Connect with us

Informations

4ème session ordinaire du conseil régional de Maradi : Le budget 2024 de l’institution en discussion

Published

on

Les travaux de la 4ème session ordinaire du Conseil régional de Maradi ont débuté ce 25 octobre 2023. Au cœur des discussions, essentiellement, le budget de l’institution pour le compte de l’année 2024.

La cérémonie d’ouverture de cette 4ème session ordinaire du Conseil régional de Maradi s’est déroulé de nombreuses personnalités de la région, à la tête desquelles, gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police, Issoufou Mamane, et le président de l’institution, Dr Laouali Malam Moussa.

Au cours de cette session, dite session budgétaire, qui doit se tenir jusqu’au 28 octobre, plusieurs questions d’intérêt seront débattues. Il sera entre autres question de l’examen et adoption du Procès-verbal de la session précédente, de la présentation de la situation d’exécution du budget 2023, au 30 septembre 2023, de l’examen et de l’adoption du projet de Budget 2024.

En outre, les honorables conseillers auront à suivre plusieurs communications. Notamment sur les activités menées par l’exécutif au cours de l’intersession. Une communication du Secrétaire Permanent Régional du Dispositif de la CCA et une autre du directeur régional de la santé publique et de l’action sociale.

Dans son allocution d’ouverture, le président du conseil régional, Dr Laouali Malam Moussa, a précisé que les nouvelles inscriptions budgétaires enregistrent une baisse de 552 726 723 FCFA par rapport au budget 2023, qui se chiffrait à 1 532 168 003 FCFA.

S’agissant de la situation sécuritaire, Dr Laouali Malam Moussa a indiqué que, « nonobstant les mesures prises par les plus hautes autorités, cette dernière requiert une attention particulière pour davantage conforter la quiétude sociale ». C’est pourquoi il a vivement salué les forces de défense et de sécurité pour le don de soi dont font montre les officiers, sous-officiers et hommes du rang.

Evoquant la question de la campagne agricole, il a relevé que celle-ci a hélas enregistré quelques poches de sécheresse, en raison de la mauvaise répartition des pluies. Ce qui signifie, selon lui, que des mesures urgentes doivent être prises pour faire face au besoin en nourriture des hommes et du cheptel.

En ce sens, il a rappelé que le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, récemment en mission dans la région, avait mis à profit son séjour à Maradi pour lancer la campagne d’irrigation. Une initiative louable au regard des énormes potentialités en eau de surface et souterraine dont regorge notre Pays.

Intervenant à son tour, le gouverneur, Issoufou Mamane, a salué la régularité avec laquelle le conseil régional tient ses sessions. Ce qui dénote de son souci de se conformer à la législation en vigueur, notamment au Code général des collectivités territoriales qui fait obligation aux conseils municipaux et régionaux de tenir leurs sessions tous les trois mois.

Le gouverneur a également mis cette occasion à profit pour remercier les conseillers régionaux et les populations pour leur soutien aux idéaux du CNSP, comme l’atteste la grande mobilisation ayant caractérisé les différentes manifestations de soutien organisées dans la région.

Enfin, celui-ci a émis le vœu de voir la contribution de la région au fonds national de soutien à la lutte contre le terrorisme être à la hauteur de la réputation de la région. Maradi étant considérée comme la capitale économique de notre pays.

Garba Boureyma

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

La Zakat Al Fitr

Published

on

La zakat al-fitr est une forme spécifique de charité obligatoire pour les musulmans qui se donne à la fin du mois de Ramadan, avant la prière de l’Aïd al-Fitr. Son objectif principal est d’aider les personnes dans le besoin en leur fournissant de quoi subvenir à leurs besoins alimentaires en ce jour de fête.

Elle est généralement donnée sous forme de nourriture (comme des céréales ou des dattes) ou de son équivalent en argent. La quantité de zakat al-fitr est fixée en fonction d’une mesure spécifique appelée le « sa' », qui équivaut à environ 2,5 à 3 kg de nourriture de base par personne. Chaque musulman doit s’en acquitter pour lui-même et pour chaque membre de sa famille à charge.

Cette pratique a également une dimension spirituelle : elle permet d’expier les fautes mineures commises pendant le Ramadan et de purifier l’âme avant la célébration.

 

Au Niger, ce geste est honoré et très respecté par les fidèles musulmans. D’autres le font deux jours avant la fête mais la plus part le font à la veille conformément à beaucoup de Hadiths.

La zakat al-fitr apporte de nombreux avantages spirituels aux musulmans qui s’en acquittent :

Purification de l’âme : Elle permet d’effacer les petites erreurs ou fautes commises durant le mois de Ramadan et offre une opportunité de commencer une nouvelle période avec un cœur et une conscience apaisés.

Renforcement du lien avec Allah : En respectant ce devoir religieux, on montre son obéissance aux enseignements divins et son attachement aux valeurs de générosité et de solidarité.

Soulagement des cœurs : En aidant ceux qui sont dans le besoin, la zakat al-fitr permet de cultiver l’empathie, la gratitude et la compassion, renforçant ainsi un sentiment de paix intérieure et d’humilité.

Unifier la communauté : Elle contribue à établir une connexion entre les différentes couches de la société en partageant un esprit de fraternité et d’entraide.

De cette manière, la zakat al-fitr dépasse sa dimension matérielle pour devenir un acte de foi, de purification et de bienveillance envers autrui.

 

Continue Reading

Informations

Niger/Refondation : Quel avenir pour le patrimoine des partis politiques après leur dissolution ?

Published

on

Le sort du patrimoine des partis politiques dissous varie selon les lois en vigueur dans chaque pays. Dans certains États, les biens de ces partis sont récupérés par l’État, tandis que dans d’autres, ils peuvent être redistribués à des organisations affiliées ou liquidés selon des procédures spécifiques.

Au Niger, la situation reste incertaine. Dans une interview accordée à la Radio Wadata, Dr Atto Namaiwa, enseignant-chercheur à l’université de Tahoua, a souligné qu’il n’existe actuellement aucune règle claire concernant le patrimoine des partis politiques dissous, car l’État ne s’est pas encore prononcé sur cette question.

Dr Namaiwa rappelle que les partis politiques sont des associations de droit privé dont l’objectif principal est « la conquête et l’exercice du pouvoir politique ». Par conséquent, il précise que, « la gestion de leur patrimoine est, en principe, régie par leurs statuts, et l’État n’a pas d’emprise sur celui-ci ». Ainsi, chaque parti organise dans ses statuts les modalités de constitution, de gestion et de dissolution de son patrimoine. L’État, quant à lui, veille simplement à ce que leur financement soit légal, en s’assurant que les actifs de leur patrimoine soient sous le contrôle de la Cour des comptes.

Une question importante se pose alors : comment ces partis politiques pourront-ils régler les dettes qu’ils ont contractées, étant donné qu’il n’existe pas de règles spécifiques pour la liquidation des associations dissoutes, contrairement aux sociétés commerciales ?

Cette préoccupation s’accompagne également de celle du sort des employés qui perdent leur emploi. Cependant, selon l’enseignant-chercheur, « cela n’a pas vraiment d’incidence, car l’employeur peut mettre fin à tout moment au contrat des agents de son entreprise ».

Continue Reading

Informations

Kannywood : quand les femmes redéfinissent les contours du cinéma haoussa

Published

on

L’industrie cinématographique de Kannywood, qui domine le paysage audiovisuel du Nord du Nigeria, doit une grande partie de son succès aux femmes qui y jouent un rôle essentiel. Actrices, réalisatrices, productrices et scénaristes, ces femmes contribuent activement à la croissance et à l’évolution de ce secteur influent. Malgré les défis culturels et sociaux, elles repoussent les limites en racontant des histoires captivantes, en brisant les stéréotypes et en inspirant toute une génération.

Les femmes de Kannywood ne se contentent pas de jouer des rôles traditionnels ; elles s’imposent comme des figures de proue qui façonnent le récit cinématographique. Leur engagement ne se limite pas à l’écran, mais s’étend également à l’écriture et à la production, influençant ainsi les thèmes abordés dans les films. Ces artistes mettent en lumière des sujets importants tels que l’éducation, l’émancipation des femmes et les réalités sociales de la région, contribuant à un dialogue nécessaire sur ces questions.

Parmi ces figures emblématiques, on trouve Rahama Sadau, Hadiza Aliyu et Maryam Booth. Chacune d’elles a marqué l’industrie à sa manière et a ouvert la voie à de nombreuses autres femmes.

Rahama Sadau :

Rahama Sadau est incontestablement l’une des actrices les plus populaires et influentes de Kannywood, l’industrie cinématographique haoussa du Nigeria. Née le 7 décembre 1993 à Kaduna, elle s’est rapidement intéressée au monde du cinéma, nourrissant une passion qui la propulsera au sommet de cette industrie dynamique. Son parcours est marqué par des succès éclatants, mais aussi par des défis qui témoignent de la complexité de sa carrière.

Rahama Sadau fait ses débuts dans l’industrie cinématographique en 2013 avec son rôle dans le film « Gani ga Wane ». Ce premier pas lui ouvre les portes de Kannywood, où elle se distingue par son talent et sa polyvalence. En effet, elle ne se limite pas à la seule interprétation, mais s’illustre également comme réalisatrice et chanteuse. Sa capacité à jongler entre ces différents rôles témoigne de son engagement et de sa passion pour l’art.

Ce qui rend Rahama particulièrement unique, c’est sa capacité à évoluer au-delà des frontières de Kannywood. Elle est l’une des rares actrices nigérianes à avoir joué dans des films de Kannywood, en haoussa, mais aussi dans des productions de Nollywood, en anglais, et même dans des films de Bollywood, en hindi. Sa maîtrise de plusieurs langues, dont l’anglais et l’hindi, lui permet d’élargir son public et d’atteindre des sommets inédits dans sa carrière. Cette polyvalence linguistique fait d’elle une figure emblématique non seulement au Nigeria, mais aussi sur la scène internationale.

Cependant, le parcours de Rahama Sadau n’a pas été sans embûches. Elle a été confrontée à des controverses, notamment des déboires avec la justice de Kano. En raison de certaines de ses performances jugées inappropriées, elle a été bannie des studios de cinéma pour blasphème et comportement immoral. Ces incidents ont suscité des débats sur la liberté d’expression et les limites de l’art dans une société conservatrice. Malgré ces défis, Rahama a su faire preuve de résilience et de détermination, continuant à travailler sur des projets qui lui tiennent à cœur.

Sa popularité ne se limite pas seulement à ses performances à l’écran. Rahama Sadau est également une influenceuse sur les réseaux sociaux, où elle partage des moments de sa vie personnelle et professionnelle avec ses millions de fans. Sa présence en ligne lui permet de créer un lien fort avec son public, qui apprécie non seulement son talent, mais aussi sa personnalité authentique. Elle utilise également sa plateforme pour aborder des questions sociales et encourager les jeunes à poursuivre leurs rêves, quel que soit le contexte.

En somme, Rahama Sadau est une figure emblématique de Kannywood, dont le parcours est marqué par des succès retentissants et des défis personnels. Son talent, sa polyvalence et sa résilience font d’elle une source d’inspiration pour de nombreux jeunes, tant au Nigeria qu’au-delà. Elle continue de laisser une empreinte indélébile dans l’industrie cinématographique, prouvant que, malgré les obstacles, la passion et le dévouement peuvent mener à l’excellence. Rahama Sadau est sans conteste une étoile montante qui continuera à briller dans le ciel du cinéma nigérian et international.

Hadiza Aliyu Gabon :

Née le 1er juin 1989 à Libreville, au Gabon, Hadiza Aliyu, plus connue sous le nom de Hadiza Gabon, a su conquérir le cœur du public nigérian en s’installant au Nigéria pour poursuivre sa passion pour le cinéma. Très rapidement, elle s’impose comme l’une des actrices les plus en vue de Kannywood, le cinéma en langue haoussa.

À seulement vingt ans, Hadiza devient la coqueluche du cinéma haoussa, période durant laquelle elle se distingue par son talent exceptionnel et sa capacité à incarner des personnages variés et complexes. Entre 2010 et 2014, elle reçoit plusieurs distinctions qui témoignent de son impact dans l’industrie cinématographique. En 2013, elle remporte le Prix de la meilleure actrice en langue haoussa aux Best of Nollywood Awards, suivi en 2014 par le Prix de la meilleure actrice aux Kannywood MTN Awards. En 2016, elle est honorée du titre de meilleure actrice de langue haoussa aux African Hollywood Awards.

Au-delà de ses succès artistiques, Hadiza Gabon utilise sa notoriété pour aborder des questions sociales importantes. Elle s’engage activement en faveur des droits des femmes et souligne l’importance de l’éducation, utilisant sa plateforme pour sensibiliser le public à ces enjeux cruciaux. Son travail ne se limite pas à divertir ; il éduque et inspire également, faisant d’elle une figure emblématique du cinéma africain.

Aujourd’hui, Hadiza Gabon est reconnue non seulement pour ses performances remarquables, mais aussi pour son engagement social, faisant d’elle une actrice à suivre de près dans les années à venir.

Maryam Booth :

Maryam Ado Mohamed, plus connue sous le nom de Maryam Booth, est née le 28 octobre 1993 à Kano, au sein d’une famille profondément ancrée dans le monde du divertissement. Actrice et mannequin, elle s’est rapidement imposée comme une figure emblématique du cinéma de Kannywood, le secteur cinématographique en langue haoussa.

Entourée de frères et sœurs, de cousins, d’une tante et d’une mère tous liés à l’industrie du cinéma, il était naturel pour Maryam de s’orienter vers cette voie dès son plus jeune âge. Sa passion pour le septième art l’amène à débuter sa carrière très tôt, et c’est en 2008 qu’elle se fait connaître du grand public en jouant le rôle principal dans le film « Dijangala », réalisé par Ali Nuhu.

Depuis ses débuts, Maryam Booth a su se forger une carrière impressionnante, apparaissant dans une centaine de films. Son talent et son dévouement sont récompensés en 2020 lorsqu’elle remporte le trophée de la meilleure actrice dans un second rôle aux Africa Movie Academy Awards pour sa performance dans le film à succès « The Milkmaid », réalisé par Desmond Ovbiagele. Ce prix marque une étape importante dans sa carrière et souligne son potentiel en tant qu’actrice.

En 2023, Maryam Booth continue de briller en partageant les rôles principaux avec Rahama Sadau, une autre étoile montante du cinéma de Kannywood, dans le film « The Two Aishas ». Ce projet prometteur témoigne de son engagement à explorer des rôles variés et à contribuer à l’évolution du cinéma haoussa.

Aujourd’hui, Maryam Booth est reconnue non seulement pour son talent d’actrice, mais aussi pour son influence croissante dans l’industrie du divertissement. Son parcours inspire de nombreux jeunes, et elle continue d’être une figure emblématique du cinéma africain.

Continue Reading

Récentes