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MARADI GABI : le Chef du village assassiné et 8 personnes enlevées à Garratche

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Dans la nuit du lundi 12 septembre, aux environs de 22 heures, monsieur Ali Chaibou, chef du village de Garratche-Dogon-Marke, dans la commune rurale de Gabi, département de Madarounfa, a été assassiné par deux hommes armés, rapportent plusieurs sources en provenance de cette localité. Informations confirmée par d’autres sources proches de la Mairie de Gabi. Les deux balles assassines qui l’ont touché à la tête et à l’abdomen, récoltées sur place, sont gardées jalousement par les villageois  pour les besoins de l’enquête. Son inhumation a eu lieu ce matin en présence de plusieurs autorités civiles et militaires.

Comme si cela ne suffisait pour leur malheur, dans la même nuit, 8 personnes ont été kidnappées dans le village. Il s’agirait de 3 hommes, 3 femmes et 2 enfants, rapportent les mêmes sources. Stupeur, chagrin et incompréhension, sont actuellement les sentiments qui dominent dans tous les villages alentours.

Stupeur et chagrin au vu de la violence et de l’acharnement dont sont victimes quotidiennement des populations sans défense ; Incompréhension, car une affaire est déjà pendante devant les tribunaux, opposant Ouzeirou Ali Chaibou, le fils du chef du village assassiné, au Lieutenant d’une position militaire stationnée  autour d’une carrière, non loin de Garratche et dont les éléments seraient impliqués dans une tentative de son enlèvement, sur fond de chantage autour de l’exploitation clandestine de la dite « carrière » aux indices tout aussi prometteurs que ceux de la mine de Dan Issa, dit-on là-bas.

Mais à Garratche, tout comme à Gabi et Madarounfa, l’on se garde bien de lier l’affaire du meurtre du chef du village à celle du contentieux qui lie un membre de sa famille au Lieutenant de l’armée. Car la zone est devenue totalement instable au point où tous les scénarios sont envisageables. La violence se répand de plus en plus. Rien que dans cette matinée, des alertes relatives à l’enlèvement de plusieurs femmes à l’est de Garratche ont été enregistrées…

El Kaougé Mahamane Lawaly Le Souffle de Maradi.Radio Wadata-Niamey

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Niger : lancement de la 6e édition du mois du consommer local

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Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a procédé ce lundi 27 octobre 2025, au lancement officiel de la 6ᵉ édition du mois du consommer local, dans le cadre de l’initiative régionale portée par l’UEMOA. Cette édition est placée sous le thème : « Consommer local, facteur de développement des chaînes de valeurs régionales compétitives de l’UEMOA ».

Dans son discours, le Représentant Résident de l’UEMOA au Niger a salué l’engagement du Niger et les réformes engagées pour soutenir les filières de production locales. Il a rappelé que le plan stratégique 2025–2030 de l’UEMOA accorde une priorité à la transformation locale et au développement des chaînes de valeur régionales.

Prenant la parole, le ministre Abdoulaye Seydou a souligné que « consommer local » est un acte à la fois économique et patriotique. Le thème de cette édition cadre parfaitement avec l’Axe 3 de la Refondation de la République : « Développement des bases de production pour la souveraineté économique », une priorité du Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine.

Le ministre a également appelé les Nigériens à changer leurs habitudes de consommation et à faire confiance à la qualité des produits Made in Niger, tout en encourageant le secteur privé à investir dans la production locale.

Cette édition intervient dans un contexte marqué par deux mesures fortes prises par le gouvernement nigérien :

  • L’instauration de quotas à l’importation pour les produits déjà fabriqués localement ;
  • L’obligation pour les administrations publiques et subventionnées, d’acheter en priorité des produits locaux.

Le mois du consommer local devient ainsi un levier stratégique pour stimuler l’économie nationale, promouvoir les savoir-faire locaux et renforcer l’autonomie économique du Niger.

Par Jordan

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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