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Niger : quand la proximité des stations d’essence et des dépôts de gaz inquiète

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Au Niger, précisément dans la capitale, Niamey, les stations d’essence et autres dépôts de bouteilles de gaz pullulent, depuis que le pays est devenu producteurs de pétrole. Une prolifération anarchique qui s’accompagne souvent d’incidents mettant la vie des paisibles citoyens en danger. Ce phénomène est aujourd’hui dénoncé et même contesté. Ce qui appelle à une reprise en main des choses par les autorités.

Le constat est évident, concernant les stations d’essence, car il semble y en avoir beaucoup trop pour la seule ville de Niamey. Des stations d’essence trop proches les unes des autres et parfois même accolées à des foyers, des boutiques, et autres restaurateurs qui utilisent le gaz, le charbon et le bois pour la cuisson de leurs aliments. Il n’est pas rare aussi de les voir tout simplement incrustées dans des maisons d’habitation.

C’est dire que ces stations d’essence, aussi appelés station services (à cause des services qu’elles procurent), sont exposées et leur disposition expose la vie des populations qui s’inquiètent de plus en plus.

En ce qui concerne les revendeurs de gaz, idem, car ils sont des milliers à vendre leurs gaz un peu partout dans les quartiers et dans le centres villes. Pire, certains ont leurs dépôts à côté, si ce n’est dans les stations- service elles-mêmes.

Il faut le préciser, l’usage du gaz (méthane, butane, propane), auprès des stations-services, expose à des risques d’incendie et/ou d’explosion. Un risque accru par des manipulations dangereuses des bouteilles auxquelles procèdent les revendeurs.

Le gaz combustible est un gaz hautement inflammable. Dès lors que sa concentration devient trop importante dans l’air (entre 5 et 15 %), il peut s’enflammer au contact de l’oxygène ou de n’importe quelle autre source de chaleur.

Beaucoup de cas d’incendie répertoriés à Niamey sont liés aux gaz, et ceci du fait de leur emplacement inapproprié dans la ville.

Le dernier incident en date, de ce point de vue, est certainement l’incendie survenu ce vendredi 27 octobre, aux environs de 3 heures du matin, au quartier Poudrière, vers le rond-point Wadata. Un incendie qui s’est déclaré au niveau d’un dépôt de gaz et qui a ravagé trois boutiques aux alentours.

Cependant, plus de peur que de mal, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer.

Selon un témoin, l’incendie aurait été provoqué par un court-circuit intervenu pendant la recharge d’un téléphone portable dans ledit dépôt de gaz. Et n’eût été la prompte intervention des sapeurs-pompiers, le feu se serait certainement propager à la station d’essence située à proximité du dépôt.

Face à la gravité de cette situation, les autorités en charge de la question doivent réagir et sévir contre les implantations de stations d’essences et autres dépôts de gaz à proximité des zones d’habitation, des espaces marchands et des écoles, comme c’est souvent le cas aussi.

Cette anarchie doit prendre fin, quitte à durcir la législation en vigueur où à prendre de nouvelles mesures pour s’adapter au contexte actuel et éradiquer ce fléau qui gangrène peu à peu la société.

Adam Iboun Gueye

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleur »

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La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre, en commémoration de la création de la FAO en 1945.

En 2025, cette journée coïncide avec le 80ᵉ anniversaire de la FAO, ce qui lui confère une dimension commémorative supplémentaire.

Le thème retenu pour 2025 est : « Main dans la main pour des aliments et un avenir meilleurs ».

Ce thème souligne l’importance de la coopération entre gouvernements, organisations, communautés, secteurs privé, société civile, etc.

Le thème s’articule autour de quatre éléments à savoir : meilleure production agricole, meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure pour les populations.

Il met aussi en avant l’idée que les systèmes agroalimentaires doivent être repensés de façon durable, inclusive et en lien étroit avec la nature et la biodiversité.

En 2024, environ 673 millions de personnes souffraient de sous‑alimentation chronique dans le monde. Un problème persistant, même si le monde produit suffisamment de nourriture, l’accès, la distribution, la perte et le gaspillage ainsi que les inégalités freinent la lutte contre la faim.

Les systèmes agroalimentaires sont fortement impactés par le changement climatique.  En parallèle, on note des déséquilibres : certaines régions font face à l’obésité, au sur‐consommation ou au gaspillage alimentaire, tandis que d’autres luttent encore quotidiennement contre la faim.

Le Niger fait face à des defis majeurs liés au changement climatique, à la raréfaction de l’eau, la dégradation des sols et l’instabilité économique et sécuritaire.

Le Niger dispose de 11 millions d’hectares irrigable sur 19 millions d’hectares cultivables et 62 millions d’hectares d’aires pâturages.

C’est conscient de cette richesse que les plus hautes autorités du pays ont initié le programme grande irrigation qui s’appuie sur cette richesse pour moderniser l’agriculture, améliorer les rendements, accompagner les producteurs et garantir des récoltes abondantes et résilientes. Ce programme est un pilier essentiel pour transformer les terres et les bassins hydrographiques en sources intarissables de vie et de production agricole.

Selon le ministre de l’agriculture et de l’élevage ce programme incarne la vision de l’état, celle de faire du Niger un pays souverrain, capable de nourrir son peuple par le travail acharné.

C’est pourquoi il a appelé les nigeriens à s’engager, main dans la main en valorisant les sols, en préservant l’eau, en investissant dans l’irrigation, en renforçant l’innovation agricole et en protégeant leur tradition.

Par Jordan

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