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Commerces

Le Premier ministre reçoit la FOPATH : les préoccupations du secteur au centre des échanges

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La Fédération des Organisations Patronales du Tourisme et de L’Hôtellerie (FOPATH) a été reçue en audience par le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, ce mercredi 3 septembre 2025. Au centre des échanges, qui se sont déroulés en présence de la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Soufiane Agaichatou Guichene, les préoccupations du secteur.

La délégation est venue rencontrer le Premier Ministre « suite aux difficultés que les hôteliers rencontrent », mais aussi le secteur du tourisme en général a explique M. Issoufou Issa, membre et Conseiller à la FOPATH.

Les discussions avec le PM ont notamment porté sur les impayés avec les banques, la concurrence déloyale, aux couts élevés de l’électricité et de l’eau et la pression fiscale a-t-il expliqué. Selon lui, le Premier Ministre les a rassurés qu’il allait voir avec les banques comment envisager des solutions et avec la Société Nigérienne d’Electricité (NIGELEC) dans quelle mesure les accompagner.

Présent lors de l’audience, le Secrétaire Général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, M. Anafi Souleymane, a expliqué à la presse que son département ministériel a toujours accompagné techniquement les acteurs des deux secteurs car, « la majorité des hôtels qui sont crées sont des entreprises familiales auxquelles nous accordons chaque année une subvention sur le Fonds de Développement du Tourisme ».

Il a en outre annoncé qu’il y’a des programmes d’amélioration des conditions des travailleurs du secteur du tourisme soulignant toutefois que, de leur côté, qu’ils devaient accepter de déclarer réellement ce qu’ils gagnent. « Qu’ils nous donnent des statistiques fiables pour que nous puissions les défendre avec preuves, parce que si les hôteliers et les autres agents n’ont pas de statistiques fiables, on ne pourra pas les défendre convenablement », a-t-il indiqué.

Par Jordan

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Agadez

Agadez : Lancement officiel de la campagne de vente du ciment 32.5 à prix abordable

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Le Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa a procédé, ce jeudi 4 septembre 2025, au lancement de la campagne régionale de vente du ciment 32.5. Une campagne qui rentre dans la droite ligne des mesures sociales, prises par le gouvernement pour soutenir les populations dans la reconstruction de leurs habitations.

La cérémonie de lancement de cette campagne de vente du ciment 32.5, à prix abordable, s’est tenue au niveau des entrepôts du Groupe SOS, situés sur la route d’Arlit. C’était en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires de la région, des responsables coutumiers et de l’administration, ainsi qu’une population venue nombreuse pour l’occasion.

Cette présence massive témoigne de l’importance accordée à cette opération à fort impact social, économique et humanitaire.

Un appui concret pour les ménages vulnérables

Dans son allocution, le Gouverneur de la région, Ibra Boulama Issa, a précisé que ce sont quelques 2 000 tonnes de ciment 32.5 qui sont mises à la disposition des populations d’Agadez dans le cadre de cette campagne, au prix subventionné de 59 000 FCFA la tonne, conformément aux directives gouvernementales.

« Ce geste vise à permettre aux ménages, notamment les plus vulnérables, de reconstruire leurs habitations endommagées, dans un contexte où les inondations et les conditions climatiques ont causé d’importants dégâts ces derniers mois », a souligné M. le Gouverneur.

Il a salué l’élan patriotique et citoyen du Groupe SOS, partenaire privé ayant accepté de supporter les contraintes logistiques liées au transport du ciment vers cette région enclavée, pour faciliter l’accès à un matériau de construction essentiel.

Des mesures pour garantir la transparence et la justice sociale

Face aux risques de spéculation ou de détournement, le Gouverneur a tenu à rassurer la population en expliquant que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la transparence de la distribution et veiller à ce que le ciment atteigne réellement les bénéficiaires ciblés.

« Des mesures strictes d’accompagnement seront mises en œuvre pour éviter toute tentative de fraude ou de revente illicite. Le ciment ne doit pas se retrouver sur le marché noir, il est destiné aux citoyens qui en ont besoin pour se reconstruire », a-t-il affirmé.

À cet effet, des comités de suivi et de contrôle seront déployés, associant les autorités locales, les forces de défense et de sécurité, ainsi que des représentants de la société civile, pour garantir la bonne exécution de l’opération.

Une réponse nationale coordonnée

Le lancement de cette campagne à Agadez s’inscrit dans le cadre d’une initiative nationale visant à améliorer l’accès des populations au ciment à prix abordable, à un moment où le pays est confronté à de nombreuses urgences humanitaires et à un contexte économique difficile.

En assurant une large disponibilité de ce produit stratégique, le gouvernement entend soutenir l’effort de reconstruction, promouvoir le développement local et renforcer la résilience des communautés, en particulier dans les régions les plus touchées.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Commerces

Transparency International alerte sur une Convention << Illégale >> entre la Mairie et N-TRANS

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Transparency International Niger (TI-Niger) monte au créneau. Dans un communiqué rendu public le 29 août 2025, l’organisation de lutte contre la corruption dénonce de « graves irrégularités » juridiques et financières dans la convention signée entre la Ville de Niamey et la société privée N-TRANS pour la gestion et la perception de certaines taxes municipales, notamment celles liées aux gares routières et au stationnement.

Selon TI-Niger, l’examen du texte au regard du Code Général des Impôts (CGI) du Niger révèle que la Mairie a outrepassé ses compétences. L’organisation explique que la perception de l’impôt, relevant d’un pouvoir régalien de l’État et des collectivités, ne peut en aucun cas être déléguée à une entreprise privée par simple convention. « Le pouvoir de perception de l’impôt, attribut régalien par excellence, ne peut être transféré à un acteur privé », insiste le communiqué.

Maman Wada SG ANLC-TI Niger

Maman Wada SG ANLC-TI Niger

 

Au-delà de cette délégation jugée illégale, Transparency International pointe également une majoration abusive des tarifs imposés aux usagers. Les montants prévus par la convention excéderaient les plafonds fixés par la loi, entraînant une charge fiscale illégale et pesant directement sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Pour TI-Niger, cet accord constitue une atteinte à la bonne gouvernance locale et s’apparente à une « manifestation évidente de la grande corruption ». L’ONG appelle les autorités judiciaires à enquêter et à traduire les auteurs, co-auteurs et complices de ce qu’elle considère comme un détournement de mission de service public régalien. Elle invite également la société N-TRANS à suspendre immédiatement la perception de ces taxes et à rejoindre « la liste noire » des entreprises exclues des marchés publics pour pratiques corruptives.

L’organisation exhorte enfin les citoyens, associations de consommateurs et acteurs de la société civile à rester vigilants et à exiger des comptes sur la gestion des finances publiques. Pour TI-Niger, seule une gouvernance locale transparente et respectueuse des lois pourra restaurer la confiance des populations et renforcer la lutte contre la corruption.

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Commerces

« N Trans : une convention municipale jugée illégale »

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La Ville de Niamey a récemment instauré une nouvelle réglementation de la mobilité urbaine, une réforme censée fluidifier la circulation, mieux organiser les transports et réduire le désordre sur la voie publique. Pour sa mise en œuvre, la municipalité a signé une convention avec la société privée N Trans, chargée notamment de gérer certaines activités liées au contrôle et à la régulation du trafic.

Cette délégation suscite cependant une vive controverse. Lors d’un point de presse animé par le Secrétaire général de la Ville de Niamey, les autorités locales ont défendu le bien-fondé de cette convention, estimant qu’elle constitue un levier de modernisation et d’efficacité dans la gestion urbaine. Mais plusieurs voix s’élèvent pour en dénoncer l’illégalité.

Une incompatibilité avec le droit administratif

Des spécialistes rappellent que la délégation de service public (DSP) ne peut en aucun cas porter sur des missions de police municipale, qui relèvent exclusivement de la puissance publique. La jurisprudence administrative est constante à ce sujet depuis l’arrêt du Conseil d’État « Ville de Castelnaudary » du 17 juin 1932, lequel interdit à une personne privée d’exercer des missions régaliennes de police.

Ainsi, toute convention transférant à un opérateur privé comme N Trans des compétences en matière de police administrative est frappée de nullité absolue, pour objet illicite. Une nullité d’ordre public qui ne peut être couverte, même par l’exécution du contrat.

L’analyse du juriste Bana Ibrahim

Le juriste Bana Ibrahim, interrogé sur la question, est formel : « Cette convention ne repose sur aucune base juridique solide. Non seulement les compétences de police administrative ne sont pas délégables, mais les dispositions fiscales relatives à la perception des taxes, amendes ou redevances sont également d’ordre public. Or, une DSP ne peut en aucun cas aménager ou contourner ces règles. »

Il ajoute qu’autoriser N Trans à exercer des fonctions coercitives ou normatives, comme infliger des amendes ou percevoir des taxes, reviendrait à conférer à une société privée des prérogatives exclusivement réservées à l’autorité municipale.

Un débat juridique et politique

Cette analyse jette un pavé dans la mare au moment où la Ville de Niamey entend accélérer la réforme de la mobilité urbaine. Si pour les autorités, le partenariat avec N Trans est un moyen de rendre la ville plus fluide et mieux organisée, pour certains, il s’agit d’un précédent dangereux et d’une violation flagrante des principes fondamentaux du droit administratif.

Le débat est désormais ouvert, et il pourrait bien avoir des répercussions juridiques et politiques importantes sur la suite de la réforme.

 

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