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Concours d’entrée dans les Écoles Normales d’Instituteurs : 1573 candidatures enregistrées

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La Ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif, a procédé, ce 25 août 2025, au lancement officiel, du concours d’entrée dans les Écoles Normales d’Instituteurs (ENI). Cette cérémonie solennelle s’est déroulé dans l’enceinte du Lycée Kassai de Niamey en présence du Gouverneur de la région de Niamey, des cadres centraux du ministère, ainsi que des partenaires sociaux et institutionnels de l’école nigérienne notamment, les syndicats du secteur éducatif et les représentants de l’Association des Parents d’Élèves.

Cette mobilisation plurielle témoigne du caractère stratégique de ce concours dans la mise en œuvre des réformes éducatives portées par les plus hautes autorités du pays.

Dans son intervention, la ministre a rappelé l’importance accordée à la formation initiale des enseignants, qui représente l’un des leviers fondamentaux de la refondation de l’école publique au Niger. Elle a réaffirmé que, « le développement d’un pays passe nécessairement par une éducation de qualité, portée par des enseignants bien formés, motivés et dévoués ».

Une participation nationale marquée

Cette session 2025, du concours d’entrée dans les ENI a enregistré 1 573 candidats à travers le pays, parmi lesquels 319 candidatures issues du système franco-arabe, traduisant la volonté d’assurer une représentativité équilibrée entre les deux systèmes éducatifs.

Pour la région de Niamey, ce sont 146 candidats, dont 16 du franco-arabe, qui ont été convoqués pour composer les épreuves.

Déroulement des épreuves : transparence et rigueur

Dans la perspective de garantir la transparence, l’intégrité et la crédibilité du processus de sélection, des mesures strictes ont été mises en place sur l’ensemble du territoire national, avec la mobilisation d’équipes de supervision, d’agents de sécurité et de personnels pédagogiques qualifiés.

Un hommage à un métier de vocation

Profitant de cette occasion, Dr Élisabeth Shérif a adressé un message fort aux candidats. Elle les a chaleureusement félicités pour le choix de ce métier noble et essentiel à la société.

« Être enseignant, ce n’est pas seulement transmettre un savoir, c’est former des citoyens, éduquer des générations et bâtir l’avenir de la Nation », a-t-elle souligné.

Elle a également encouragé les candidats à faire preuve de sérieux, d’honnêteté et de discipline tout au long des épreuves, en leur rappelant que la qualité de leur formation dépendra de leur engagement dès le départ.

Un concours au cœur de la refondation éducative

Le concours d’entrée dans les Écoles Normales d’Instituteurs s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement de l’éducation, visant à améliorer l’accès, la qualité et l’équité dans l’enseignement fondamental.

À l’issue de ce processus sélectif, les candidats admis bénéficieront d’une formation professionnelle complète au sein des ENI, les préparant à exercer dans les écoles primaires publiques à travers toutes les régions du pays.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Le Niger poursuit l’expérimentation de la journée continue à l’école

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Dans une circulaire en date du 10 avril 2024, la ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif, a annoncé la poursuite de l’expérimentation de la journée continue dans les établissements préscolaires, publics et privés du Niger.

Cette circulaire fait suite à celle qui instaurait cette journée continue dans lesdits établissements scolaires, le 10 mars 2024, c’est-à-dire à la veille du début du jeûne du mois de Ramadan, et ce, pour assurer la continuité de l’apprentissage en tenant compte des exigences religieuses dans un pays composé à près de 100% de musulmans.

Cette mesure qui était favorablement accueillie par la plupart des acteurs de l’éducation, instaure une journée, avec des activités scolaires qui se dérouleront du lundi au jeudi de 8h à 14h avec deux pauses-récréations de 30mn qui interviendront de 10h à 10h30 pour la première et de 12h à 12h30 pour la seconde. Les vendredis, les activités scolaires se dérouleront de 8h à 13h avec une pause de 30mn entre 10h et 10h30.

Il faut préciser qu’entre-temps, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, avait procédé à la mise en place d’un Comité chargé de réfléchir sur la pertinence et l’opportunité de l’instauration de cette journée continue. L’idée étant de voir dans quelle mesure elle pourrait être instaurée de manière permanente au Niger.

Selon les termes de cette décision du 10 avril 2024, portant poursuite de l’expérimentation de la journée continue, cette mesure devrait donner au dit comité, « la possibilité d’avoir des éléments d’appréciation qui rendent compte de la mise en œuvre de la journée continue en dehors du mois de Ramadan ».

En somme, ce comité aura à évaluer son impact et sa pertinence pour le système éducatif nigérien. Il aura également à formuler des recommandations pour son amélioration, si l’en est besoin.

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Education : les retards constatés dans les transferts des élèves, expliqués

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Photo: dw.com/fr

Depuis le début de la rentrée scolaire, de nombreux parents d’élèves se plaigne de difficultés à pouvoir transférer leurs enfants d’un établissement scolaire à un autre. Face à l’inquiétude et à l’insistance de ces parents d’élèves, le proviseur du CES Rive Droite, aussi concerné par ces retards, donne quelques explications.

En effet, explique M. Souleymane Laouli Kanda, en réalité, il n’y a pas vraiment de retard dans les transferts des élèves. Selon lui, cette situation est née du fait que les listes des orientés des classes de 6ème et de seconde n’ont pas été transmises à temps. Et malheureusement, c’est à ce niveau que l’on constate un nombre considérable de demandes de transfert.

Autre explication donnée par M. le proviseur, c’est le fait que la rentrée ait été fixée au 2 octobre, alors que d’ordinaire, c’est le 15 octobre que le lycée fait sa rentrée et le collège, le 1er octobre. Un décalage qui, selon toujours ce dernier, a eu des conséquences sur les transferts des élèves.

Evoquant la somme qui est demandé aux élèves désireux de quitter leur établissement d’origine, Souley Laouli Kanda explique que cette disposition ne date pas d’aujourd’hui.

Selon ses explications, tout élève qui voudrait aller quelque part, doit obligatoirement passer au niveau de son établissement pour prendre son certificat de scolarité.

Or, le certificat ne se délivre que moyennant la somme de 500 Fcfa pour la signature. Mais que les parents d’élèves se rassurent, ces frais de signature ont été institués du temps du défunt DREN, Zakari, qui, ayant constaté que les responsables de ces établissements ne recevaient pas les Autorisations de Dépense (AD) qui leur permettent d’avoir le fonctionnement.

Compte tenu de cela, ce dernier avait fait une note circulaire pour permettre au niveau des inspections et des établissements, de prendre une certaine somme sur les signatures. Et c’est ce montant, clairement déterminé, qui rentre dans le fonctionnement, conclue le proviseur Laouli Kanda.

Mahaman Bako Hadizatou   

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L’irresponsabilité de certains parents a Niamey

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Photo; mamaradio.info

Depuis un certains temps au Niger, particulièrement à Niamey la capitale, on assiste à des perditions des enfants. Ce phénomène, prend de plus en plus de l’ampleur dans cette ville ou habite plus de deux millions de personnes. Presque chaque jour, ces des messages véhiculés sur les réseaux sociaux ou des communiqués des avis de recherche d’un ou des enfants qui ont quitté leur domicile.

La plus part des commissariats de police de la ville Niamey, ont accueillis ces genres d’enfants qui ont quitté leur famille à l’insu de leurs parents. Une situation déplorable qui ne laisse personne indifférent, dont sans doute est du à un manque d’attention et d’éducation de certains parents envers leurs progénitures. Laisser les enfants quitté leurs maisons familiales et sans aucune surveillance doit être un acte, qui ne devrait plus être toléré par la loi. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures adéquates pour punir ces parents qui ne jouent pas leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L’avenir d’un enfant dépend de l’éducation et veille qu’il a reçu de ses parents.

La majorité des enfants qui vivent dans les rues à Niamey, comme dans d’autres villes pays, sont devenus des enfants de la rue à cause de la démission de leurs parents, vis-à-vis de leurs responsabilités. Une situation qui amène ces enfants sans domicile fixe, à être des vrais vagabond, des voleurs et même des bandits armés. Aujourd’hui, à Niamey, la plus part des agresseurs dans certains coins de la ville sont ces enfants abandonnés par leurs parents des le bas age. Idem pour les filles qui font ‘’de l’auto stop’’, la prostitution sur les grandes artères de la vile de Niamey. Une traînée de poudre qui semble pourtant être prise à la légère, or, qui nuit à la société.

Négliger sa propre progéniture, est un acte qu’il faut désormais combattre et par tous les moyens legaux. Il reviendra donc aux autorités du pays de faire le nécessaire afin de mettre un terme à cette situation.

Adam Iboun Gueye

 

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