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Culture

La noix de cola dans la culture Nigérienne

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Le Niger est un pays  multiculturel, ou on trouve le partage  de la noix cola,  symbole de l’amitié, de l’estime et de la bienveillance les uns à l’endroit des autres. Les noix de cola sont  partagées pendant les cérémonies de mariages ou de baptêmes. Dans certaines communautés Nigériennes, lors des demandes de mariage elles sont offertes pour confirmer l’accord à l’égard des demandeurs.la cola est d’une importance capitale dans la société nigérienne.  Le meilleur cadeau qu’on peut offrir à un ancien, c’est des noix  de cola, afin de lui témoigner son respect et sa considération. On trouve aussi des personnes qui achètent et conservent des noix de cola, afin de les partager avec les amis qui leurs rendent visite.

La noix de cola de nos jours est à la fois consommée par les vieux et par les jeunes. Sur les lieux de travail, les amateurs de la noix de cola l’utilisent comme excitant, pouvant leur apporter du tonus. Pour les consommateurs, mâcher les noix de cola est un  plaisir et ne peuvent s’en passer  sous aucun prétexte.  Autrefois la noix de cola est essentiellement importée des pays comme la Guinée Bissau, le Ghana et le Nigeria. Au Niger également des personnes de bonne volonté de la région de Maradi s’investissent actuellement dans l’agriculture du colatier et ont fait découvrir aux Nigériens la forme initiale de la noix de cola à travers les réseaux sociaux.

Cependant, les noix de cola  qui sont beaucoup prisée par les nigériens connaissent une hausse sur le marché. A Niamey  le prix actuel de l’emballage chez les grossistes est  à 75000 FCFA. Ainsi, les noix de cola viennent s’aligner sur la liste des produits de premières nécessités, qui depuis plus d’une année sont en hausses. L’augmentation du prix observée sur les noix de cola a-t-elle un lien avec la guerre en Ukraine ? Pour les opérateurs économiques nigériens, ce n’est pas étonnant, au vu de l’importance qu’à la noix de cola dans la société. Car au Niger, tous les produits de grande consommation connaissent une flambée de prix. Par exemple : même le moringa est devenu cher suite à la découverte de ses vertus  à Niamey et un peu partout dans les autres régions du pays.

Maigandou Souley Fatoumata Radio Wadata-Niamey

 

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Culture

Nécrologie : le conteur nigérien Saleh Ado Mahamat a tiré sa révérence

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Le monde de la culture nigérienne est en deuil ! Le conteur et comédien Saleh Ado Mahamat est décédé ce lundi 27 octobre 2025 à Niamey, selon plusieurs publications de ses proches et acteurs du secteur culturel. Avec sa disparition, le Niger perd l’un de ses rares conteurs encore en activité, mais surtout une figure emblématique de la transmission orale.

Reconnu pour sa voix profonde, son style captivant et sa capacité à transmettre des valeurs à travers les récits traditionnels, Ado Saleh était considéré comme l’un des meilleurs conteurs du pays. Il a sillonné les centres culturels, instituts, écoles, aussi bien au Niger, dans la sous-région que sur le continent africain, portant haut les couleurs de la tradition orale nigérienne.

Il a notamment remporté le premier prix du concours de contes organisé par le CELHTO-UA, avec son œuvre « Les trois touffes du sage », axée sur les valeurs du vivre-ensemble, de la tolérance et du respect de l’autre.

En plus de sa carrière artistique, il a été membre du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), où il a représenté la voix des artistes nigériens au sein de cette institution de régulation.

À travers ses contes, Ado Saleh a transmis des valeurs éducatives, morales et culturelles. Il incarnait une mémoire vivante du patrimoine oral : proverbes, légendes, récits initiatiques, mais aussi des messages de paix et de cohésion sociale.

Son engagement pour la jeunesse, son rôle dans la préservation des traditions et sa contribution à l’animation culturelle nationale vont beaucoup manquer dans le paysage artistique nigérien.

Avec le décès d’Ado Saleh, le Niger perd une voix, mais ses mots, eux, resteront. Repose en paix, maître conteur !

Par Jordan

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

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Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

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