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Journées scientifiques à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UAM : répondre aux enjeux économiques et sociétaux par la recherche et l’innovation  

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Les activités entrant dans le cadre de la 2ème édition des Journées scientifiques de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) ont été officiellement lancées ce mardi 11 novembre 2025, par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou.

Cette édition, placée sous le thème : « Innovation en sciences et techniques comme vecteurs de développement socio-économique dans un contexte de défis globaux », verra ses activités se dérouler sur quatre jours.

Le Président du comité d’organisation, le Pr Saley Bisso, doyen de la faculté, a souligné que ces journées représentent une occasion unique pour rassembler chercheurs, étudiants et professionnels, favorisant ainsi les échanges d’idées et la création de collaborations fructueuses.

De son côté, le Recteur de l’Université, Pr Moussa Baragé, a salué cette initiative et les efforts déployés par la Faculté des Sciences et Techniques pour offrir des formations scientifiques de qualité aux étudiants. « L’objectif ultime est de faciliter l’adoption, l’adaptation et l’application des avancées technologiques dans divers contextes, afin d’améliorer la productivité, l’innovation et le développement économique », a-t-il affirmé.

Dans son mot de lancement, le ministre Mamadou Saidou a qualifié ces journées scientifiques de « belles initiatives qui doivent inspirer les autres facultés ». Il a également encouragé la Faculté des Sciences et Techniques à poursuivre ses efforts de vulgarisation des recherches, soulignant ainsi l’importance de transformer les résultats scientifiques en applications concrètes au service de la société.

Par Jordan

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Retour du criquet sur les marchés de Niamey : Une tradition culinaire remise au goût du jour

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Ils font leur grand retour sur les marchés de la capitale et dans les assiettes des Nigériens : les criquets, une source nutritive ancestrale, redeviennent très prisés à Niamey, notamment au marché de Katako, épicentre de leur commerce.

Selon le Réseau National de la Chambre d’Agriculture du Niger (RECA), deux variétés principales sont commercialisées : le « Kahoda », criquet rouge très apprécié, et le « Gozaro ». Les prix varient selon la taille et la qualité. Ainsi, selon le RECA, le sac de 100 kg se vend entre 20 000 et 25 000 F CFA (contre 30 000 à 35 000 F les années précédentes) tandis que la mesure (tia) de Kahoda se vend entre 600 F et 700 F CFA.

Il faut noter que d’un point de vue nutritionnel, les criquets sont deux fois plus riches en protéines que la viande rouge. Ils apportent les 9 acides aminés essentiels à l’organisme. Un avantage rare pour une source de protéines animale.

Ils sont également :

  • Riches en sels minéraux (fer, calcium, zinc, phosphore, magnésium) ;
  • Fournisseurs d’acides gras essentiels ;
  • Chargés de fibres, notamment la chitine, bénéfique pour la santé intestinale ;
  • Capables de réduire l’inflammation et de favoriser la croissance des bonnes bactéries intestinales.

En outre, l’élevage de criquets est écologiquement plus durable que celui du bétail. Il produit moins de gaz à effet de serre, moins de consommation d’eau et une meilleure conversion alimentaire.

La consommation de criquets n’est pas nouvelle au Niger. Elle s’inscrit dans une tradition culinaire locale, aujourd’hui redynamisée par les enjeux de santé et préservation de l’environnement.

Par Jordan

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Télémédecine au Niger : Quatre projets de digitalisation qui vont transformer le système sanitaire

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Le 6 novembre 2025, quatre projets innovants de digitalisation du système sanitaire nigérien ont été officiellement présentés au Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi. Ces initiatives, soutenues par le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Adji Ali Salatou, visent à moderniser le système de santé au Niger.

Les projets incluent deux applications développées par les startups nigériennes, Medic RDV et Medic Pharma, ainsi qu’un Système de Gestion Hospitalière (SGH). La télédermatologie est également mise en avant avec un projet nommé « e dermato », élaboré par l’Agence Nationale pour la Santé Informatique (ANSI) du Niger.

Medic-rdv (www.medic-rdv.com), présentés par Bello Daouda, Directeur de Vision IT, est une plateforme qui a pour vocation de facilité la prise de rendez-vous auprès des professionnels de santé. Pour sa part, medic-pharma devrait faciliter la connexion entre patients et pharmacies, rendant les services pharmaceutiques plus accessibles.

Ismael Oudou Mossi, Directeur d’IDEA (Inter Distributeur Europe Afrique) Technologie, a présenté pour sa part, un Système de Gestion Hospitalière à double fonctionnalité (en ligne et hors ligne). Une solution qui devrait permettre une gestion hospitalière entièrement numérique, allant de l’enregistrement des patients aux consultations médicales, tout en s’adaptant aux zones rurales à faible connectivité.

Le projet « e dermato », présenté par Issaka Harouna, Directeur Accès Universel et Gestion des Projets à ANSI Niger, vise à simplifier les consultations dermatologiques à distance. Il permet une interaction directe entre patients et dermatologues, incluant le suivi de l’état de santé des patients.

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a vivement salué les initiatives de ces startups locales, soulignant leurs contributions significatives à l’amélioration des soins de santé. Conscient de l’importance croissante du numérique dans ce secteur, il a annoncé la création d’une Direction e-santé au sein de son ministère, en vue de promouvoir la télémédecine au Niger.

Par Jordan

 

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Niamey : les acteurs de la chaîne pénale en formation sur les violences basées sur le genre

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Les acteurs de la chaîne pénale à savoir : les magistrats, les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) et les leaders religieux sont en atelier de formation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) à Niamey, ce 5 novembre 2025.

C’est le Service Central de Protection des Mineurs et des Femmes (SCPMF), en collaboration avec l’Organisation Internationale de Droit du Développement (IDLO) Niger qui organisent cet atelier d’échanges et de formation avec les acteurs de la chaîne pénale et les leaders religieux.

Dans son discours de bienvenue, le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale (DGA/PN), le Commissaire Général de Police Ousmane Manzo, a indiqué que ces violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles, portent atteinte à la dignité humaine et aux droits fondamentaux de l’être humain. Face à cette situation, il est crucial de renforcer les capacités professionnelles et opérationnelles.

La Coordonnatrice du Programme IDLO, Mme Daouda Insa Fati a, quant à elle, précisé que la mise en œuvre de cette activité, inscrite dans le plan d’actions de l’IDLO, s’aligne parfaitement sur les priorités nationales.

En améliorant la prise en charge des dossiers des femmes et des filles au sein de la chaîne pénale et en particulier dans les services concernés, cette formation enregistrera sans nulle doute un impact positif.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Ousmane Beido qui préside la cérémonie, a, dans son mot d’ouverture, souligné que les violences basées sur le genre, sous toutes leurs formes, représentent non seulement une violation des droits humains, mais également un obstacle majeur à la paix sociale, à la stabilité et au développement.

Ces violences frappent de manière disproportionnée les personnes vulnérables et, indirectement, l’ensemble de la société.

Leurs impacts, sont souvent irréversibles et marquent profondément l’avenir des victimes.

Par Jordan

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