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Agadez

Braquage de bus à Agadez : Plus de 6 kg d’or arrachés aux passagers

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6,5 kg d’or d’une valeur estimée à plus de 200 millions de Fcfa, 800 000 Fcfa d’argent liquide et plusieurs téléphones portables de types Android emportés. Tel est le triste bilan du braquage d’un bus d’une société de transport de passagers de la place, en partance pour Niamey, ce jeudi 29 septembre 2022.

Le bus en question, qui appartient à la compagnie de transport de voyageurs SONITRAV a été intercepté à 47 km d’Agadez, sur l’axe Agadez/Tahoua, tôt le matin, par 8 personnes armées à bord de 2 véhicules Pick-up.

Selon le procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance d’Agadez, M. Moctar Henri Martin, les biens pris sur les passagers ne seraient qu’accessoires et leur cible principale serait bien l’or qui était transporté dans le véhicule, quasi clandestinement.

Pour preuve, selon ce dernier, en rentrant dans le bus, les assaillants auraient directement ciblé les trois orpailleurs à qui ils ont demandé de sortir l’or qu’ils transportaient. Ce qui suppose, poursuit-il, « qu’ils étaient au courant que de l’or était en train d’être acheminé d’Agadez à Niamey et qu’ils n’ont fait que suivre les personnes en question ».

Des poursuites seraient engagées et une enquête est ouvertes a annoncé le procureur, mais d’ores et déjà, les premières constations démontrent que les assaillants seraient revenus vers Agadez.

Dans ce cas précis et en ce qui concerne cette forme de banditisme, le Procureur Moctar Henri Martin a appelé les populations à la vigilance tout en appelant à la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Nous demandons aux populations qui sont au courant des activités de ces malfrats de les porter à la connaissance des autorités compétente, parce que, « voyez vous, il y a des complicités et il y a beaucoup de complicité dans le cadre de ce banditisme et ces complices ne peuvent pas être démaqués, tant que la population n’accepte pas de collaborer sincèrement avec les FDS et avec toutes les autorités compétentes », a-t-il estimé.

Il a également lancé un appel à l’endroit des orpailleurs afin qu’ils cessent de convoyer de l’or dans les bus. Il les a appelés notamment à choisir des moyens plus surs comme l’avion, Agadez bénéficiant d’une desserte régulière.

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Agadez

Agadez : plusieurs dizaines de combattants armés déposent les armes

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Plusieurs dizaines de combattants de la coalition des fronts armées FPL/MJRM ont déposé les armes ce mercredi 27 novembre 2024. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région d’Agadez, le général de brigade Ibrah Boulama, dans l’enceinte du gouvernorat de la région.

En prenant la parole au cours de cette cérémonie, le général de brigade Ibrah Boulama a d’abord tenu, au nom du Chef de l’État, le général de brigade Abdouramane Tiani, président du CNSP, et au nom de l’ensemble du gouvernement, à féliciter et à remercier ces derniers, « pour cet acte hautement patriotique et pour avoir pris le chemin de la paix, le chemin de la réconciliation nationale ».   

D’ores et déjà, a annoncé celui-ci, toutes les dispositions seront prises pour que tous ces combattants démobilisés puissent suivre le processus de Démobilisation, Désarmement, Réhabilitation et Désarmement (DDRR). Processus qui sera conduit de bout en bout et qui arrivera à son terme d’ici quelques mois, devait-il assurer.

Et celui-ci d’en appeler à tous les autres groupes, du Kawar, du Niger, et au-delà, de l’espace AES, à suivre l’exemple de ces désormais ex combattants. Il les a, en outre, à revenir à la raison pour « …construire cet espace dans la paix, la sécurité et la souveraineté de nos États ».

Profitant de cette occasion, le général Ibrah Boulama a lancé un appel aux ravisseurs du préfet de Bilma et ses collaborateurs, à rejoindre le train de la réconciliation nationale en relâchant ces derniers et en adhérant à cette dynamique de paix enclenchée.

Il faut noter qu’au cours d’une cérémonie similaire, qui s’est déroulée le 11 novembre dernier, toujours au gouvernorat de la région d’Agadez, plusieurs combattant du FPL avaient rendu les armes pour répondre à l’appel des autorités nigérienne et pour adhérer pleinement au processus de paix.

Wadata Radio 107.4Mhkz Niamey

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Agadez

Agadez : Le noyau historique de la vieille ville menacé par les pluies

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Suite aux fortes pluies enregistrées dans la commune d’Agadez, un amer constat se dégage. En effet, plusieurs maisons et murs se sont effondrés dans le centre historique de la ville d’Agadez communément appelé « vieille ville » et qui est composé de onze anciens quartiers que sont Katanga, Obitara, Amdit, Hougberi, Founamé, Amarewat, Akanfaya, Oumourdan Magas, Oumourdan Nafala, Agargarin Saka et Oungoual Bayi.

Dans ces quartiers, des maisons chargées d’histoire datant pour certaines du 11ème siècle sont tombées ou sont sur la voie de l’être. Une conséquence du cumul de pluviométrie enregistré du 27 août au 4 septembre 2024 qui a sérieusement touché le noyau historique d’Agadez inscrit, rappelons-le, sur le registre du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, le 22 juin 2013 lors de la 37ème session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO tenue à Phonom Penh, au royaume du Cambodge.

L’un des critères ayant guidé cette inscription au patrimoine mondial est la reconnaissance de l’ingéniosité de l’architecture traditionnelle et de l’originalité des monuments de la vieille ville d’Agadez. Avec le temps et le changement climatique aidant, l’entretien régulier de ces sites constitue un grand défi pour les populations d’Agadez qui sont pour la plupart dans la précarité.

Même la célèbre mosquée Emiskinine n’a pas été épargnée puisque ses grands supports en terre ont été ravinés par les eaux. “ Des travaux de réhabilitation s’imposent au plus vite” a conclu le gouverneur d’Agadez Ibra BOULAMA lors de sa visite sur les lieux.

Pour le muezzin de la mosquée, “ voyez-vous, ce n’est pas facile pour nous de protéger ces maisons ! Son Altesse le Sultan de l’Aïr Elh Oumarou IBRAHIM fait de son mieux pour protéger ces sites, mais avec ces pluies torrentielles auxquelles nous ne sommes pas habitués, il faut franchement un travail de grande ampleur. L’UNESCO doit nous aider pour leur conservation.”

Ce même cri de détresse émane aussi de plusieurs chefs de quartiers qui constituent le noyau de la vieille ville, “ nous faisons face à un véritable défi de conservation de ces maisons et sites historiques. Nous n’avons pas les moyens de le faire seuls”, ont-ils reconnu.

Interrogé par Aïr info, M. Ali SALIFOU, Conservateur de la vieille ville d’Agadez atteste que “ des actions de restauration et de réhabilitation ont été menées par le Ministère chargé de la Culture, la Commune urbaine d’Agadez, les ONG et associations, les bonnes volontés mais sont insuffisantes car le site est très vaste et les habitations et monuments sont vieillissants car datant pour certains de plusieurs siècles.” Pour lui, “le véritable défi aujourd’hui pour le site est le changement climatique qui impacte négativement l’architecture en terre crue.”

Devant cette menace, l’alerte a été donnée nous a confirmé le conservateur. “ juste après ces pluies, nous avons saisi le niveau central afin d’informer l’UNESCO. Et nous avons aussi informé certains réseaux œuvrant dans le domaine du patrimoine culturel pour prendre des mesures idoines”.

Ce que confirme le commandant Assarid ALMOUSTAPHA, administrateur délégué de la commune d’Agadez pour qui ces pluies constituent “ une menace potentielle pour l’ensemble des habitations en terre et surtout les principaux monuments.” “ C’est pourquoi nous devons tous, autorités administratives, coutumières et religieuses, partenaires techniques et financiers (PTF), bonnes volontés …., nous mobiliser dans un élan de solidarité pour sauver ces sites de l’effondrement en un mot de la disparition”.

Nous apprenons ces derniers jours qu’un inventaire des monuments à risque est en train d’être dressé en collaboration avec les comités de conservation et de veille des onze quartiers.

Il est urgent après cet inventaire de ne point perdre du temps pour lancer la réhabilitation de ces sites historiques. Ils sont notre trésor commun. Pas seulement d’Agadez ou du Niger mais de l’humanité toute entière. Et c’est bien possible de conjurer ce triste sort, il faut juste des moyens mais aussi et surtout de la volonté.

Ibrahim Manzo Diallo

Aïr-Info Agadez

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Agadez : le ministre des mines décidé à mettre de l’ordre dans le secteur minier

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À l’issue d’une visite de travail qu’il a entamé dans la région d’Agadez, le 2 mai dernier, le ministre des Mines, le Commissaire-colonel Ousmane Abarchi, a fait cas, ce 14 mai 2024, des constats faits sur le terrain par lui-même et la délégation qui l’accompagne, tout en réitérant la ferme intention du gouvernement, de mettre de l’ordre dans le secteur des mines, un secteur essentiel pour l’économique du Niger.
À l’entame de cette visite le ministre Ousmane Abarchi et sa délégation se sont rendus dans un premier temps au niveau des structures sous tutelle. En l’occurrence la Direction régionale des mines d’Agadez, la direction départementale d’Arlit et l’École des Mines de l’Aïr (EMAIR). La délégation ministérielle s’est ensuite rendue sur les sites industriels de la région. La SONICHAR, le site de la SOMIDA, le site de GOVIEX, le site d’IMOURAREN SA, le site d’exploitation de la SOMAÏR, le site en réhabilitation de la COMINAK et le site de la SOMINA à Azélik.
Dans l’ensemble, le ministre a noté que les travaux d’exploitation se déroulaient normalement, à quelques exceptions près, au niveau des différents sites en activité.
À ce niveau, un certain nombre de constats ont été faits par la délégation ministérielle. Elle a notamment constaté que sur les différents sites industriels, le non redémarrage injustifié de plusieurs projets, malgré la reprise du cours de l’uranium ; la faible représentativité de l’État dans la gouvernance de ces sociétés minières ; la faible contribution de ces sociétés minières aux ressources de l’État ; le nom respect des dispositions relatives au contenu local et à la protection de l’environnement.
La mission a également fait le tour des sites d’exploitation artisanale et à petite échelle de la région. Notamment les sites de traitement d’or d’Agadez et de Guidan Daka à Arlit sur lesquels, selon le ministre, aucune recette minière n’est réalisée au profit de l’État.
La mission a visité le site de la société SOS, qui est la plus grosse société de la région, avec quelques 200 employés directs et qui tend vers la production industrielle. Plusieurs autres exploitations du même type ont été visitées par la délégation ministérielle qui en a profité pour discuter avec les orpailleurs et autres exploitants des environs qui œuvrent pour la plupart dans l’informel. Sans autorisation du ministère des Mines.
Les sites de Faso et Tabelot ont particulièrement retenu l’ attention du ministre des Mines. Faso où l’un des deux sites, dont le permis d’exploitation appartient à des Chinois, est désormais fermé depuis le 1er mai et pour cause, plusieurs animaux qui ont bu les eaux contaminées par les produits chimiques rejetés par l’exploitation ont été retrouvés morts.
L’autre cas évoqué est le site de Tabelot. Un site de traitement de minerais d’or, qui n’a jamais été reconnu par l’administration des mines. Selon le ministre, le site a été installé par l’ancien maire de Tabelot qui percevait tous les droits et taxes à son profit. Selon lui, des dispositions seront prises pour régulariser cette situation, qui est fréquente dans les municipalités de la région.
Insuffisance des déclarations de production, qui entraine un manque à gagner pour l’État ; exploitation informelle de certains sites ; recouvrement des taxes minières par certaines municipalités ; manque d’équipements de protection individuels pour les travailleurs ; utilisation abusive, non encadrée, des produits chimiques, avec des conséquences sur l’environnement, tels sont les maux dont souffre le secteur minier dans la région d’Agadez, devait constater le ministre Abarchi au terme de sa présentation.
D’ores et déjà, des dispositions seront prises pour remédier à toutes ces situations dommageables pour l’économie du pays, de manière générale. « Nous avons discuté avec les détenteurs de titres miniers qui ont réitérer leur intention de collaborer avec l’administration des mines pour mettre l’État dans ses droits », devait conclure ce dernier.

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