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L’école coranique pendant les vacances

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La population du Niger est en majorité musulmane. Certaines sources annoncent que 99% de cette population sont des musulmans, mais très malheureusement pour certains analystes ce n’est qu’un chiffre. Aujourd’hui, certains comportements et pratiques qui sont liés au modernisme ont fait en sorte que les gens ont presque oublié leur histoire et leur religion. C’est facile de voir  un musulman  donner plus de son temps à d’autres loisirs que la lecture du Saint Coran. Ils sont aussi nombreux,  les musulmans pratiquants qui ne savent ni lire ni écrire la langue arabe à plus forte raison lire le saint Coran.

Cette situation, inquiète Malama Halima Abdourahamanne qui pense que « de plus en plus avec la modernité, les gens ont tendance à oublier leurs origines ainsi que leur religion musulmane. Ils s’écartent de la religion musulmane et ne lui donne pas trop d’importance, moi, étend enfant, mes parent ne m’ont pas inscrit dans une école de blancs. J’ai fait l’école coranique, et aujourd’hui, je suis  fière de dire que, beaucoup de gens sont passés par moi pour mémoriser le saint  coran. Il y’a un versé qui dit «  celui ou celle qui lit le coran et qui apprend à son prochain à le lire également sera récompensé dans cette vie et au-delà ». J’ai créé mon ‘’Makaranta’’ en  2013 et depuis, j’ai encadré et enseigné plus de 300 enfants et plus de 200 femmes.  Pendant la période des grandes vacances, beaucoup envoient leurs enfants à l’école coranique ‘’Hayatoul islam’’ dont je suis la promotrice. Actuellement, j’ai plus de 250  femmes et enfants qui viennent ici apprendre les pratiques religieuses et la lecture du saint Coran. Le seul problème que je rencontre et aussi le constat que je fais, les gens ne prennent pas ça au sérieux comme l’enseignement dans les écoles des blancs. »

Aujourd’hui, à Niamey comme partout au Niger, pendant la période des grandes vacances, la création de plusieurs écoles et centres d’initiation à la lecture du saint Coran a fait en sorte que beaucoup de personnes ont appris à lire le saint Coran, notamment les femmes et les enfants. Ces derniers passent la majorité de leurs temps libres dans les écoles coraniques, communément appelées les ‘’Makaranta’’.C’est une nécessité chez tout bon musulman d’apprendre à lire et à connaitre son livre saint. Hadiza Mahamadou est parmi les filles qui ont rapidement compris que, apprendre à lire et comprendre sa religion est une nécessité. « Nous avons commencé à étudier chez Malama Halima en 2015, je parle de mes sœurs et moi.  Ce qui m’a poussée à venir à l’école coranique, d’abord, c’est ma religion qui m’y oblige, ensuite il y à la demande de mes parents, qui ont le devoir  de m’inscrire dans une école. C’est vrai, au tout début  je n’ai pas voulu.  Mais au fil du temps, j’ai compris que cette vie ne nous amènera nulle part. C’est pourquoi,  je me suis tournée vers la religion islamique, mais il y a d’autres qui ne viennent pas régulièrement.  Moi, je sais que je suis sur la bonne voie. »

Etend musulman, la lecture du saint Coran ne doit pas être négligée. Car, elle participe au raffermissement de la foi du croyant.

 

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey.

 

 

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Le Niger poursuit l’expérimentation de la journée continue à l’école

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Dans une circulaire en date du 10 avril 2024, la ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif, a annoncé la poursuite de l’expérimentation de la journée continue dans les établissements préscolaires, publics et privés du Niger.

Cette circulaire fait suite à celle qui instaurait cette journée continue dans lesdits établissements scolaires, le 10 mars 2024, c’est-à-dire à la veille du début du jeûne du mois de Ramadan, et ce, pour assurer la continuité de l’apprentissage en tenant compte des exigences religieuses dans un pays composé à près de 100% de musulmans.

Cette mesure qui était favorablement accueillie par la plupart des acteurs de l’éducation, instaure une journée, avec des activités scolaires qui se dérouleront du lundi au jeudi de 8h à 14h avec deux pauses-récréations de 30mn qui interviendront de 10h à 10h30 pour la première et de 12h à 12h30 pour la seconde. Les vendredis, les activités scolaires se dérouleront de 8h à 13h avec une pause de 30mn entre 10h et 10h30.

Il faut préciser qu’entre-temps, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, avait procédé à la mise en place d’un Comité chargé de réfléchir sur la pertinence et l’opportunité de l’instauration de cette journée continue. L’idée étant de voir dans quelle mesure elle pourrait être instaurée de manière permanente au Niger.

Selon les termes de cette décision du 10 avril 2024, portant poursuite de l’expérimentation de la journée continue, cette mesure devrait donner au dit comité, « la possibilité d’avoir des éléments d’appréciation qui rendent compte de la mise en œuvre de la journée continue en dehors du mois de Ramadan ».

En somme, ce comité aura à évaluer son impact et sa pertinence pour le système éducatif nigérien. Il aura également à formuler des recommandations pour son amélioration, si l’en est besoin.

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Education : les retards constatés dans les transferts des élèves, expliqués

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Photo: dw.com/fr

Depuis le début de la rentrée scolaire, de nombreux parents d’élèves se plaigne de difficultés à pouvoir transférer leurs enfants d’un établissement scolaire à un autre. Face à l’inquiétude et à l’insistance de ces parents d’élèves, le proviseur du CES Rive Droite, aussi concerné par ces retards, donne quelques explications.

En effet, explique M. Souleymane Laouli Kanda, en réalité, il n’y a pas vraiment de retard dans les transferts des élèves. Selon lui, cette situation est née du fait que les listes des orientés des classes de 6ème et de seconde n’ont pas été transmises à temps. Et malheureusement, c’est à ce niveau que l’on constate un nombre considérable de demandes de transfert.

Autre explication donnée par M. le proviseur, c’est le fait que la rentrée ait été fixée au 2 octobre, alors que d’ordinaire, c’est le 15 octobre que le lycée fait sa rentrée et le collège, le 1er octobre. Un décalage qui, selon toujours ce dernier, a eu des conséquences sur les transferts des élèves.

Evoquant la somme qui est demandé aux élèves désireux de quitter leur établissement d’origine, Souley Laouli Kanda explique que cette disposition ne date pas d’aujourd’hui.

Selon ses explications, tout élève qui voudrait aller quelque part, doit obligatoirement passer au niveau de son établissement pour prendre son certificat de scolarité.

Or, le certificat ne se délivre que moyennant la somme de 500 Fcfa pour la signature. Mais que les parents d’élèves se rassurent, ces frais de signature ont été institués du temps du défunt DREN, Zakari, qui, ayant constaté que les responsables de ces établissements ne recevaient pas les Autorisations de Dépense (AD) qui leur permettent d’avoir le fonctionnement.

Compte tenu de cela, ce dernier avait fait une note circulaire pour permettre au niveau des inspections et des établissements, de prendre une certaine somme sur les signatures. Et c’est ce montant, clairement déterminé, qui rentre dans le fonctionnement, conclue le proviseur Laouli Kanda.

Mahaman Bako Hadizatou   

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L’irresponsabilité de certains parents a Niamey

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Photo; mamaradio.info

Depuis un certains temps au Niger, particulièrement à Niamey la capitale, on assiste à des perditions des enfants. Ce phénomène, prend de plus en plus de l’ampleur dans cette ville ou habite plus de deux millions de personnes. Presque chaque jour, ces des messages véhiculés sur les réseaux sociaux ou des communiqués des avis de recherche d’un ou des enfants qui ont quitté leur domicile.

La plus part des commissariats de police de la ville Niamey, ont accueillis ces genres d’enfants qui ont quitté leur famille à l’insu de leurs parents. Une situation déplorable qui ne laisse personne indifférent, dont sans doute est du à un manque d’attention et d’éducation de certains parents envers leurs progénitures. Laisser les enfants quitté leurs maisons familiales et sans aucune surveillance doit être un acte, qui ne devrait plus être toléré par la loi. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures adéquates pour punir ces parents qui ne jouent pas leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L’avenir d’un enfant dépend de l’éducation et veille qu’il a reçu de ses parents.

La majorité des enfants qui vivent dans les rues à Niamey, comme dans d’autres villes pays, sont devenus des enfants de la rue à cause de la démission de leurs parents, vis-à-vis de leurs responsabilités. Une situation qui amène ces enfants sans domicile fixe, à être des vrais vagabond, des voleurs et même des bandits armés. Aujourd’hui, à Niamey, la plus part des agresseurs dans certains coins de la ville sont ces enfants abandonnés par leurs parents des le bas age. Idem pour les filles qui font ‘’de l’auto stop’’, la prostitution sur les grandes artères de la vile de Niamey. Une traînée de poudre qui semble pourtant être prise à la légère, or, qui nuit à la société.

Négliger sa propre progéniture, est un acte qu’il faut désormais combattre et par tous les moyens legaux. Il reviendra donc aux autorités du pays de faire le nécessaire afin de mettre un terme à cette situation.

Adam Iboun Gueye

 

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