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Table ronde sur l’initiative « Sauvons l’école à Maradi » : La ministre Elizabeth Chérif salue la démarche

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En mission dans la région de Maradi, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de la Formation Professionnelle et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elizabeth Chérif, a personnellement tenu à marquer de sa présence, la cérémonie d’ouverture de la table ronde des donateurs, organisée dans le cadre de l’initiative « Sauvons l’école à Maradi ».

Initiée par le président du conseil de ville de Maradi, Mourtala Pacachatou, en collaboration avec la coalition ASO/EPT, cette table ronde vise à mobiliser, auprès des donateurs, des ressources financières et matérielles, pour répondre efficacement à la forte demande en matière d’infrastructures et d’équipements scolaires dans la ville de Maradi.

Placée sous le thème « Sauvons l’école dans la ville de Maradi », cette table ronde, à laquelle participent une forte délégation de la diaspora ainsi que de nombreux représentants des partenaires techniques et financiers, se veut avant tout un cadre d’échanges autour du Document de Planification Triennale de la situation des établissements publics dans la ville de Maradi.

Ce document de référence, déjà soumis aux partenaires techniques et financiers à plusieurs occasions, doit aussi faire l’objet d’une réelle appropriation par la population et les ressortissants de la ville, basés dans les autres contrées du pays.

En prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture de cette Table ronde des donateurs, la ministre Elizabeth Chérif a hautement salué cette initiative de la ville de Maradi qui se déroule sous l’impulsion du maire, président du Conseil de ville de Maradi, Mourtala Pacachatou dont les efforts dans les secteurs sociaux, notamment la santé et l’éducation, sont appréciés par la population de la ville. Il s’agit, a-t-elle dit, d’un exemple à suivre et d’une vraie source d’inspiration pour les autres communes de la région et même du pays dans son ensemble.

Selon la ministre, certes l’Etat fait des efforts énormes pour redorer le blason de l’école nigérienne, mais à lui seul il ne peut résoudre l’ensemble des problèmes. Pour ce faire, il faut un engagement fort des partenaires, des communautés elles-mêmes et de toutes les bonnes volontés, dont beaucoup se sont manifestées avec des réalisations concrètes à travers le pays.

La présence massive des opérateurs économiques, de la diaspora et des partenaires techniques et financiers à cette Table ronde prouve, si besoin est, que tout le monde a compris aujourd’hui la nécessité d’un engagement en faveur de l’école, non seulement dans la ville de Maradi, mais aussi et surtout, sur toute l’étendue du territoire national.

En effet, l’éducation constitue la clé du développement social et économique auquel nos populations aspirent légitimement. Sans une école de qualité, produisant des cadres aux profiles de formation adaptés aux besoins réels du pays et de ses populations, aucun développement n’est possible. C’est pourquoi, la ministre a salué la pertinence du choix porté sur l’éducation pour l’organisation de cette Table ronde des bailleurs de fonds. « Vous avez fait le bon choix », a-t-elle affirmé !

Pour rappel, c’est au lendemain de l’incendie meurtrier ayant ravagé l’école AFN de Maradi que le président du Conseil de ville, Mourtala Pacachatou, avait mis en place, en collaboration avec la Coalition ASO/EPT, le Comité technique ayant élaboré le Document de Planification Triennale de la situation des établissements scolaires, publics, de la ville de Maradi.

Intervenant à son tour, le Maire, Président du Conseil de ville de Maradi, Mourtala Pacachatou, a fait la genèse du long chemin parcouru à ce jour, dans le cadre de l’élaboration du Document de Planification Stratégique. Il a en outre remercié le gouverneur de la région pour sa disponibilité, son appui constant, de même que toutes les bonnes volontés, pour leurs contributions à l’atteinte des objectifs de cette table ronde.

À noter que la ville de Maradi a déjà acquis 405 tables bancs, dans le cadre du Fonds Commun du Secteur de l’Éducation pour un montant de 19 millions de francs CFA.

Plusieurs annonces ont été faites par les participants à cette table ronde avec des engagements fermes à appuyer la démarche de la ville pour booster les indicateurs dans le domaine de l’éducation. Satisfecit légitime donc pour le maire de Maradi qui aura réussi à mobiliser les communautés, les bailleurs de fonds et les bonnes volontés autour de la nécessité d’investir dans l’école pour mieux préparer l’avenir.

A noter enfin qu’avant de prendre part à l’ouverture de cette table ronde, la ministre Elizabeth Chérif était dans la commune de Jiratawa où elle a présidé, dans la matinée du mardi 5 mars 2024, les festivités entrant dans le cadre de la Journée Africaine de l’Alimentation.

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleur »

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La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre, en commémoration de la création de la FAO en 1945.

En 2025, cette journée coïncide avec le 80ᵉ anniversaire de la FAO, ce qui lui confère une dimension commémorative supplémentaire.

Le thème retenu pour 2025 est : « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleurs ».

Ce thème souligne l’importance de la coopération entre gouvernements, organisations, communautés, secteurs privé, société civile, etc.

Le thème s’articule autour de quatre éléments à savoir : meilleure production agricole, meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure pour les populations.

Il met aussi en avant l’idée que les systèmes agroalimentaires doivent être repensés de façon durable, inclusive et en lien étroit avec la nature et la biodiversité.

En 2024, environ 673 millions de personnes souffraient de sous‑alimentation chronique dans le monde. Un problème persistant, même si le monde produit suffisamment de nourriture, l’accès, la distribution, la perte et le gaspillage ainsi que les inégalités freinent la lutte contre la faim.

Les systèmes agroalimentaires sont fortement impactés par le changement climatique.  En parallèle, on note des déséquilibres : certaines régions font face à l’obésité, au sur‐consommation ou au gaspillage alimentaire, tandis que d’autres luttent encore quotidiennement contre la faim.

Le Niger fait face à des defis majeurs liés au changement climatique, à la raréfaction de l’eau, la dégradation des sols et l’instabilité économique et sécuritaire.

Le Niger dispose de 11 millions d’hectares irrigable sur 19 millions d’hectares cultivables et 62 millions d’hectares d’aires pâturages.

C’est conscient de cette richesse que les plus hautes autorités du pays ont initié le programme grande irrigation qui s’appuie sur cette richesse pour moderniser l’agriculture, améliorer les rendements, accompagner les producteurs et garantir des récoltes abondantes et résilientes. Ce programme est un pilier essentiel pour transformer les terres et les bassins hydrographiques en sources intarissables de vie et de production agricole.

Selon le ministre de l’agriculture et de l’élevage ce programme incarne la vision de l’état, celle de faire du Niger un pays souverrain, capable de nourrir son peuple par le travail acharné.

C’est pourquoi il a appelé les nigeriens à s’engager, main dans la main en valorisant les sols, en préservant l’eau, en investissant dans l’irrigation, en renforçant l’innovation agricole et en protégeant leur tradition.

Par Jordan

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