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Education : Remise officielle des conclusions du Comité d’Approbation du Livre Scolaire

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La Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Elisabeth Shérif a réceptionné ce vendredi, 19 septembre 2025, le rapport final des travaux du Comité National d’Approbation du Livre Scolaire.

Au cours des travaux, 128 livres ont été examinés, avec les résultats suivants : 64 livres rejetés ; 51 livres approuvés sous réserve et 13 livres totalement approuvés.

La Ministre a salué l’engagement du comité, en rappelant les valeurs de probité, d’éthique et d’objectivité qui ont guidé ses travaux. Elle a également réaffirmé le soutien constant des plus hautes autorités du pays, au premier rang desquelles, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l’Etat, en faveur d’une école de qualité, dotée de manuels adaptés à notre contexte. La Ministre a exprimé sa reconnaissance aux auteurs, éditeurs et membres du comité pour leur travail rigoureux, et a promis un suivi attentif aux recommandations formulées. En l’occurrence :

  • L’adoption d’une politique nationale du livre scolaire ;
  • Le renforcement du comité par des équipes disciplinaires élargies ;
  • Un meilleur encadrement du temps d’analyse et des conditions de dépôt des ouvrages.

Pour rappel, le Comité d’Approbation du Livre Scolaire est composé de 32 membres. Installé le 19 août dernier, il avait pour mission d’évaluer la qualité des manuels scolaires, ainsi que leur conformité aux programmes en vigueur et aux réalités socioculturelles nationales.

Le manuel permet à l’enseignant de gagner du temps dans la réalisation du programme, aux parents de suivre et d’appuyer les efforts de leurs enfants, et à l’élève de développer ses capacités de travail en autonomie. Pour remplir pleinement ces fonctions, le manuel scolaire doit être un document de qualité, tant sur le plan physique que pédagogique et en termes de contenu.

Par Jordan

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Le Prix Nobel de la paix décerné à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado

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Le Prix Nobel de la paix a été attribué, ce vendredi 10 octobre 2025, à Oslo, à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, pour ses efforts, « en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».

« Maria Corina Machado est l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps », a estimé le Président du Comité Nobel norvégien, Jorgen Watne Frydnes.

Maria Corina Machado vit dans la clandestinité dans son propre pays depuis la réélection, contestée, du Président Nicolas Maduro en juillet 2024.

« Mme Machado a été une figure-clé de l’unité au sein d’une opposition politique autrefois profondément divisée. Une opposition qui a trouvé un terrain d’entente dans la revendication d’élections libres et d’un gouvernement représentatif », a-t-il ajouté.

« Elle a réussi cette unification au moment où le Venezuela est passé d’un pays relativement démocratique et prospère à un Etat brutal et autoritaire, en proie à une crise humanitaire et économique », a poursuivi le président du comité Nobel.

« Je suis très reconnaissante, au nom du peuple vénézuélien, mais nous n’y sommes pas encore », a réagi Mme Machado. « Nous travaillons très dur pour y parvenir, mais je suis sûre que nous l’emporterons », a-t-elle affirmé.

La notoriété de Mme Machado a explosé pendant les primaires de l’opposition en octobre 2023, lorsqu’elle a recueilli plus de 90 % des voix, avec 3 millions de votants, une véritable démonstration de force. Elle est rapidement devenue une favorite des sondages, au point d’être surnommée la libertadora (libératrice), en hommage au libertador Simon Bolivar.

Ingénieure de formation et mère de trois enfants, elle a été empêchée de se présenter à la présidentielle de 2024, malgré sa large popularité.

« Au cours de l’année écoulée, Maria Corina Machado a été contrainte de vivre dans la clandestinité. Malgré les graves menaces qui pèsent sur sa vie, elle est restée dans son pays. Un choix qui a inspiré des millions de personnes », a soutenu le Comité.

Elle a déjà reçu, en septembre 2024, le Prix Vaclav-Havel, décerné par le Conseil de l’Europe, qui récompense des défenseurs des droits de l’homme. Elle a également également reçu, en octobre 2024, le Prix Sakharov, qui est la plus haute distinction de l’Union européenne pour les droits humains.

Par Jordan

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Journée mondiale de la santé mentale : Assurer le bien-être mental en toutes circonstances

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La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre de chaque année, est consacrée à la sensibilisation du public sur la santé mentale et à la lutter contre la stigmatisation.

Cette journée mondiale qui a été célébrée pour la première fois en 1992, a pour thème cette année : « Accès aux services de santé mentale en cas de catastrophes et d’urgences ». Elle met en lumière la nécessité urgente de garantir aux personnes touchées par les conflits, les catastrophes et les déplacements, une aide en matière de santé mentale et d’un soutien psychosocial.

En 2025, cet appel est plus pressant que jamais, car les besoins humanitaires continuent d’augmenter dans le monde entier.

En situation d’urgence, une personne sur trois souffre d’un trouble de santé mentale et une sur vingt est confrontée à des troubles graves. Le déplacement et la fragilisation des systèmes de santé rendent l’accès aux soins encore plus difficile, en particulier pour les migrants, qui vivent déjà dans des contextes juridiques et sociaux complexes avant même les crises.

Les interventions dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial sauvent des vies. Elles évitent les troubles à long terme, réduisent les risques de suicide et permettent aux personnes de surmonter les situations de stress extrême et de se rétablir. Au-delà de la survie, le soutien psychosocial et en matière de santé mentale est essentiel pour la résilience, la protection et la reconstruction des communautés.

Malgré l’importance de ces sujets, les programmes mondiaux de soutien psychosocial et de santé mentale subissent d’importantes réductions budgétaires. Ce qui menace l’accès à ces services pour plus de 500 000 personnes, rien qu’en 2025. Avec seulement 2 % des budgets nationaux de santé dans le monde, alloués à la santé mentale, ce déficit risque de réduire à néant des décennies de progrès.

Dans le message livré à cette occasion par Dr Mohamed Janabi, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, celui-ci a indiqué que le thème retenu pour l’édition de cette année, nous rappelle la responsabilité pressante de préserver la santé mentale avant, pendant et après les crises.

Les situations d’urgence, qu’il s’agisse de flambées épidémiques, de conflits ou de catastrophes naturelles, peuvent dévaster des vies et des communautés. Elles entraînent des déplacements, des perturbations du soutien social, la séparation des familles, le deuil et la détresse. « Bien que dans la plupart des cas, le stress psychologique soit une expérience courante, une personne sur cinq souffre de troubles mentaux nécessitant des soins professionnels », a indiqué celui-ci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon Dr Janabi, la Région africaine est la plus touchée au monde par les urgences de santé publique, avec plus de 100 événements majeurs chaque année, dont la maladie à virus Ebola, le choléra, les inondations, les conflits armés, entre autres. Ces situations d’urgence mettent à rude épreuve des systèmes de santé déjà fragiles, perturbent les économies et exercent une pression immense sur la santé mentale et le bien‑être des populations.

Dr Mohamed Janabi a expliqué qu’en mai 2024, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé une résolution historique appelant à intégrer pleinement la santé mentale et le soutien psychosocial dans les efforts de préparation, d’intervention et de relèvement, pour s’assurer que ces services sont accessibles même dans les zones les plus fragiles et touchées par des conflits.

Un total de 11 pays de la Région Afrique, intègrent déjà la santé mentale et le soutien psychosocial dans leurs plans nationaux de préparation aux catastrophes, tandis que bon nombre d’autres pays intègrent ces services dans les soins de santé primaires.

Dans ces conditions, l’OMS s’efforce, quant à elle, d’intensifier ces efforts, afin que 80 % des pays disposent de systèmes de santé mentale et de soutien psychosocial robustes, d’ici à 2030.

Toutefois, regrette le représentant de l’OMS pour la région Afrique, les investissements financiers restent extrêmement faibles car, seuls 10 pays disposent de budgets alloués à la santé mentale, avec des dépenses régionales inférieures à 0,50 dollar par habitant.

Pour protéger véritablement nos populations, les gouvernements doivent mobiliser des ressources accrues et accélérer l’intégration de la santé mentale et du soutien psychosocial dans les cadres de riposte aux situations d’urgence.

Pour accélérer les progrès, l’OMS exhorte les États Membres à :

  • Mettre en place des mécanismes multisectoriels de coordination de la santé mentale et du soutien psychosocial pour la préparation et la riposte ;
  • Améliorer les systèmes de soutien communautaire et social pour renforcer la résilience ;
  • Former les intervenants de première ligne aux premiers secours psychologiques, afin qu’ils puissent apporter un soutien immédiat et préserver leur propre bien‑être ;
  • Développer les services de santé mentale, en formant les agents de santé à des approches fondées sur des données probantes, notamment le Guide d’intervention humanitaire du Programme d’action mondial pour la santé mentale de l’OMS ;
  • Faire respecter les droits et la dignité des personnes atteintes de problèmes de santé mentale graves, en particulier, en situation de crise.

Les soins de santé mentale ne sont pas un luxe, mais un besoin vital, surtout en temps de crise.

Au Niger, les données statistiques sur la santé mentale sont limitées. Entre 2017 et 2021, 74 357 cas de troubles mentaux, neurologiques, et ceux liés à l’usage des substances psycho active ont été diagnostiqués avec, malheureusement, 277 décès. Cela inclut les troubles comme la dépression, l’anxiété et d’autres formes de troubles mentaux graves.

Au Niger comme dans de nombreux pays les troubles liés au travail sont souvent mal diagnostiqués ou mal pris en charge en raison d’un manque de sensibilisation et de ressources adéquates.

Par Jordan

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Journée mondiale de la poste 2025 : innover pour s’adapter aux défis du monde moderne

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La Journée mondiale de la poste est célébrée chaque 9 octobre pour commémorer l’anniversaire de la Fondation de l’Union Postale Mondiale. La proposition de déclarer cette journée fut faite par la délégation indienne lors du Congrès de l’UPU à Tokyo en 1969.

Depuis, des activités et des campagnes sont organisées par l’UPU et ses partenaires, comme les services postaux nationaux, pour marquer cet événement.

Elle vise à sensibiliser le public au rôle essentiel des services postaux dans la vie quotidienne et le développement socio-économique mondial, ainsi qu’à encourager l’innovation dans le secteur postal.

Elle vise également à souligner l’importance des services postaux pour les particuliers et les entreprises ; à  mettre en avant la contribution des services postaux dans le développement socio-économique mondial ; à encourager l’innovation et les réformes pour moderniser les services postaux, face aux évolutions technologiques ; à mettre en avant le rôle des postes dans le renforcement de l’inclusion financière et du commerce électronique et à rendre hommage au personnel postal qui relie les personnes et les communautés à travers le monde.

A l’occasion de cette 15ème édition, le Ministre de la Communication, et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou a réaffirmé l’engagement du gouvernement nigérien à assurer un avenir numérique plus équitable pour que chaque citoyen puisse bénéficier des opportunités offertes par le numérique et la connectivité mondiale.

Le thème retenu « Post For people : service local, portée mondiale », incarne avec justesse, selon le ministre Salatou, « la double nature de notre mission, celle d’ancrer notre action dans la proximité et l’humain, tout en nous projetant résolument dans la modernité et la connectivité globale ».

Il a ajouté que la Poste est un service public essentiel. Plus qu’une simple administration, elle est le lien tangible qui unit nos concitoyens, de Niamey aux villages les plus reculés de l’Aïr ou du Zarmaganda. Ainsi, « elle relie ainsi les familles, soutient les entreprises et garantit que personne ne soit coupé du flux des échanges et des informations, quel que soit son lieu de résidence ».

Le Ministre a indiqué que « Post For People » n’est pas un simple slogan ; mais l’expression de notre engagement quotidien car, dans chaque bureau de poste, à chaque guichet, c’est une relation de confiance qui se tisse, un pilier de la cohésion sociale et territoriale.

La portée mondiale de la Poste lui permet de transcender les distances et connecte le Niger au reste du monde, à travers des services de plus en plus diversifiés tels que le commerce électronique, qui ouvre des débouchés internationaux aux artisans et entrepreneurs, les services financiers postaux qui démocratisent l’accès à l’épargne et au crédit et l’usage des TIC qui réduit la fracture numérique.

Cependant, « face aux défis du monde moderne, l’adaptation et l’innovation sont nos maîtres-mots et le secteur postal nigérien a connu, ces dernières années, des mutations économiques et juridiques profondes dans un contexte de généralisation des technologies de l’information et de la communication » a soutenu le ministre de la communication.

Conscient de cette évolution inéluctable, le gouvernement du Niger a adopté, en 19 juillet 2019, une nouvelle Politique Sectorielle de la Poste (PSP) pour la décennie 2019-2028. Une politique qui incarne, selon M. le ministre, « la vision gouvernementale de transformer le secteur postal en un outil performant et dynamique, facilitateur d’échanges et vecteur d’inclusion financière ».

Pour cela, le gouvernement a initié un Projet d’ordonnance, visant à modifier et compléter la loi N°2023-26 du 23 juin 2023, déterminant les principes fondamentaux du régime de la Poste au Niger dont le double objectif est de pallier les insuffisances du texte actuel, mais aussi d’instituer un cadre juridique moderne, équilibré et adaptatif, capable de relever les défis contemporains liés à la transition numérique, à la concurrence et aux nouvelles attentes sociétales », devait conclure le Ministre Adji Ali Salatou.

Par Jordan

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