Au Niger la population est majoritairement jeune. Et, c’est indéniable l’avenir de tout pays repose sur sa jeunesse. Malheureusement au Niger, la consommation des drogues n’a pas de zone spécifique. En effet le constat est alarmant, qu’on soit dans les zones urbaines ou rurales la drogue la plus prisée par les jeunes est le chanvre indien.
À Niamey par exemple, ils sont nombreux les jeunes filles comme garçons dont le comportement est affecté par la consommation de la marijuana. Selon le Dr Abdoul Razak Mahamadou ‘’ La principale conséquence, c’est la dépendance, qui est une maladie psychique complexe modifiant le fonctionnement du cerveau et le corps du consommateur. Cette dépendance conduit la personne à ne plus s’imaginer vivre sans les effets de la drogue’’.
Cependant, en plus de la marijuana, les jeunes s’adonnent à la consommation d’autres drogues qui ne sont pas sans conséquence sur la santé. Dr Abdoul Razak Mahamadou de préciser‘’ La différence dépend de la dangerosité, de la sensibilité de l’individu, du mode de consommation et surtout de la durée, par exemple il y a une catégorie qui, elle, ralentit le fonctionnement du système nerveux notamment l’alcool, les somnifères, les tranquillisants etc.’’
Ensuite sur la question de savoir s’il existe un centre de désintoxication au Niger ; Dr Abdoul Razak Mahamadou répond en ces termes ‘’ Oui bien sûr .A l’hôpital national de Niamey, existe un programme de sevrage pour les personnes dépendantes de la consommation des stupéfiants ou les malades mentaux consécutifs à cette consommation’’.
Enfin, il n’y a pas de problème sans solution. Certes la police nationale a enregistré ces derniers temps des résultats dans la lutte contre les stupéfiants, mais il n’en demeure pas moins qu’elle doit redoubler d’efforts. Mieux encore, des compagnes de sensibilisation doivent être organisées à long terme à travers tous les canaux de communication, afin d’amener les jeunes nigériens à être résilients à cette consommation de stupéfiants qui n’épargne ni les jeunes garçons et encore moins les jeunes filles et les enfants.
Maigandou Souley Fatimata Radio wadata Niamey