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Culture

Hommage à Hama Dabgue Dan Malam

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La culture se définit comme ’l’application que l’on met à perfectionner les sciences, les arts, à développer les facultés humaines’’. Partant de ce postulat, la culture Nigérienne vient d’enregistrer une énorme perte avec le décès du chanteur traditionnel Hama Dabgue. Dans le Coran se trouve ce verset qui dit ‘’ toute âme goutera à la mort’’. Et, Hama Dabgué n’a pas fait exception, en répondant à ce rendez-vous dans la nuit du dimanche 4 septembre 2022.

Hama Dabgué, était un natif de Sargadji, située dans la région de Dosso, qui de son vivant avait conquis les cœurs de beaucoup de Nigériens à travers un style plein de virtuosité. Hama Dabgué, c’était un tandem composé de sa voie qu’accompagnait son violoniste tout aussi émérite en la matière. Les Nigériens découvrent et acceptent ce duo ,qui a été surtout popularisé par l’ORTN, qui lui réservait toujours une place dans ses programmations des années 1980.Hama Dabgué chantait les joies et les peines de la société, en enveloppant ces compositions de morale nécessaire au vivre ensemble.

Malheureusement, avant de tirer sa révérence, Hama Dabgué était tombé dans le dénuement total, au point d’être méconnaissable dans les derniers jours de sa vie. Une situation qui dénote une négligence de la part de la société, mais aussi du ministère en charge de la culture, qui manque à tout point de vue, de stratégie pour entretenir les artistes Nigériens de grande renommée. Certes, la mort d’une personne aimée est toujours porteuse de grandes tristesses dans les cœurs, mais la consolation dans le cas de Hama Dabgué, réside dans le fait qu’il a laissé un répertoire riche en chanson, qui le gardera longtemps dans le souvenir des Nigériens.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey

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Culture

Nécrologie : le conteur nigérien Saleh Ado Mahamat a tiré sa révérence

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Le monde de la culture nigérienne est en deuil ! Le conteur et comédien Saleh Ado Mahamat est décédé ce lundi 27 octobre 2025 à Niamey, selon plusieurs publications de ses proches et acteurs du secteur culturel. Avec sa disparition, le Niger perd l’un de ses rares conteurs encore en activité, mais surtout une figure emblématique de la transmission orale.

Reconnu pour sa voix profonde, son style captivant et sa capacité à transmettre des valeurs à travers les récits traditionnels, Ado Saleh était considéré comme l’un des meilleurs conteurs du pays. Il a sillonné les centres culturels, instituts, écoles, aussi bien au Niger, dans la sous-région que sur le continent africain, portant haut les couleurs de la tradition orale nigérienne.

Il a notamment remporté le premier prix du concours de contes organisé par le CELHTO-UA, avec son œuvre « Les trois touffes du sage », axée sur les valeurs du vivre-ensemble, de la tolérance et du respect de l’autre.

En plus de sa carrière artistique, il a été membre du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), où il a représenté la voix des artistes nigériens au sein de cette institution de régulation.

À travers ses contes, Ado Saleh a transmis des valeurs éducatives, morales et culturelles. Il incarnait une mémoire vivante du patrimoine oral : proverbes, légendes, récits initiatiques, mais aussi des messages de paix et de cohésion sociale.

Son engagement pour la jeunesse, son rôle dans la préservation des traditions et sa contribution à l’animation culturelle nationale vont beaucoup manquer dans le paysage artistique nigérien.

Avec le décès d’Ado Saleh, le Niger perd une voix, mais ses mots, eux, resteront. Repose en paix, maître conteur !

Par Jordan

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

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Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

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