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Reportage

Niger Gabgoura, un village dans la tourmente des inondations

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Gabgoura, est un village situé dans le premier arrondissement communal  de Niamey,  à 10 km de l’hôtel de ville. Ce  village a  été confronté durant ces cinq dernières années à des problèmes d’inondation. Cinq années successives que cette partie de la population de Niamey se retrouve les pieds dans l’eau, à la faveur de la saison pluvieuse. Mais  qu’est- ce qui est à la base de cette situation ?

Le chef du village de Gabgoura Adamou Saley  de dire ‘’en effet, cela fait cinq ans  que mon village fait face successivement à des problèmes d’inondations. Durant ces cinq dernières années les dégâts que nous avons enregistrés, sont vraiment nombreux. À la première inondation nous avions enregistré plus de 83%  des maisons qui  se sont effondrés, faisant plus de 1600 personnes  sans-abris et même des décès. Cette année nous n’avons pas vraiment eu de maisons qui se sont effondrées, mais l’inquiétude persiste ; parce que les deux dernières pluies ont fait quelques dégâts, puisque les eaux sont  rentrées dans des maisons.  Le problème, c’est que nous faisons face à deux types d’inondation ; il y a l’inondation par la voie du fleuve, c’est-à-dire, quand le fleuve quitte son lit pour venir inonder les villageois qui sont à côté. Il y a aussi l’inondation par la voie pluvieuse qui crée les eaux de ruissellement qui envahissent le village. La cause, c’est que  le niveau du goudron  est plus élevé que le village. Nous avons été obligés  d’utiliser des écoles et quelques personnes de bonnes  volontés  ont accepté d’héberger des sinistrés. Nous avions lancé  des cris de  cœur ; mais c’est juste certaines autorités coutumières et  quelques personnes qui  nous ont aidés, en nous amenant des tentes, des bouilloires, des nattes etc… Mais nous n’avons pas  eu suffisamment d’aide pour pouvoir reconstruire notre village. Je lance un appel à l’endroit des autorités, pour qu’elles nous viennent vraiment en aide, car nous souffrons beaucoup’’.

Les sinistrés  quant à eux vivent des moments très difficiles, à l’exemple de Fati une habitante du village de Gabgoura ‘’ depuis l’effondrement de nos maisons, nous  vivons dans des tentes que des bonnes volontés nous ont donné. Nous venons juste de reconstruire, lorsque la pluie  des deux derniers jours est venue submerger encore nos maisons. Comme vous le voyez le  niveau du goudron est plus élevé que le village. Nous disons merci à notre chef du village qui travaille à nous trouver des solutions. Nous appelons les autorités à se pencher davantage sur notre situation’’. Moussa Baya une victime des inondations à Gabgoura de renchérir ‘’Je suis un père de famille, et depuis l’inondation, la vie est devenue très dure pour nous. A chaque fois  que nous arrivons à reconstruire les eaux reviennent pour tout ravager, et le problème nous n’avons nul part où aller. Nous demandons  aux autorités de venir au secours du village de Gabgoura’’.

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey

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La radio Wadata forme cinq animateurs de la radio de Tamou reportage de la télévision Bonferey

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La consommation de la marijuana, un danger pour la jeunesse

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Au Niger la population est majoritairement jeune. Et, c’est indéniable l’avenir de tout pays repose sur sa jeunesse. Malheureusement au Niger, la consommation des drogues n’a pas de zone spécifique. En effet le constat est alarmant, qu’on soit dans les zones urbaines ou rurales la drogue la plus prisée par les jeunes est le chanvre indien.

À Niamey par exemple, ils sont nombreux les jeunes filles comme garçons dont le comportement est affecté par la consommation de la marijuana. Selon le Dr Abdoul Razak Mahamadou ‘’ La principale conséquence, c’est la dépendance, qui est une maladie psychique complexe modifiant le fonctionnement du cerveau et le corps du consommateur. Cette dépendance conduit  la personne à ne plus s’imaginer vivre sans les effets de la drogue’’.

 Cependant, en plus de la marijuana, les jeunes s’adonnent à la consommation d’autres drogues qui ne sont pas sans conséquence sur la santé. Dr Abdoul Razak Mahamadou de préciser‘’ La différence dépend de la dangerosité, de la sensibilité de l’individu, du mode de consommation et surtout de la durée, par exemple il y a une catégorie qui, elle, ralentit le fonctionnement du système nerveux notamment l’alcool, les somnifères, les tranquillisants etc.’’

Ensuite sur la question de savoir s’il existe un centre de désintoxication au Niger ; Dr Abdoul Razak Mahamadou répond en ces termes ‘’ Oui bien sûr .A l’hôpital national de Niamey, existe un programme de sevrage pour les personnes dépendantes de la consommation des stupéfiants ou les malades mentaux consécutifs  à cette consommation’’.

 Enfin, il n’y a pas de problème sans solution. Certes la police nationale a enregistré ces derniers temps des résultats dans la lutte contre les stupéfiants, mais il n’en demeure pas moins qu’elle doit redoubler d’efforts. Mieux encore, des compagnes de sensibilisation doivent être organisées à long terme à travers tous les canaux de communication, afin d’amener les jeunes nigériens à être résilients à cette consommation de stupéfiants qui n’épargne ni les jeunes garçons et encore moins les jeunes filles et les enfants.

Maigandou Souley Fatimata Radio wadata  Niamey

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Reportage

Visite du Président Damiba au Niger

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