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Clôture de la première session du COSPEN : Le Président de la République dévoile sa vision pour l’avenir nucléaire du Niger

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Le Général d’Armée, Abdourahmane Tiani, Président de la République, Chef de l’État, a présidé ce 27 août 2025, au Palais de la Présidence, la cérémonie officielle de clôture de la première session du Comité d’Orientation Stratégique pour le Programme Électronucléaire (COSPEN).

Ouverte le 12 août dernier, cette session inaugurale marque une étape majeure dans la vision stratégique du Niger visant à intégrer l’énergie nucléaire civile comme pilier fondamental de sa politique énergétique. Aussi, deux semaines durant, les membres du COSPEN ont mené une réflexion approfondie sur les enjeux, les opportunités et les conditions de mise en œuvre d’un tel programme, en tenant compte, à la fois, des impératifs de souveraineté énergétique, de développement durable et de sécurité nationale.

Un engagement fort pour une transition énergétique souveraine

En clôturant les travaux, le Président de la République a salué la qualité des échanges et des propositions issues de cette première session. Il a réaffirmé la volonté des plus hautes autorités de faire de l’énergie nucléaire une alternative stratégique pour garantir au Niger une production énergétique stable, suffisante, et respectueuse de l’environnement.

Le Chef de l’État a en outre donné des orientations claires, visant à renforcer la coordination entre le COSPEN et le Comité Technique National pour le Programme Électronucléaire, afin d’assurer une mise en œuvre cohérente, efficiente et sécurisée du programme dans toutes ses dimensions — technique, réglementaire, institutionnelle et diplomatique.

Une vision tournée vers l’avenir

À travers cette initiative, le Niger entend capitaliser sur ses ressources nationales, notamment l’uranium, et affirmer sa souveraineté énergétique dans un contexte régional et mondial en pleine mutation. L’ambition du programme électronucléaire s’inscrit également dans le cadre des engagements internationaux du pays en matière de lutte contre le changement climatique, en misant sur une énergie propre, fiable et durable.

Le Président Tiani a enfin exhorté l’ensemble des acteurs impliqués à faire preuve de rigueur, d’expertise et de responsabilité, soulignant en ce sens, que le succès de ce programme dépendra de la synergie entre les institutions, les partenaires techniques, et le respect des normes internationales en vigueur.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

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