Connect with us

Informations

Ville de Niamey : L’opération Sabot qui fait jaser les automobilistes

Published

on

Le 27 août 2025, le Secrétaire Général de la ville de Niamey, Dr Goungoubane Moumouni, a organisé un point de presse pour clarifier la gestion de la fourrière municipale, notamment la lutte contre le stationnement anarchique. Accompagné de ses collaborateurs, incluant le commandant de la Police Municipale et le responsable de la fourrière, il a abordé la question des « sabots » placés sur les pneus des véhicules.

Clarifications sur « l’Opération Sabot »

Lors de cet échange avec la presse, Dr Goungoubane a tenté d’apporter des éclaircissements sur l’opération en cours. Il a affirmé que, malgré les critiques et les commentaires émis par le public, les actions menées, telles que l’enlèvement des véhicules et l’imposition de contraventions, sont conformes aux textes réglementaires en vigueur.

Il a également souligné que cette initiative n’a pas pour objectif de générer des revenus, mais plutôt d’inciter les citoyens à respecter le code de la route, dans le but de réduire le nombre d’accidents, déjà très élevé à Niamey.

Le Partenariat avec N-TRANS

Dr Goungoubane a évoqué la convention de partenariat signée avec N-TRANS, chargée de la gestion de la fourrière. Cette convention, signée le 9 octobre 2024, est selon lui totalement légale. Dans un communiqué en date du 3 janvier 2025, l’Administrateur Délégué avait déjà exhorté les habitants à contribuer à la modernisation de la ville en débarrassant les voies publiques des véhicules mal stationnés, des gravats et des décombres.

Cette initiative a été renforcée par l’arrêté n°0038 du 7 mars 2025, lequel fixe les amendes relatives au stationnement anarchique. Cependant, ces amendes ont suscité de vives réactions parmi les usagers, qui jugent les montants excessifs.

Augmentation des Amendes : Une Source de Frustration

Les automobilistes soulignent qu’auparavant, sous le régime de l’ancien Président Issoufou Mahamadou, les contrevenants ne payaient qu’une amende de 10.000 F CFA en cas de pose de sabot. Actuellement, la somme requise pour récupérer un véhicule à la fourrière s’élève à 75.000 F CFA. Ce qui suscite de nombreuses plaintes.

Sur les réseaux sociaux, des victimes de l’opération n’ont pas hésité à partager leurs tickets de paiement. Des tickets sur lesquels on pouvait lire clairement les détails des 75.000 F CFA à payer. À savoir : 10.000 F CFA pour l’immobilisation matérielle (pose de sabot) ; 20.000 FCFA pour opération préalable ; enlèvement 30.000 F CFA et 15.000 F CFA pour la garde journalière. De plus, le paiement doit être effectué exclusivement à la banque.

Des interrogations sur la société N-TRANS

La société N-TRANS, créée le 2 août 2024, est désormais responsable de l’enlèvement des véhicules mal stationnés à Niamey. Immatriculée sous le numéro NE-NIM-01-2024-B17-00007, elle se positionne également dans le secteur du transport de personnes et de marchandises. Cependant, l’attribution de ce contrat soulève plusieurs interrogations concernant sa légitimité et ses compétences.

Réactions controversée des internautes

La décision d’interdire le stationnement a provoqué des vagues de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes qualifient l’immobilisation des véhicules d’abus de pouvoir et soulignent le manque de parkings disponibles. D’autres estiment que les autorités devraient d’abord mettre de l’ordre au niveau des grandes artères de la capitale, où les trottoirs sont souvent occupés anarchiquement par les commerces. L’absence de panneaux indicatifs est également mise en avant comme un problème à résoudre.

Face à la morosité économique actuelle, où les citoyens font face à des difficultés financières, les usagers appellent à une réévaluation de ces mesures. Il est impératif que les autorités prennent en compte la situation délicate de la population, afin de ne pas aggraver les souffrances d’une communauté déjà éprouvée.

Jordan

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

Published

on

Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

Continue Reading

Informations

Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes