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Culture

Niger Les tresses traditionnelles et modernes

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‘’ Les tresses d’avant avaient une longévité, elles pouvaient durer 2 à 3 mois sans que les petits cheveux ne commencent à se lever. En ce temps-là, nous ne connaissons pas le défrisage. Nous utilisions des peignes en fer, que nous mettions dans le feu, après nous peignions nos cheveux avec durant 2 à 3 minutes et sa a toujours donné un bon résultat. Car, sa embellit les cheveux, sa leurs donne une forte croissance et une rapide repousse ‘’. Disait Hadiza Moutari, tresseuse de son état, choquée par le rejet de nos traditions.

Contrairement à cette pratique d’avant  qui permettait  de garder la chevelure en bonne santé, les femmes actuelles ont tendance à oublier cette identité culturelle et ce savoir-faire de la femme africaine en générale, de la femme nigérienne en particulière en s’accrochant bonnement à une autre culture qui nous vient d’ailleurs.  Auparavant, la femme africaine se  démarquait par son teint, son habillement et sa coiffure typiquement africaine.

Aujourd’hui, des modèles de tresses venues d’ailleurs soi-disant modernes prennent de l’ampleur dans les pays africains, particulièrement au Niger, ou beaucoup de femmes veulent plus ressembler à la femme occidentale, que de  rester dans leur identité culturelle propre. Certes, nous sommes tous unanimes que les tresses traditionnelles ou modernes font ressortir la beauté de la femme. Car on a coutume de dire : « une femme qui ne se tresse pas, est juste comme une bouteille de gaz qui n’a aucun trait de beauté ».

En milieux urbains, certaines femmes aiment se faire tresser dans les salons de coiffures, juste pour des questions de commodité et de rapidité. Contrairement, chez les tresseuses traditionnelles qui sont souvent assises sous des hangars, des arbres ou devant des portails sur des tabourets ou des nattes  pour offrir leurs services aux clientes. La question d’hygiène n’est pas aussi de mise chez les tresseuses traditionnelles, qui sont mal habillées et mangent généralement pendant qu’elles tressent. Mais en terme de coup, la coiffure traditionnelle coute moins chère que la coiffure moderne. Avec 500 FCFA, une femme obtient des tresses qui reflètent la beauté africaine. Par contre, dans les salons dits modernes, l’effet de la chaleur des casques et l’utilisation abusive de certains produits détruisent la chevelure. En plus, la religion musulmane  interdit aux femmes d’ajouter d’autres cheveux .Pour causent, lorsqu’une femme musulmane déroge à ses règles, ses prières ne sont pas acceptées. Les avis des femmes sur les coiffures traditionnelles et modernes sont assez divergents.

Au quartier Saguia de la Rive-droite de Niamey, au salon de coiffure « Titi Beauté » Aichatou Sanda qui attendait son tour de dire ‘’ Personnellement, moi, je réfère venir au salon me faire belle pour mon époux, que de donner ma tête à une coiffeuse traditionnelle. Mon époux m’encourage et apprécie les coiffures modernes, du simple fait que ça ne prend pas  de temps et ont fait de toi une femme joliment tressée. J’ai toujours séduit mon mari avec la coiffure moderne, surtout avec cette coiffure dite ‘’Grogréye’’. C’est une coiffure qui se fait avec des mèches et à la fin on met des perles blanches un peu partout, et c’est vraiment joli’’. Aujourd’hui, on constate qu’avec l’apparition de plusieurs salons de coiffures modernes à Niamey, les tresseuses traditionnelles reçoivent moins des clientes. Elles ne reçoivent que des petites filles et des vieilles femmes notamment les ménopausées. Et le prix de la coiffure, le prix ne varie entre 250 à 500 FCFA.  Gambi, arrive à faire 2 à 3 tresses de modèle diffèrent. Parmi lesquels, « Kamba Gouné » qui est un modèle typiquement Djerma et qui n’a pas besoin d’ajout de mèches.  La jeune Nadiratou  Issa qui se tresse avec la vieille Gambi, spécialistes des tresses traditionnelles, de s’exprimer en ces termes ‘’ moi je préfère venir au salon traditionnel, parce que je n’aime pas trop les tresses serrées. Mon corps est allergique à certaines tresses modernes. Si je fais des tresses serrées, cela me donne des maux de tête et des petits boutons, aux final je les détresses rapidement. En plus, ça n’apporte rien à mes cheveux. Je suis toujours chez Gambi, parce qu’à chaque fois que je me tresse avec elle, mes cheveux poussent d’avantage et ça peut faire un mois voire plus, sans se défaire. Je n’ai jamais ajouté un morceau de mèche à mes cheveux. Avec mes tresses traditionnelles, je me sens pleinement la nigérienne. Les tresses traditionnelles sont jolies et  moins couteuses, alors que dans les salons dits modernes les prix varient de 2500 à 5000 FCFA. C’est du gâchis’’

 

Mahaman Bako Hadizatou Radio Wadata-Niamey.

 

 

 

 

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Culture

La culture, un soft power puissant au service de l’unité africaine

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Photo Wadata Radio -Festival Festival des Nomades Cure salée à Ingall au Nord du Niger

Dès l’aube des indépendances, deux thèses principales se sont opposées pour la libération et la construction de l’unité africaine. Celle de Fanon qui défend une position offensive et défensive par les armes, et celle de Nkrumah qui s’inspire de la philosophie de Gandhi et de Karl Marx, pour proposer une lutte de libération par une approche stratégique de la non-violence.

Le contexte actuel de certaines parties de l’Afrique, plongées dans le chaos, et qui font face aux problématiques séculaires de l’indépendance de leurs pays, et de la construction de l’identité commune de leurs nations respectives, nous ramène au débat éternel des moyens dont l’Afrique doit se doter, pour enfin sortir du joug de la servitude et du sentiment de subordination, vis-à-vis de ses partenaires historiques et stratégiques.

La culture semble être un des moyens les plus efficaces pour donner une réponse crédible et durable à toutes les incertitudes, endogènes et exogènes, de l’Afrique.

La construction d’un idéal commun Africain ne peut être effective sans la composante culture 

Pour le grand public, le mot « culture » est devenu un mot à tout faire, un vague concept composé essentiellement des éléments tels que la musique, la nourriture ou encore les accoutrements traditionnels.

Il est évident que le concept de culture est beaucoup plus subtil et complexe que cela, car il englobe un éventail très large de valeurs et de pratiques intrinsèques d’une société, des traditions millénaires et des expressions artistiques qui définissent et caractérisent les habitants d’une nation.

La culture est un concept vivant qui n’est pas figé dans le temps. Elle évolue au gré des mutations et des évolutions sociales, technologiques et politiques.

La culture constitue une force dynamique, qui influence de manière significative tous les aspects de la vie humaine. Une nation ne peut se définir clairement et ne peut construire une identité commune à son peuple si elle ne comprend pas et ne maîtrise pas sa propre culture.

La création d’un idéal commun passe essentiellement et nécessairement par l’étude, la vulgarisation et l’intégration de la culture dans les différentes composantes de la société. C’est pourquoi l’Afrique doit mettre en placer la culture au cœur de la stratégie de ses projets.

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 La culture vectrice par essence de la cohésion et de la réconciliation des peuples 

Photo Wadata- Festival Budin Daji I Maradi Niger

La culture est la gardienne de l’identité collective d’une société. Elle permet de transmettre des valeurs, des normes et des croyances, d’une génération à l’autre, créant ainsi un sentiment de continuité et de cohésion sociale.

Les histoires, les mythes et les traditions sont autant de canaux par lesquels les valeurs fondamentales d’une culture sont préservées et transmises. La culture est donc un catalyseur d’interaction sociale. Les événements culturels, les célébrations et les cérémonies rassemblent les gens, renforcent les liens communautaires et favorisent le sentiment d’appartenance. Les coutumes partagées créent des points de contact qui transcendent les différences individuelles, créant des liens durables entre les membres de la société.

En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, il existe jusqu’à ce jour une coutume qui trouve son origine dans les fondements de l’empire du Mali, créé par Soundjata Keita. Le cousinage à plaisanterie, système anthropologique multiculturel, qui a été mis en place par les anciens peuples africains aux fins de prévenir et de désamorcer toutes les tensions ou tous les conflits pouvant émerger des interactions sociales entre les différentes familles, clans de la société et au-delà entre les nations elles-mêmes.

Dans l’Afrique des empires, ce système était établi dans les empires Songhaï, l’empire du Mali, l’empire du Ghana jusqu’à l’empire Ashanti et au Royaume du Dahomey.

Dans l’Afrique postcoloniale, on retrouve aujourd’hui cette pratique essentiellement au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun, au Tchad, au Niger, au nord du Nigeria et au Burkina Faso.

Une pratique traditionnelle de régulation sociale

Photo @dr- le-sahel.org

Le cousinage à plaisanterie, par un maillage fin et bien pensé autorise les peuples selon leur appartenance respective, à une famille, un clan ou une ethnie à se moquer, à s’insulter, sans conséquences aucune d’offense, et cela, sans même se connaître nominativement mais en se repérant par les scarifications distinctives des groupes éthiques.

Le puissant concept du cousinage à plaisanterie a fait ses preuves dans le temps et qui continue à servir de levier facilitateur dans le tissu social et administratif, pour désamorcer les conflits sociaux et renforcer la cohésion sociale. Un tel outil, commun à une si grande partie de l’Afrique, doit d’être jalousement gardé et servir de soutien dans les différentes entreprises menées en vue de l’intégration des Africains dans la construction de leurs nations respectives et afin de servir de pont entre les sociétés.

D’un autre côté, la danse, la musique, la peinture, la littérature, et bien d’autres formes d’art sont des canaux par lesquels les individus et les communautés expriment leurs émotions, leurs idées et leurs perspectives uniques.

L’art en effet transcende les frontières de la langue et permet une communication approfondie et universelle. Ainsi, il renforce le sentiment d’identité collective en fournissant un cadre de référence partagé. Les langues, les symboles et les traditions uniques d’une culture deviennent des éléments d’identification qui distinguent une société. Cela contribue à favoriser un sentiment de fierté et d’appartenance.

Au-delà, l’art peut être un outil subtil permettant de mettre en évidence des liens insoupçonnés entre des sociétés qui évoluent dans un espace-temps très éloigné.

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Le lien culturel entre Burkina Faso et l’Afrique du Sud

Il serait intéressant de se demander quelle relation culturelle existe entre la région du Nahouri au Burkina Faso et l’Afrique du Sud. Il s’agit là de deux nations séparées de plus de 8 000 km. Bien que ces deux régions soient éloignées l’une de l’autre, il est possible de trouver des connexions surprenantes si l’on prête attention aux subtilités de leurs cultures.

La province de Tiébélé, dans la région du Nahouri au Burkina Faso partage la racine phonétique « ébélé » avec le pays des KwaNdébélé, en Afrique du Sud, malgré leur éloignement géographique. Cette concordance reste à ce stade essentiellement phonétique. Mais si nous approfondissons un peu, nous constatons que la province de Tiébélé est connue pour son art architectural décoratif, tout comme le KwaNdébélé, qui est également réputé pour sa qualité architecturale similaire.

Approfondissons encore davantage et nous constatons que, tant à Tiébélé qu’aux KwaNdébélé ce sont les femmes qui assument la responsabilité de la décoration des murs, des maisons, en utilisant des pictogrammes qui ont certes évolués différemment, mais qui ont des similarités évidentes dans leurs formes.

Bien que, jusqu’à présent, aucune parenté génétique n’ait été établie entre ces deux peuples vivant dans des espaces-temps distincts, il est indéniable que leur identité culturelle commune se confirme à travers leurs arts et la manière dont il est pratiqué. Les industries culturelles comme vecteurs de développement économique et social.

 

Les industries culturelles comme vecteurs de développement économique et social

Dans sa convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, l’UNESCO reconnaît l’intégration de la culture dans les politiques de développements comme condition propice au développement durable et à la promotion de la diversité des expressions culturelles.

Les industries culturelles, telles que le cinéma, la musique et le tourisme, contribuent à la création d’emplois et à la croissance économique. Les politiques structurelles qui concernent ces domaines doivent renforcer l’intégration de la culture comme approche indispensable de leurs politiques.

Les Etats-Unis et plus récemment la Chine et l’Inde sont des pays qui ont compris la nécessité de mettre la culture au cœur de leur développement et de leur expansion dans le monde.

Les éléments culturels tels que l’éthique du travail, les attitudes envers l’éducation et la famille, influencent le développement social et la qualité de vie et contribuent à nouer des liens positifs entre différentes sociétés, et au-delà à favoriser des états de paix et de cohésion.

Dans l’ensemble, la culture nourrit les valeurs, les interactions et les réalisations de l’humanité. Reconnaître et préserver la richesse culturelle d’une société revient à préserver son héritage, tout en ouvrant la voie à de nouvelles formes d’expression et d’innovation.

Le poids du marché actuel des industries culturelles africaines est évalué entre 3 % et 5 % du marché mondial ; contre une valeur réelle, estimée à seulement 1 % du marché mondial, ce qui s’explique par la pratique de l’informel encore encrée dans ce secteur.

Photo Wadata Radio -Festival Festival des Nomades Cure salée à Ingall au Nord du Niger

En 2020, le marché des industries culturelles représentait près de 3 % du PIB des états africains. Le secteur de la culture représente un potentiel énorme en matière de développement économique pour les pays africains, et c’est un domaine dont les acteurs qui sont jeunes. Ce secteur favorise ainsi une insertion professionnelle inclusive de la jeunesse africaine.

Pourtant, l’apport des états africains dans les fonds alloués à la culture, est estimé entre 0,3 % et 0,4 % de leurs budgets. Cet effort minime, même couplé aux contributions des acteurs privés et de certaines institutions telles que l’UEMOA et consorts, ne constitue pas un pilier capable d’amener le secteur des industries culturelles à son plein potentiel.

En Afrique, les attentes pour permettre à la culture de jouer pleinement son rôle à travers ses différentes déclinaisons sont grandes. Les responsables africains doivent faire preuve de davantage de volonté politique pour permettre aux industries culturelles de prendre leur plein essor.

Cette volonté, sans pour autant réinventer la roue, doit s’appuyer sur des outils structurels existants tels que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA).

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En 2022, le commerce intra-africain ne représentait pas plus de 14 % de la totalité des échanges commerciaux de l’Afrique. 54 pays africains sont signataire du projet de la ZLECA, l’Érythrée étant le seul pays à ne pas l’avoir signé.

À terme, l’objectif de ce projet est de supprimer dans une décennie les droits de douane à hauteur de 90 %. Dans la même dynamique, à l’horizon 2040, les gouvernements africains souhaitent porter le taux du commerce intra-africain à plus de 46 % de la totalité des échanges commerciaux de l’Afrique.

L’Afrique, c’est 55 états issus d’une même racine culturelle, et ces ambitions si elles se concrétisent, toute chose étant égale par ailleurs, ne peuvent que favoriser l’émergence et le développement d’industries culturelles fortes en Afrique.

L’impérative consolidation de l’identité culturelle africaine

Carte des migrations des populations négro-africaines à partir de la région du Haut-Nil et des Grands Lacs Cheikh Anta Diop – Nations Nègres et culture

Carte des migrations des populations négro-africaines à partir de la région du Haut-Nil et des Grands Lacs Cheikh Anta Diop

Aujourd’hui, plus que jamais, l’Afrique est en ébullition, à la recherche de son identité originelle et de sa gloire passée, en menant des luttes multi-fronts pour rassembler autant que possible les éléments épars d’une mémoire collective.

Les arguments avancés par des historiens de renom, comme Cheick Anta Diop, concernant le peuplement de l’Afrique à partir de la vallée du Nil ont renforcé la compréhension selon laquelle l’Afrique partage désormais une origine commune sur le plan civilisationnel et culturel.

Les peuplades du continent africain ont certes évolué différemment dans leurs espaces respectifs et ont été confrontées à des influences extérieures différentes. Néanmoins, elles conservent de manière immuable les traces de leur identité commune.

Lorsque l’Afrique s’unira de manière effective par la culture, elle se découvrira et s’imposera au monde

Les expressions artistiques telles que l’art, la danse, la musique, la peinture, la littérature, le cinéma, le théâtre, les croyances, les mythes et les traditions sont les canaux par lesquels la culture a sauvegardé l’identité collective et commune des peuples africains.

Ce n’est que par le partage et l’enseignement de la culture que les sociétés africaines peuvent découvrir aisément les corrélations identitaires qui les unissent les unes aux autres.

 

L’auteur

Abdoulahi MAHAMAN MARIKO

Ingénieur de formation et évolue également en tant qu’entrepreneur culturel

Directeur de l’entreprise culturelle AFMAN qui exploite le label artistique AME-Records.

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Promotion du cinéma nigérien : Lawaly Gazaly sur les traces de ses aînés

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Né en 1996 à Maradi, Lawaly Gazaly est un jeune acteur, producteur, réalisateur et scénariste nigérien. Il est également le PDG de la maison de production LEGENDARY MOVIE spécialisée dans la production de longs et courts métrages et compte bien contribuer à redorer le blason du cinéma nigérien, avec ses films.

Lawaly Gazaly a réalisé son tout premier court métrage en 2021 intitulé « COEUR DOMPTÉ ». Son second court métrage intitulé « AMANA » viendra par la suite.

Inspiré par le cinéma nigérien, avec des idées approfondies, Lawaly Gazaly, se lancera dans la réalisation d’un long métrage. A savoir, « CŒUR DOMPTÉ 2 », qui se veut une suite à son premier court métrage « COEUR DOMPTÉ 1 ».

Notons déjà que COEUR DOMPTÉ 2 a été une sacrée réussite, car selon Lawaly Gazaly, le film a été apprécié par le grand public, suite à des projections qu’ils ont eu à faire, avec des salles de projections inondées de monde. Il faut préciser de ce point de vue qu’une partie de ce film a été tournée en Istanbul en Turkie.

Par la suite, verra le jour, le court-métrage « AICHA », le 8 novembre dernier.

Les films réalisés par le jeune producteur Lawaly Gazaly et qui sont disponibles sur sa chaîne YouTube, traitent des sujets d’actualité et reflètent les cultures et les valeurs nigériennes. Ces films s’inspirent notamment des sociétés et des mœurs nigériennes. Ils marquent l’identité nigérienne dans sa globalité.

L’objectif de Lawaly Gazaly à travers ses productions c’est de porter haut le drapeau de son pays, le Niger, remporter des trophées, participer à des grands festivals, par amour pour sa patrie, par amour pour sa nation.

Pour Lawaly Gazaly, il est nécessaire de motiver aussi les autres jeunes qui veulent se lancer dans le cinéma tout en rappelant le cas de feu Oumarou Ganda, d’Aicha Macky, ou encore des réalisateurs et cinéastes qui sont aujourd’hui des références pour beaucoup de jeunes. Pour lui, ce sont des gens qui ont beaucoup motivés des jeunes à se lancer dans le cinéma.

Malgré les contraintes financières, ils sont nombreux les jeunes nigériens, talentueux à s’adonner au cinéma. La plupart le font avec leurs propres moyens.

C’est pourquoi, les autorités doivent tourner leur regard vers ces jeunes producteurs et réalisateurs. Elles doivent aider ces jeunes et les accompagner en boostant l’industrie cinématographique nigérienne. Ces autorités doivent absolument soutenir ces jeunes qui s’inspirent de l’histoire de ce beau pays qu’est le Niger pour donner un goût à leurs réalisations.

Adam Iboun Gueye

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Culture

Intervention du conseiller à l’ambassade de France au Niger, Luc Fabre sur l’état du musée National Boubou Hama

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