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Culture

Promotion du cinéma nigérien : Lawaly Gazaly sur les traces de ses aînés

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Né en 1996 à Maradi, Lawaly Gazaly est un jeune acteur, producteur, réalisateur et scénariste nigérien. Il est également le PDG de la maison de production LEGENDARY MOVIE spécialisée dans la production de longs et courts métrages et compte bien contribuer à redorer le blason du cinéma nigérien, avec ses films.

Lawaly Gazaly a réalisé son tout premier court métrage en 2021 intitulé « COEUR DOMPTÉ ». Son second court métrage intitulé « AMANA » viendra par la suite.

Inspiré par le cinéma nigérien, avec des idées approfondies, Lawaly Gazaly, se lancera dans la réalisation d’un long métrage. A savoir, « CŒUR DOMPTÉ 2 », qui se veut une suite à son premier court métrage « COEUR DOMPTÉ 1 ».

Notons déjà que COEUR DOMPTÉ 2 a été une sacrée réussite, car selon Lawaly Gazaly, le film a été apprécié par le grand public, suite à des projections qu’ils ont eu à faire, avec des salles de projections inondées de monde. Il faut préciser de ce point de vue qu’une partie de ce film a été tournée en Istanbul en Turkie.

Par la suite, verra le jour, le court-métrage « AICHA », le 8 novembre dernier.

Les films réalisés par le jeune producteur Lawaly Gazaly et qui sont disponibles sur sa chaîne YouTube, traitent des sujets d’actualité et reflètent les cultures et les valeurs nigériennes. Ces films s’inspirent notamment des sociétés et des mœurs nigériennes. Ils marquent l’identité nigérienne dans sa globalité.

L’objectif de Lawaly Gazaly à travers ses productions c’est de porter haut le drapeau de son pays, le Niger, remporter des trophées, participer à des grands festivals, par amour pour sa patrie, par amour pour sa nation.

Pour Lawaly Gazaly, il est nécessaire de motiver aussi les autres jeunes qui veulent se lancer dans le cinéma tout en rappelant le cas de feu Oumarou Ganda, d’Aicha Macky, ou encore des réalisateurs et cinéastes qui sont aujourd’hui des références pour beaucoup de jeunes. Pour lui, ce sont des gens qui ont beaucoup motivés des jeunes à se lancer dans le cinéma.

Malgré les contraintes financières, ils sont nombreux les jeunes nigériens, talentueux à s’adonner au cinéma. La plupart le font avec leurs propres moyens.

C’est pourquoi, les autorités doivent tourner leur regard vers ces jeunes producteurs et réalisateurs. Elles doivent aider ces jeunes et les accompagner en boostant l’industrie cinématographique nigérienne. Ces autorités doivent absolument soutenir ces jeunes qui s’inspirent de l’histoire de ce beau pays qu’est le Niger pour donner un goût à leurs réalisations.

Adam Iboun Gueye

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Culture

Nécrologie : le conteur nigérien Saleh Ado Mahamat a tiré sa révérence

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Le monde de la culture nigérienne est en deuil ! Le conteur et comédien Saleh Ado Mahamat est décédé ce lundi 27 octobre 2025 à Niamey, selon plusieurs publications de ses proches et acteurs du secteur culturel. Avec sa disparition, le Niger perd l’un de ses rares conteurs encore en activité, mais surtout une figure emblématique de la transmission orale.

Reconnu pour sa voix profonde, son style captivant et sa capacité à transmettre des valeurs à travers les récits traditionnels, Ado Saleh était considéré comme l’un des meilleurs conteurs du pays. Il a sillonné les centres culturels, instituts, écoles, aussi bien au Niger, dans la sous-région que sur le continent africain, portant haut les couleurs de la tradition orale nigérienne.

Il a notamment remporté le premier prix du concours de contes organisé par le CELHTO-UA, avec son œuvre « Les trois touffes du sage », axée sur les valeurs du vivre-ensemble, de la tolérance et du respect de l’autre.

En plus de sa carrière artistique, il a été membre du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), où il a représenté la voix des artistes nigériens au sein de cette institution de régulation.

À travers ses contes, Ado Saleh a transmis des valeurs éducatives, morales et culturelles. Il incarnait une mémoire vivante du patrimoine oral : proverbes, légendes, récits initiatiques, mais aussi des messages de paix et de cohésion sociale.

Son engagement pour la jeunesse, son rôle dans la préservation des traditions et sa contribution à l’animation culturelle nationale vont beaucoup manquer dans le paysage artistique nigérien.

Avec le décès d’Ado Saleh, le Niger perd une voix, mais ses mots, eux, resteront. Repose en paix, maître conteur !

Par Jordan

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Culture

Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

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Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

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