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Economie

Fabrication de la moutarde africaine (sumbala)

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Fabriqué à base des graines du néré, de haricot et d’oseille, le sumbala fait partie des condiments du panier de la ménagère au Niger.  Bien qu’il ne soit pas trop utiliser de nos jours pour son odeur forte, le sumbala fut autrefois l’arme secrète des femmes  africaines  en générale et des nigériennes en particulier.

Malgré cet aspect, quelques femmes aux foyers ont fait de la fabrication et de la vente du sumbala leur gagne-pain, à  l’exemple de Ramatou qui a son étalage au petit marché de Niamey. « Mon travail, c’est la fabrication et la vente  du sumbala. J’ai hérité sa de ma mère. Je suis dans ce métier depuis ma tendre enfance, nous fabriquons toute sorte de sumbala, qui est fait à base de plusieurs  produits, comme les graines du néré, d’oseille et du haricot. Dieu  merci  on gagne quelques bénéfices, nous vendons le sumbala en gros et en détail ».

Le sumbala, une épice traditionnelle qui a des nombreuses vertus surtout celle qui est faite à base des graines du néré ; le nutritionniste Abdoul Razak Bello  « Le néré  de son nom scientifique Parkia biglobosa, est un arbre qui contient 30 % de protéine de qualité, 15 à 20% de lipides, de l’acide  linoléique, de l’oméga 6, des fibres alimentaires, des vitamines B et des sels minéraux. Parmi ces sels minéraux on a le fer,  et le fer est une substance  pour  lutter contre l’anémie de façon générale. Le néré peut aussi contribuer à lutter contre la carence en fer  et on sait bien que la carence en fer est un problème de santé au  Niger » 

En somme, le sumbala contribue dans beaucoup de  foyers à donner de la saveur aux différentes cuisines dans lesquelles il est mijoté. En dehors de ses vertus nutritives attestées si haut, les guérisseurs traditionnels l’utilisent pour lutter contre l’hypertension.

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey

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Economie

Lancement officiel de NIYA Transfert à Niamey : l’innovation au service des transactions sécurisées

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Ce lundi 24 mars 2025 marque le lancement officiel des activités de la société NIYA Transfert, à Niamey. L’objectif de cette nouvelle société de transfert d’argent est d’offrir des solutions innovantes pour des transactions rapides et sécurisées.

Présente sur l’ensemble du territoire nigérien, ainsi qu’à l’international, NIYA Transfert ambitionne de faciliter l’accès aux services financiers pour tous.

« NIYA Transfert s’impose comme un acteur clé dans le domaine des services financiers, en proposant des solutions innovantes pour des transactions rapides, sécurisées et fiables », a déclaré son directeur général, Ousmane Lamine, lors de la cérémonie de lancement.

Afin de garantir la satisfaction de sa clientèle, l’entreprise met un point d’honneur à offrir une expérience fluide et accessible à tous, a-t-il souligné.

Soutenue par la Banque de l’Habitat du Niger et plusieurs autres partenaires, NIYA Transfert entend œuvrer en vue de bâtir un avenir où les barrières financières s’effacent, permettant à chacun d’accéder facilement aux services essentiels.

Dans cette ère de refondation économique, NIYA Transfert aspire à devenir un moteur de changement, pour une inclusion financière renforcée au Niger et au-delà.

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Economie

Niger : 3 113 cas de pensionnés en situation irrégulière décelés

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Ce ne sont pas moins de 3 113 cas de pensionnés en situation irrégulière qui ont été décelés par le Comité ad hoc chargé du contrôle et de la vérification des dossiers de pension, sur 36 225 pensionnés concernés, et ce, pour une incidence financière de 540 999 533 Fcfa par mois.

C’est ce qui ressort d’un point de presse animé ce 15 novembre 2024 par la Directrice Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGT/CP), Mme Seydou Zeinabou. Ce point de presse était relatif aux résultats des contrôles effectués sur les paiements des pensions des fonctionnaires de l’État du Niger à la retraite, opérés durant les mois de juillet et août 2024.

Deux opérations ont été effectuées à cet effet. Dans un premier temps, il s’agissait, selon la Directrice générale du Trésor, de vérifier sur les pièces justificatives (l’existence des pensionnés) et la seconde, de procéder à un contrôle physique des pensionnés.

Cependant, au-delà du contrôle physique des pensionnés, le but visé, selon Mme Seydou Zeinabou, c’était de maitriser les effectifs des fonctionnaires à la retraite ; de maitriser l’enveloppe allouée à la prise en charge des pensions et enfin, d’alléger les procédures de paiement des pensions.

À l’issue de ces deux opérations, il est ressorti que 36 225 pensionnés ont été programmés au titre de l’échéance d’août 2024, pour une enveloppe de 3 453 998 800 Fcfa. Toutefois, à la fin de l’opération spéciale d’août, justement, sur les 36 225 pensionnés, programmés par la Caisse Autonome des Retraités du Niger (CARENI), 32 163 pensionnés ont été effectivement payés car, 4062 pensionnés ne se sont pas présentés pendant la période impartie au contrôle physique.

Toutefois, il a été procédé à l’ouverture d’une période complémentaire, pour prendre en compte les retardataires et à l’issue de cette période complémentaire, 1 544 pensionnés retardataires ont été pris en charge en septembre et octobre 2024, pour un montant de 54 347 200 Fcfa.

Ainsi, après avoir actualisé les données il est ressorti que sur les 36 225 pensionnés, programmés, 33 707 pensionnés ont été effectivement payés au titre de l’échéance d’août 2024 pour un montant de 3 315 585 700 Fcfa.

Selon les conclusions du comité ad hoc, à la période complémentaire 2517 pensionnés étaient absents, pour une incidence financière d’un montant de 138 593 200 Fcfa.

Après rapprochement des données issues des différentes opérations de contrôles, il est ressorti qu’au total, 3 113 cas de pensionnés en situation irrégulières ont été décelés, pour une incidence financière totale de 540 999 533 Fcfa par mois. Il est ressorti que parmi ces irrégularités, ont été décelés, 11 cas de doublons, se rapportant à des situations où un même retraité se retrouve avec 2 numéros de pension ; 172 pensionnés décédés, à travers tout le pays, et dont les pensions ont été régulièrement perçus.

Dans la même lancée, il faut préciser que ces opérations ont permis de mettre fin au système de bonifications trimestrielles allouées aux fonctionnaires retraités des administrations centrales, déconcentrées et autres institutions de l’État. Une situation née d’une mauvaise interprétation du décret n° 2008-201/PRN/MFP/T/ME/F du 26 juin 2008, y afférant. Une mauvaise interprétation qui occasionnait un manque à gagner mensuel de 301 893 333 Fcfa pour l’État.

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Economie

Niger Flambée des prix des produits de première nécessité

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Au Niger, l’augmentation du prix qui a été opérée sur  litre de gasoil a créé des situations insolites les unes plus que les autres.  Qu’est-ce qui s’est passé ? A la faveur de la hausse du prix  du litre de gasoil, qui est passé de 530 FCFA à 668 FCFA, des acteurs de divers secteurs économiques ne se sont pas gênés pour effectuer des augmentations fantaisistes sur certains produits de première nécessité. A Niamey  et dans les autres régions du pays, les commerçants se sont empressés de rehausser les prix. Un rehaussement qui fait fi des injonctions du gouvernement qui a appelé les commerçants à faire preuve de mesure dans la fixation des prix.

Pour quelle raison les autorités  nigériennes restent-elles insouciantes face aux souffrances des populations? Pendant ce temps, le panier de la ménagère qui avait du mal à se remplir, a vu sa situation devenir très difficile avec le changement exercé par les autorités sur le prix du litre du gasoil. Selon les analystes, la hausse du prix du litre de gasoil est une décision qui va à l’encontre du bien-être des populations. Le lait, le sucre, l’huile, les condiments, le transport…sont dangereusement impactés par le prix actuel du gasoil.  A Niamey comme dans les régions, rares sont les familles qui peuvent s’accorder trois repas par jour. Maman Sahabi citoyen résident à Niamey de dire  »Pour moi, nos dirigeants qui vivent dans le lux que leur offre le pouvoir, ne savent pas la précarité dans laquelle se trouve les populations’’.

 Abondant dans le même sens, Boubacar Abdou qui est fonctionnaire de l’Etat de préciser ‘’la vie des Nigériens devient de plus en plus compliquer .Je me demande : est-ce que nos autorités réfléchissent avant de prendre des décisions ? A mon avis, le gouvernement aurait dû commencer, par une augmentation au niveau des salaires des fonctionnaires de l’Etat, avant de faire une hausse inadaptée au niveau du prix du litre de gasoil’’.                                                                                                                

 

Maigandou Souley Fatoumata Radio Wadata Niamey

 

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