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Chronique

Tiecoura vous parle 4

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Mes chers concitoyens, pour notre sujet de causerie d’aujourd’hui, j’ai trouvé nécessaire de vous parler d’une situation ; que chaque Nigérienne et Nigérien ne doive pas perdre de vue. Avec l’évolution, les Nigériens ne sont pas à l’abri de la consommation. Je veux dire que, les Nigériens sont de grands consommateurs de produits qui proviennent surtout de l’extérieur.

Actuellement, je vous fais remarquer que, pratiquement tous les produits que les Nigériens utilisent dans leur vie quotidienne comme : le sucre, l’huile, le lait, le riz, les pâtes alimentaires, le savon …nous viennent de l’extérieur. Moi, Tiecoura qui voit comment d’autres pays évoluent, je vous dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le Niger. Pour ceux qui ont oublié ou qui ne le savent pas, notre premier président Diori Hamani, avant qu’il ne soit renversé par un coup d’Etat en 1974 ; avait mis en place plus d’une centaine d’unités industrielles dans divers domaines. Des unités industrielles, qui si, elles avaient été bien gérées, allaient faire le bonheur des Nigériens aujourd’hui.

Moi, Tiecoura, j’ai de la peine, je vous dis. J’ai assisté avec mes compatriotes à la disparition progressive de plusieurs unités industrielles. Dans les années 1980, existait encore dans notre pays des industries comme Sonia qui fabriquait du biscuit, l’usine Bata confectionnait de jolies chaussures, la SPCN usinait du savon pendant qu’il y avait une usine qui confectionnait des piles qu’on appelait Wonder, l’ENITEX qui produisait des pagnes, sans oublié la BRANIGER qui a été radiée sous cette ère de la renaissance. Présentement, qu’avons-nous en termes d’industries qui fonctionnent encore dans notre grand pays, le Niger ? Vous allez sans doute me répondre, rien, c’est le désert industriel. Et, sur ce point les citoyens de Niamey, sont conscients que la zone industrielle de la Capitale n’existe que de nom.

Je vous invite moi, Tiecoura à aller voir de vous-même à quoi ressemble cette zone industrielle de Niamey. Je vous préviens d’avance que vos cœurs se serreront de chagrin a la vue d’anciennes usines qui sont tombées en ruines. Alors, je me demande, qu’a fait la renaissance pour redorer le blason de notre tissu industriel ? L’effort de la renaissance en ma connaissance a été insignifiant. A part la cimenterie de Malbaza qui a été rénovée, rien de nouveau n’a été installé. Pourtant, l’ex président Issoufou Mahamadou a fait des pieds et des mains pour que la zone de libre-échange soit établie ; pendant que l’industrialisation est au point mort chez nous. Et, entre temps,  des milliards, qui pouvaient servir à créer ne serait-ce qu’une usine de fabrication de sucre ; ont été volés au ministère de la défense.

Réfléchissez mes concitoyens, ça ne va pas du tout dans ce Niger, maladroitement dirigé par la renaissance. J’ai tellement de la peine que je m’arrête ici, tout en espérant que le président Bazoum Mohamed ; travaillera à mettre en place une usine de fabrication de verre. Car, le sable, nous en avons  beaucoup.

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Chronique

Tiecoura vous parle 10

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Mes chers concitoyens, aujourd’hui, je vais vous parler de courtoisie et du vivre ensemble. C’est remarquable, notre capitale Niamey, devient de plus en plus grande. En l’espace de quelques années, de nouveaux quartiers ont été implantés. Qui dit extension des quartiers, dit accroissement de la population .C’est vrai, dans notre capitale, la densité en termes d’individus a augmenté. Et, Niamey n’est pas une ville où il faut venir s’assoir à ne rien faire. Certes, Moi, Tiecoura j’ai constaté qu’il y a des individus qui sont paresseux qui n’aiment pas travailler et qui remettent leur sort a la providence. Mais, je sais aussi qu’il y a énormément de gens qui chaque matin que Dieu fait se bousculent pour aller travailler. Car un adage dit « lève-toi et le ciel t’aidera ».

Je vous dis, il faut le voir, le matin, comment les niaméens courent les uns et les autres pour se rendre sur leurs lieux de travail. On a l’impression qu’entre 6 heures  et 8 heures du matin, que les gens qui travaillent sortent en même temps pour converger vers le centre-ville. C’est en ce moment que s’observe énormément de désagréments dans la circulation. A Niamey, il n’y a pas à redire, le nombre de voiture et de motocyclettes ne fait que grandir. Et, je vous dis, en tant que grand observateur du comportement des citoyens ; j’ai relevé des attitudes qui ne doivent pas se voir dans une capitale. Oui ! Etre dans la circulation à Niamey demande beaucoup de prudence, qu’on soit à pied, à vélo sur une moto ou dans une voiture. Pour cause, abondamment de gens ne respectent pas le code de la route. Souvent, je vois des piétons qui se permettent de marcher sur des voies goudronnées qu’empruntent les voitures au risque de se faire écraser.

Concernant les conducteurs de voiture on a l’impression qu’ils sont toujours pressés et les limitations de vitesse pas toujours respectées. Ce qui, dans la plupart des cas, est à l’ origine d’accidents insensés qui surviennent quotidiennement dans notre capitale. Je vous fait la confidence. Un jour causant avec un Américain de passage dans notre pays, je lui ai demandé ces impressions sur notre façon de vivre. Voilà ce qu’il m’a dit « si les Nigériens changent leurs comportement dans la circulation, le pays va se développer ».Que voulait dire cet Américain ? Eh bien, il voulait dire qu’il a constaté que les Nigériens sont nerveux, indisciplinés et discourtois dans la circulation routière. Quand j’ai réfléchie ; je me suis dit Wallaye ! Cet Américain a raison de faire la relation entre le comportement des gens  dans la circulation avec le développement du pays. Aussi, moi Tiecoura le sahélien progressiste, je demande à mes concitoyens de revoir leurs façons de se comporter les uns avec les autres. Des vertus comme la gentillesse, le sens de la discipline, le respect de la loi, donc du code de la route doivent être améliorés. Le vivre ensemble commande de respecter la liberté des autres. Aussi, je vous laisse réfléchir sur la formule qui dit « ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui ».

 

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Tiecoura vous parle 9

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Mes chers concitoyens, pour notre conversation d’aujourd’hui, je vais vous parler d’un aspect qui occupe une place importante dans notre vie de tous les jours. Il s’agit de la télévision. L’histoire de la télévision dans notre pays est particulièrement intéressante. Dans les années 1980, la seule télévision qui émet et diffuse des programmes est la télévision nationale, qu’on appelle télé sahel.  Dans ces débuts, la télévision dans notre environnement était un objet de luxe. Oui ! En ces temps on ne trouvait pas de postes téléviseurs chez n’importe qui. La télévision était seulement présente chez certains fonctionnaires de l’Etat ou chez certains nantis.

Moi, Tiecoura et comme beaucoup de Nigériens qui ont été témoins de cette période, nous nous rappelons de la curiosité des populations envers la télévision. Il fallait voir le spectacle, au moment ou s’était seulement télé sahel qui était disponible ; les gens pouvaient s’agglutiner devant les rares postes téléviseurs qu’ils trouvaient du début du programme jusqu’à la fermeture de l’antenne sans bouger.  Cela se justifiait, car au commencement, télé sahel offrait une panoplie de programmes qui participaient à l’éducation et au divertissement des téléspectateurs. Moi, Tiecoura, j’aimais particulièrement une émission de télé sahel qui s’appelait « camera au village » qui était animée par Hadiza Augustin et qui faisait découvrir aux Nigériens la vie des villageois.

Cependant, les choses n’étant pas statiques, à la faveur de la conférence nationale de 1991, la libéralisation de l’espace médiatique de notre pays est arrivée. En plus de la télévision nationale, d’autres télévisions privées ont été créées. Et, je vous le dis, comme je vois l’évolution de la télévision dans notre grand pays, ce n’est pas intéressent ce qui est en train de se passer. Pour cause, notre télévision nationale a progressivement perdu de son prestige. Ces programmes ne sont  plus alléchants comme auparavant. Une sorte de sècheresse et de désorientation a gagné la programmation de télé sahel. Les films qu’elle diffuse ne sont pas attrayants, pendant que les films documentaires qui éduquent se font rares. Le comble de l’inacceptable, je l’ai vécu tout récemment ou j’ai suivi un journal de télé sahel qui avait fait plus de deux heures. Voyant cela, j’ai compris pourquoi, une grande partie de nos populations n’ont plus le courage de suivre les programmes de télé sahel.

Alors, je me suis posé la question suivante :à quoi bon continuer à prélever de l’argent aux gens, par le biais des factures de la Nigelec qui est ensuite reversé à l’ORTN, et qu’au final le service offert est de mauvaise qualité ?Moi, Tiecoura qui n’aime pas l’injustice ,proclame que l’utilisation de cet argent alloué a l’ORTN par le biais des factures de la Nigelec doit être revu et corrigé. Et pour être juste, je vous dis que ce n’est pas seulement à l’ORTN que ça ne va pas. Même au niveau des télévisions privées qui sont en place, les programmes ne sont pas des plus accrocheurs. Ce qui m’amène à me demander à quoi peut bien servir le conseil supérieur de la communication de notre pays, s’il ne peut pas mettre de l’ordre dans le cafouillage de nos télévisions ? Je m’arrête là pour aujourd’hui, tout en vous promettant de revenir encore sur le sujet qui concerne nos télévisions nationales.

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Tiecoura vous parle 8

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Mes sœurs, frères et parents, pour notre conversation d’aujourd’hui, je vous propose de parler des médias Nigériens, tant du public que du privé. Moi, Tiecoura le berger peul qui aime trop ses vaches, accorde aussi une grande importance aux informations. Dans mon entendement de peul, des citoyens modernes doivent s’informer sur la situation politique, économique et culturelle du pays. Qu’est-ce qui permet d’avoir accès aux informations ? Vous allez me répondre, ce sont les médias, qu’ils soient de la presse écrite, de l’audiovisuel et de l’internet. Je vous dirais que je suis d’accord avec vous. Remarquez que notre grand pays, le Niger a connu une véritable révolution au sortir de la conférence nationale souveraine de 1991, en ce qui concerne le développement du monde médiatique. En plus de l’ORTN, de l’ONEP, de l’ANP, une multitude de médias privés ont vu le jour. Aujourd’hui, les radios et télévisions privées, plus les journaux presse écrite sont à foison dans notre paysage.

Cependant, la question qui mérite réflexion est la suivante : tous ces médias tant publics que privés remplissent-ils correctement le rôle qui leurs ait assigné ? Informent-ils, éduquent-ils et distraient-ils comme il le faut les populations ? Les gens qui travaillent dans ces médias sont-ils dans des bonnes conditions d’exercice de leur métier d’hommes de médias ? Commençons d’abord par la télévision nationale. Moi, Tiecoura je vous dis que cette télé sahel n’est plus celle des années 1980, dont on aimait regarder les programmes. Notre télévision nationale, surtout avec le régime de la renaissance apparait actuellement comme un organe de propagande au service des dirigeants en place. Plus on avance plus les programmes de télé sahel perdent en qualité. Je ne sais pas ce qui se passe dans les têtes des responsables de cet office, mais force est de constater qu’ils ont vraiment besoin de recyclage. Pour ce qui concerne les radios et télévisions privées, ce qui m’intrigue, c’est surtout la mauvaise utilisation du français. Vous allez certainement me demander. Notre bon ami Tiecoura, pourquoi veux tu que des journalistes te parlent un français impeccable, alors que cette langue n’est pas celle de leurs parents ? Je vous réponds que la n’est pas la question. N’oubliez pas que le français est notre langue officielle, donc de travail. Tous ce que je demande aux journalistes, qu’ils soient du public ou du privé, c’est de nous aligner des phrases correctes. Des phrases avec un sujet, un verbe et un complément.

Moi, Tiecoura, je vous dis, je suis ami avec beaucoup de journalistes qui travaillent pour le public et pour le privé. Avec mes amis journalistes du privé, c’est après les discussions que j’ai eu avec eux ; que j’ai compris pourquoi certains parlent un français à l’envers, dans leur façon de traiter les informations qu’ils nous donnent. Dans le privé, mes amis journalistes souffrent énormément. Figurez –vous  que ces journalistes, cameramen, réalisateurs et monteurs du privé son très mal payer. Les salaires qu’ils gagnent font pitié au point de vous faire pleurer. Pour cause, les radios et télévision privée font des salaires qui n’excèdent pas le plafond de 100.000 FCFA par mois à leurs agents. Alors, je vous pose la question. Comment voulez-vous avoir des travailleurs performants avec des salaires de misères ? Renseignements pris davantage, je me suis rendu compte que ce sont les promoteurs des médias privés qui ne jouent pas franc jeu. Oui ! Ces promoteurs du privé profitent de l’absence d’une convention collective régissant les métiers des médias tant public que privé ; pour exploiter leurs agents d’une manière outrancière. Pendant que les promoteurs des médias privés s’enrichissent, leurs agents vieillissent prématurément, du fait de l’énorme précarité dans laquelle ils sont. Moi, Tiecoura le peul berger, je sais que vivre à Niamey n’est pas une chose facile. Car, la vie que ce régime de renaissance n’a pas améliorée est très coûteuse.

 

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