Le Directeur Général de la Police nationale du Niger, le général Oumarou Moussa a instruit les fonctionnaires de son corps, à se conformer à la réglementation en vigueur, relative à la circulation routière, à travers un message radio en date du 29 juillet 2022. Dans ce message, Oumarou Moussa demande à tout policier de se mettre en règle vis-à-vis de la loi avant le 1er septembre 2022, faute de quoi d’autres instructions et mesures seront prises pour les obliger à la respecter.
Cette décision a été saluée par beaucoup de nigériens, notamment ceux qui trouvent aberrant qu’un policier circule librement sans casque, ni plaque d’immatriculation dans la ville de Niamey. Alors que, chaque jour, c’est des motos des autres usagers de la route qui sont pris par les policiers qui régulent la circulation. Sans doute, cette décision du Directeur général appréciée et saluée par l’opinion nationale peut être mal accueillie par certains de ces subordonnés qui régulent la circulation. C’est le cas de certains d’entre eux qui ne sont d’ailleurs jamais en règle, mais, qui sont là toujours placés au niveau des différents ronds-points de Niamey, avec des motos sans plaques d’immatriculations et qui arrêtent les usagers et prennent leurs motos pour défaut de plaques ou de casques…
C’est bien d’obliger les citoyens à respecter les lois et règlements de leur pays, mais, le bon sens veut que ces derniers montrent l’exemple dans le sens du respect du civisme et de citoyenneté. C’est facile à Niamey d’être témoin d’une discussion entre un agent de police de circulation et un usager qui refuse que sa moto soit prise, parce qu’il a constaté qu’à coter, la moto appartenant à l’un des policiers n’a pas de plaque d’immatriculation.
Les plaques d’immatriculations et les casques sont des choses visibles. Ce n’est pas comme les autres pièces, comme la vignette, l’assurance ou le permis de conduire qui, il faut un contrôle pour constater leurs régularités ou irrégularités. Plus grave encore, c’est de voir qu’il y a des agents de la police, qui, du fait qu’ils portent la tenue, circulent librement dans la ville de Niamey sans n’être nullement inquiétés.
C’est excellent de mettre de l’ordre dans une institution, mais comment les civiles s’auront que les agents qui les contrôlent sont en règle vis-à-vis de l’assurance, vignette et permis de conduire, sachant bien que le contrôleur ne se dénude jamais.
Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey.