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Education : les retards constatés dans les transferts des élèves, expliqués

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Photo: dw.com/fr

Depuis le début de la rentrée scolaire, de nombreux parents d’élèves se plaigne de difficultés à pouvoir transférer leurs enfants d’un établissement scolaire à un autre. Face à l’inquiétude et à l’insistance de ces parents d’élèves, le proviseur du CES Rive Droite, aussi concerné par ces retards, donne quelques explications.

En effet, explique M. Souleymane Laouli Kanda, en réalité, il n’y a pas vraiment de retard dans les transferts des élèves. Selon lui, cette situation est née du fait que les listes des orientés des classes de 6ème et de seconde n’ont pas été transmises à temps. Et malheureusement, c’est à ce niveau que l’on constate un nombre considérable de demandes de transfert.

Autre explication donnée par M. le proviseur, c’est le fait que la rentrée ait été fixée au 2 octobre, alors que d’ordinaire, c’est le 15 octobre que le lycée fait sa rentrée et le collège, le 1er octobre. Un décalage qui, selon toujours ce dernier, a eu des conséquences sur les transferts des élèves.

Evoquant la somme qui est demandé aux élèves désireux de quitter leur établissement d’origine, Souley Laouli Kanda explique que cette disposition ne date pas d’aujourd’hui.

Selon ses explications, tout élève qui voudrait aller quelque part, doit obligatoirement passer au niveau de son établissement pour prendre son certificat de scolarité.

Or, le certificat ne se délivre que moyennant la somme de 500 Fcfa pour la signature. Mais que les parents d’élèves se rassurent, ces frais de signature ont été institués du temps du défunt DREN, Zakari, qui, ayant constaté que les responsables de ces établissements ne recevaient pas les Autorisations de Dépense (AD) qui leur permettent d’avoir le fonctionnement.

Compte tenu de cela, ce dernier avait fait une note circulaire pour permettre au niveau des inspections et des établissements, de prendre une certaine somme sur les signatures. Et c’est ce montant, clairement déterminé, qui rentre dans le fonctionnement, conclue le proviseur Laouli Kanda.

Mahaman Bako Hadizatou   

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Le Niger poursuit l’expérimentation de la journée continue à l’école

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Dans une circulaire en date du 10 avril 2024, la ministre de l’Éducation Nationale, Dr Élisabeth Shérif, a annoncé la poursuite de l’expérimentation de la journée continue dans les établissements préscolaires, publics et privés du Niger.

Cette circulaire fait suite à celle qui instaurait cette journée continue dans lesdits établissements scolaires, le 10 mars 2024, c’est-à-dire à la veille du début du jeûne du mois de Ramadan, et ce, pour assurer la continuité de l’apprentissage en tenant compte des exigences religieuses dans un pays composé à près de 100% de musulmans.

Cette mesure qui était favorablement accueillie par la plupart des acteurs de l’éducation, instaure une journée, avec des activités scolaires qui se dérouleront du lundi au jeudi de 8h à 14h avec deux pauses-récréations de 30mn qui interviendront de 10h à 10h30 pour la première et de 12h à 12h30 pour la seconde. Les vendredis, les activités scolaires se dérouleront de 8h à 13h avec une pause de 30mn entre 10h et 10h30.

Il faut préciser qu’entre-temps, la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, avait procédé à la mise en place d’un Comité chargé de réfléchir sur la pertinence et l’opportunité de l’instauration de cette journée continue. L’idée étant de voir dans quelle mesure elle pourrait être instaurée de manière permanente au Niger.

Selon les termes de cette décision du 10 avril 2024, portant poursuite de l’expérimentation de la journée continue, cette mesure devrait donner au dit comité, « la possibilité d’avoir des éléments d’appréciation qui rendent compte de la mise en œuvre de la journée continue en dehors du mois de Ramadan ».

En somme, ce comité aura à évaluer son impact et sa pertinence pour le système éducatif nigérien. Il aura également à formuler des recommandations pour son amélioration, si l’en est besoin.

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L’irresponsabilité de certains parents a Niamey

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Photo; mamaradio.info

Depuis un certains temps au Niger, particulièrement à Niamey la capitale, on assiste à des perditions des enfants. Ce phénomène, prend de plus en plus de l’ampleur dans cette ville ou habite plus de deux millions de personnes. Presque chaque jour, ces des messages véhiculés sur les réseaux sociaux ou des communiqués des avis de recherche d’un ou des enfants qui ont quitté leur domicile.

La plus part des commissariats de police de la ville Niamey, ont accueillis ces genres d’enfants qui ont quitté leur famille à l’insu de leurs parents. Une situation déplorable qui ne laisse personne indifférent, dont sans doute est du à un manque d’attention et d’éducation de certains parents envers leurs progénitures. Laisser les enfants quitté leurs maisons familiales et sans aucune surveillance doit être un acte, qui ne devrait plus être toléré par la loi. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures adéquates pour punir ces parents qui ne jouent pas leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L’avenir d’un enfant dépend de l’éducation et veille qu’il a reçu de ses parents.

La majorité des enfants qui vivent dans les rues à Niamey, comme dans d’autres villes pays, sont devenus des enfants de la rue à cause de la démission de leurs parents, vis-à-vis de leurs responsabilités. Une situation qui amène ces enfants sans domicile fixe, à être des vrais vagabond, des voleurs et même des bandits armés. Aujourd’hui, à Niamey, la plus part des agresseurs dans certains coins de la ville sont ces enfants abandonnés par leurs parents des le bas age. Idem pour les filles qui font ‘’de l’auto stop’’, la prostitution sur les grandes artères de la vile de Niamey. Une traînée de poudre qui semble pourtant être prise à la légère, or, qui nuit à la société.

Négliger sa propre progéniture, est un acte qu’il faut désormais combattre et par tous les moyens legaux. Il reviendra donc aux autorités du pays de faire le nécessaire afin de mettre un terme à cette situation.

Adam Iboun Gueye

 

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Maradi: Lancement des épreuves du test d’entrée à l’école normale 793 candidats dont 525 filles

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Photo: Garba Boureyma /Maradi

C’est le gouverneur Issoufou Mamane qui a procédé, dans la matinée du mardi 5 septembre 2023 à l’école annexe de l’école normale Bawa Jangorzo de Maradi, au lancement officiel des épreuves du concours d’entrée à l’école normale.  Il était entouré des autorités administratives et coutumières de la région ainsi que  des responsables académiques conduits par le directeur régional de l’éducation.

Cette année, ils sont au total 793 candidats en lice dont 525 filles contre 268 garçons.  Ces candidats sont repartis dans deux options, à savoir l’option classique ou traditionnelle qui compte 629 candidats et l’option franco-arabe qui totalise 166 candidats inscrits. Pour minimiser les possibilités de tricher, les candidats sont repartis dans trente (30) salles.

Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou

Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou

En ouvrant l’enveloppe contenant la première épreuve, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police, Issoufou Mamane, a tenu à rassurer les candidats sur les dispositions prises pour assurer la transparence et la régularité de cet examen. Ainsi qu’il l’a dit, «  on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour que ce concours soit propre, propre pour que seuls ceux qui méritent réussissent. Donc ne comptez que sur vos propres efforts, ne comptez pas sur une intervention extérieure, car elle n’aura pas lieu incha Allah ». Aussi a-t-il conseillé aux candidats de prendre le temps nécessaire pour lire les sujets, bien les comprendre afin de mieux les traiter.

A noter que depuis l’année dernière, seuls les détenteurs du baccalauréat du secondaire sont autorisés à subir les épreuves du test d’entrée à l’école normale. Mais cette mesure a-t-elle produit les résultats escomptés ? A-t-elle permis d’améliorer le niveau des élèves maitres et donc de booster la qualité de l’éducation ? Pour Maman Hadi Issa, directeur régional de l’éducation, les résultats de cette réforme sont palpables sur le terrain, car cette année les stagiaires ont tous passé avec succès le Certificat d’Aptitude Pédagogique lors de leur stage professionnel.

Enfin, il faut rappeler que les difficultés relevées sur le terrain au moment du lancement des épreuves sont relatives au manque ou au déficit d’information au niveau des candidats dont beaucoup n’ont pas  identifié leur salle depuis la veille, ce qui crée un certain désordre dans la cour. A cela s’ajoute la catégorie des candidats qui, à l’image de Nana Fatima venue sans papier aucun, se présentent en retard ou sans pièce d’identité.

Garba Boureyma (Maradi)

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