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Maradi : Le budget 2024 au menu des débats de la 3ème session ordinaire du Conseil de ville

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Conformément aux dispositions des articles 211 et 212 du code général des collectivités territoriales, qui fait obligation aux conseils municipaux et régionaux de tenir leur session dite budgétaire, au plus tard le 31 octobre de l’année en cours, le Conseil de ville de Maradi tient du 25 au 28 octobre 2023 sa session budgétaire. Trois interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture des travaux.

A tout seigneur, tout honneur, c’est d’abord le Sultan du Katsina, Marémawa Dan Baskoré Ahmed Ali Zaki, qui a pris la parole pour, non seulement faire part de sa joie de prendre part à sa toute première session du Conseil de ville, mais aussi et surtout pour inviter les honorables conseillers à faire un diagnostic objectif des problèmes majeurs qui assaillent la ville de Maradi et ses habitants.

C’est, selon lui, ce qui permettra de dresser une liste des priorités auxquelles le conseil va s’atteler à trouver des solutions appropriées. « Des problèmes, nous en avons énormément et les ressources sont beaucoup plus rares. Je demanderai alors aux services municipaux et aux chefs de quartier de veiller à ce que la taxe de voirie soit payée, car c’est avec ces taxes là qu’on va travailler pour la communauté », a affirmé le Sultan du Katsina Maradi.

Les ressources qui seront ainsi mobilisées ne seront certainement pas suffisantes, devait-il poursuivre. C’est pourquoi il a invité le conseil à prioriser les dépenses, en veillant à ce qu’elles soient efficaces en répondant aux préoccupations de la population.

Enfin, celui-ci a tenu à féliciter le président du Conseil de ville, et l’ensemble de ses collaborateurs, pour le travail abattu au cours de cette année qui s’achève et qui leur aura permis d’obtenir, selon lui, des résultats plutôt « corrects ».

Pour sa part, le maire, président du Conseil de ville, Mourtala Pacachatou, a vivement remercié tous ceux qui ont rehaussé de leur présence l’éclat de la cérémonie d’ouverture des travaux de la troisième session ordinaire du Conseil de ville de Maradi au titre de l’année 2023. En particulier le gouverneur de la région, le Contrôleur de Général de Police, Issoufou Mamane et le Sultan Dan Baskoré Ahmed Ali Zaki qui, malgré leurs agendas chargés, ont accepté d’honorer le conseil de leur présence.

Parlant du budget en question, celui-ci devait par la suite préciser que le budget de la ville de Maradi, au titre de l’année 2024, est équilibré en recettes et en dépenses à un montant de quatre milliards trois cent quarante-cinq millions cent quatre-vingt-cinq mille cent deux mille (4.340.585.102) francs CFA.

Cette trame budgétaire se décline en deux composantes que sont le budget de fonctionnement chiffré à 1.922.153.297 francs CFA et le budget d’investissement qui est de 2.418.431.805 francs CFA.

En plus de la question budgétaire, qui va cristalliser l’essentiel des débats, les honorables conseillers vont aussi examiner le projet de délibération, autorisant le recasement des habitants impactés des ravins du quartier Mazadou Jika, le projet de lotissement pour le recasement de ces impactés et enfin le projet de révision des tarifs des parcelles, pour permettre à la population de les acquérir à un prix accessible.

Ce fut enfin au tour du gouverneur de prendre la parole pour saluer la promptitude et la régularité de la tenue des sessions du conseil de ville. Ce qui dénote en effet, selon le Contrôleur Général de Police, Issoufou Mamane, du souci des autorités municipales de respecter les dispositions du Code Général des Collectivités.

Le gouverneur Issoufou Mamane a également invité les conseillers, et tous les leaders d’opinions, à faire le travail de sensibilisation nécessaire afin que la contribution de Maradi au Fonds National de Solidarité, en faveur de la lutte contre le terrorisme, soit à la hauteur des attentes, conforme à son statut de capitale économique.

A noter qu’en marge de la cérémonie d’ouverture des travaux de cette session budgétaire, le président, Mourtala Pacachatou, a remis au gouverneur Issoufou Mamane un lot de 300 table-bancs, gracieusement offerts aux établissements secondaires de la ville de Maradi.

Ce lot de tables qui a aussitôt été remis au directeur régional de l’éducation nationale, Mamane Hadi Issa, fait partie d’un vaste programme d’appui au secteur de l’éducation. Dans le cadre de ce programme, la ville a déjà prévu la construction de 100 classes en matériaux définitifs, dont plus d’une trentaine sont déjà achevées. Ce programme prévoit également la réparation de 2500 table-bancs, dont plus de la moitié a été livrée aux écoles primaires de la ville.

Garba Boureyma

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Visas d’entrée au Niger : Niamey impose de nouvelles règles pour les Européens

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Le gouvernement nigérien vient d’annoncer de nouvelles dispositions concernant la délivrance des visas d’entrée au Niger. La décision intervient après les difficultés rencontrées par les ressortissants nigériens dans leurs démarches pour obtenir des visas européens.

(suite…)

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Les ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES condamnent la répression des panafricanistes par l’UE

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Les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des États du Sahel AES, ont rendu public un communiqué de presse, ce lundi 25 août 2025, relatif aux sanctions et autres actions de harcèlement visant des militants panafricanistes, reconnus pour leurs soutiens aux idéaux panafricanistes et souverainistes, des peuples de l’AES.

Le communiqué nous apprend les sanctions décidées par l’Union Européenne le 26 juin 2025 à l’encontre de Mme Nathalie Yamb, incluant l’interdiction d’entrée et de transit dans l’Union Européenne, le gel de ses avoirs, ainsi que l’interdiction de survol de l’espace aérien de l’Union Européenne, l’arrestation illégale, la séquestration dans une caserne et la mort suspecte de l’activiste M. Alain Traoré dit Alino Faso en République de Cote d’ivoire. Diverses mesures de harcèlement contre Dr Franklin Gnamssi, Kémi Séba, Boureima Maiga et d’autres panafricanistes en République Françaises et ailleurs, ont aussi été relevées.

Selon les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES, « ces actes graves et illégaux constituent une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux droits inaliénables et imprescriptibles de la personne humaine. En l’occurrence la liberté d’opinions, la liberté d’expression, le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique ». Ces actes, poursuit le communiqué, « violent, de surcroit, les principes même de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne ».

Le communiqué précise que ces sanctions, « présentées sous le fallacieux prétexte de la lutte contre une prétendue influence extérieure et ses actes ignobles ne sont en réalité qu’une tentative de muselée les voix africaines qui revendiquent la fin du néocolonialisme et la construction d’un ordre internationale plus juste et équitable ».

En conséquence, les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES :

  1. Présentent leurs condoléances émues à la famille et aux proches de feu M. Alain Traoré dit Alino Faso, ainsi qu’à tous ceux qui partagent son combat et exigent des autorités ivoiriennes une enquête transparente et diligente, pour faire toute la lumière sur les circonstances très trouble de sa mort tragique afin que les auteurs, co-auteurs et complices de sa disparition répondent de leurs actes ;
  2. Ils expriment leurs entières solidarités avec Mme Nathalie Yamb, Dr Franklin Gnamssi, M. Kémi Séba, M. Boureima Maiga et tous les panafricanistes persécutés, dont le courage et l’engagement incarne la volonté des peuples africains de recouvrer pleinement leurs souverainetés. En outre, ils demandent aux autorités françaises de respecter les valeurs et principes qu’elles ne cessent d’instrumentaliser pour déstabiliser l’AES ;
  3. Les Ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES, condamnent les décisions arbitraires de l’Union Européenne et les actes ignobles ayant couté la vie à feu M. Alain Christian Traoré dit Alino Faso, décision et acte contraire aux principes du droit international et aux valeurs universelles qu’ils proclament.

Le communiqué précise que les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme réaffirment leur soutien indéfectible à tous les militants panafricanistes qui en Afrique et dans la diaspora se battent pour l’émancipation totale du Continent. Ils appellent les organisations et les peuples africains à renforcer leur unité et leur solidarité face aux tentatives extérieures d’intimidation et de répression.

Ils rappellent enfin que les tentatives d’intimidation et de répression extérieure ne feront que renforcer la détermination des peuples africains à bâtir une Afrique souveraine, unie et respectée dans le concert des Nations.

Jordan

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Niger: Hommage de la nation à l’ancien Ministre de la Défense Karidjo Mamadou

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Les obsèques de l’ancien ministre de la Défense Nationale, Karidjo Mamadou, décédé le mercredi 20 août dernier, ont eu lieu ce dimanche 24 août 2025. Cet hommage solennel, a été marqué par une forte mobilisation des amis, compagnons de lutte du défunt, ainsi que de nombreuses figures nationales.

Plusieurs personnalités politiques, militaires et administratives ont également pris part à ces obsèques de cet ancien ministre de la république qui était aussi membre fondateur du PNDS Tarayya.

Karidjo Mamadou s’est éteint, laissant derrière lui l’empreinte d’un engagement politique constant et d’une fidélité inébranlable à ses convictions. Ceux qui le connaissent retiennent de lui, un homme à la parole mesurée. Un homme d’une patience exemplaire avec une loyauté sans faille à ses compagnons.

Aujourd’hui, devant son corps recouvert des couleurs nationales, ses camarades de combat, ses proches et de hautes figures de l’Etat se sont inclinés, priant pour que le Tout-Puissant lui accorde sa miséricorde et l’accueille dans son paradis éternel.

Née le 11 septembre 1953 à Gouré, Professeur d’anglais et fondateur du Lycée Alhéri de Niamey (1987) ; il a été Président des étudiants de l’Ecole Normale de Zinder (1973) ; Caporal de l’Armée Nigérienne (1975-1976), Maire de Tillabéry en 1992 ; Député national au titre de la région de Tillabéry (1993-1994) ; Préfet de Maradi (1995-1996) ; Troisième Vice-président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) ; ministre de la Défense Nationale (2011-2016) ; Député national  au titre de la région de Niamey et Président de la Haute Cour de Justice (2016-2017).

Nommé ministre des Transports, le 30 octobre 2017, il démissionna du poste en octobre 2020 pour se présenter aux élections législatives du 27 décembre 2020. Réélu Député national pour la 3ème fois, il devint Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale jusqu’au coup d’état du 26 juillet 2023.

Karidjo Mamadou fut aussi un auteur qui a publié plusieurs romans de fiction, inspirés de faits réels, parmi lesquels « Traces » préfacé par son ami de longue date le Professeur Issoufou Katambé.

Il est décédé à Paris. Que son âme repose en paix, amine.

Jordan

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