, parfois même à l’humiliation. Il est urgent que chacun autorités, leaders religieux, associations islamiques, mais aussi parents et jeunes prenne conscience de la dérive. Le mariage, censé être un engagement spirituel et un moment de joie, ne doit plus devenir un fardeau économique. Revenir à la simplicité, au sens, et à l’essentiel est aujourd’hui une nécessité pour protéger nos foyers, préserver notre cohésion sociale et redonner au mariage sa véritable valeur.

Adam Iboun Gueye

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Culture et identité : Le Festival des africains du Niger célèbre la fraternité continentale

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La 7ᵉ édition du Festival des Africains du Niger a été officiellement lancée ce vendredi 05 décembre 2025 à l’Hôtel Radisson Blu, sous la présidence de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey.

Placée sous le thème : « Unité des peuples africains, souveraineté culturelle du continent et cohésion sociale », cette édition met l’accent sur le dialogue interculturel et la valorisation de notre patrimoine culturel, véritable moteur de développement.

Au programme de cette 7ᵉ édition : des expositions artistiques et artisanales, des rencontres culturelles, ainsi que l’élection de l’Ambassadrice du Festival, moments forts destinés à promouvoir la richesse et la diversité des communautés africaines présentes au Niger.

La Ville de Niamey s’inscrit pleinement dans cette dynamique nationale. La cohésion sociale n’y est pas perçue comme un simple concept, mais comme un pilier essentiel de la stabilité, du progrès et de l’harmonie qui animent notre capital.

Cette cérémonie d’ouverture a réuni une importante délégation composée d’ambassadeurs, de partenaires ainsi que des présidents des communautés africaines résidant au Niger.

Plus de 2000 visiteurs sont attendus pour ces 48 heures de festivités qui réuniront tous les Africains du Niger.

Par Jordan

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Niger : un collectif appelle à la libération immédiate de l’ex-président Bazoum Mohamed

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Le Collectif des Amis de Bazoum Mohamed à Dakar, appuyé par le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum Mohamed, a lancé un appel pour la libération de l’ancien chef de l’État nigérien.

Figure politique majeure du Niger, Bazoum Mohamed est décrit par ses proches comme « un homme intègre, fidèle à ses convictions, d’une simplicité remarquable » Ancien professeur de philosophie, syndicaliste engagé et acteur clé de la vie démocratique nigérienne, il est salué pour son patriotisme et pour un parcours marqué par la défense des libertés, la promotion de l’éducation et la lutte contre la corruption.

Selon le communiqué Bazoum avait fait de la protection des jeunes filles, du développement et de la sécurité dans le Sahel les priorités de son mandat. Ses soutiens affirment aujourd’hui que sa détention est “injuste » et porte atteinte aux valeurs démocratiques du Niger.

Dans leur déclaration, les signataires dénoncent le silence et appellent les acteurs politiques, la société civile, les Nigériens et la communauté internationale à « briser le silence » et à agir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « déshumanisation ».

Les signataires estiment que chaque jour de détention aggrave la souffrance de la famille Bazoum et ternit l’image du pays.

 

Le Collectif des Amis de Bazoum à Dakar et le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum appellent à une mobilisation générale pour obtenir sa libération.

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