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Reportage

‘’Les librairies par terre’’ à Niamey

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A Niamey, les vendeurs de livres sous forme de ‘’librairies par terre’’, sont  particulièrement visibles   au quartier Maouray. Pendant que certains vendent sur place des livres d’occasion, d’autres par contre sillonnent les quartiers de la ville en quête de clients. La librairie par terre offre de nombreux avantages aux clients qui s’y intéressent, comme l’atteste Tahirou Hama ‘’Personnellement, je préfère acheter des œuvres à la librairie par terre, que d’aller dans une librairie proprement dite. D’abord ici sa coute moins cher,  et parfois  on trouve des livre qui ne sont pas disponibles dans les librairies officielles. Chaque année c’est ici que  j’achète des livres et des cahiers pour mes enfants’’.

Activité génératrice de revenue, la vente des livres d’occasion permet à beaucoup de personnes qui s’adonnent à ce commerce de subvenir à leurs besoins et ceux de leurs entourages. Omar  Boukari un revendeur de livre de dire  ‘’Cela fait 15 ans que j’exerce ce métier et Dieu merci, j’arrive à gagner quelques bénéfices. Je vends, je fais des trocs  de livre aussi. Chez nous, vous pouvez même trouver de vieilles œuvres oubliées. Le seul problème que nous rencontrons, ce qu’il y a des gens à qui leurs enfants volent des livres  et qui viennent  les échanger ou nous les vendre. Apres cela, ils reviennent ici pour nous créer des histoires. Raison pour laquelle nous ne vendons plus de livres ou ne faisons de trocs sans établir un reçu’’. Quand à Maiga Moussa Amadou qui est également vendeur de livre d’occasion il dira ‘’je pratique ce commerce depuis longtemps. Dieu merci, car ce métier m’a permis de fonder une famille. Mais comme c’est les vacances actuellement, les clients se font rares. 

La librairie par terre fournit de nombreux avantages, car non seulement elle procure une nouvelle vie aux vieux livre, mais, elle donne  aussi la possibilité aux  personnes qui n’ont pas de grands moyens de s’acheter des livres à moindre frais.

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey

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Reportage

La radio Wadata forme cinq animateurs de la radio de Tamou reportage de la télévision Bonferey

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Reportage

La consommation de la marijuana, un danger pour la jeunesse

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Au Niger la population est majoritairement jeune. Et, c’est indéniable l’avenir de tout pays repose sur sa jeunesse. Malheureusement au Niger, la consommation des drogues n’a pas de zone spécifique. En effet le constat est alarmant, qu’on soit dans les zones urbaines ou rurales la drogue la plus prisée par les jeunes est le chanvre indien.

À Niamey par exemple, ils sont nombreux les jeunes filles comme garçons dont le comportement est affecté par la consommation de la marijuana. Selon le Dr Abdoul Razak Mahamadou ‘’ La principale conséquence, c’est la dépendance, qui est une maladie psychique complexe modifiant le fonctionnement du cerveau et le corps du consommateur. Cette dépendance conduit  la personne à ne plus s’imaginer vivre sans les effets de la drogue’’.

 Cependant, en plus de la marijuana, les jeunes s’adonnent à la consommation d’autres drogues qui ne sont pas sans conséquence sur la santé. Dr Abdoul Razak Mahamadou de préciser‘’ La différence dépend de la dangerosité, de la sensibilité de l’individu, du mode de consommation et surtout de la durée, par exemple il y a une catégorie qui, elle, ralentit le fonctionnement du système nerveux notamment l’alcool, les somnifères, les tranquillisants etc.’’

Ensuite sur la question de savoir s’il existe un centre de désintoxication au Niger ; Dr Abdoul Razak Mahamadou répond en ces termes ‘’ Oui bien sûr .A l’hôpital national de Niamey, existe un programme de sevrage pour les personnes dépendantes de la consommation des stupéfiants ou les malades mentaux consécutifs  à cette consommation’’.

 Enfin, il n’y a pas de problème sans solution. Certes la police nationale a enregistré ces derniers temps des résultats dans la lutte contre les stupéfiants, mais il n’en demeure pas moins qu’elle doit redoubler d’efforts. Mieux encore, des compagnes de sensibilisation doivent être organisées à long terme à travers tous les canaux de communication, afin d’amener les jeunes nigériens à être résilients à cette consommation de stupéfiants qui n’épargne ni les jeunes garçons et encore moins les jeunes filles et les enfants.

Maigandou Souley Fatimata Radio wadata  Niamey

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Reportage

Visite du Président Damiba au Niger

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