Depuis le début de la rentrée scolaire, de nombreux parents d’élèves se plaigne de difficultés à pouvoir transférer leurs enfants d’un établissement scolaire à un autre. Face à l’inquiétude et à l’insistance de ces parents d’élèves, le proviseur du CES Rive Droite, aussi concerné par ces retards, donne quelques explications.
En effet, explique M. Souleymane Laouli Kanda, en réalité, il n’y a pas vraiment de retard dans les transferts des élèves. Selon lui, cette situation est née du fait que les listes des orientés des classes de 6ème et de seconde n’ont pas été transmises à temps. Et malheureusement, c’est à ce niveau que l’on constate un nombre considérable de demandes de transfert.
Autre explication donnée par M. le proviseur, c’est le fait que la rentrée ait été fixée au 2 octobre, alors que d’ordinaire, c’est le 15 octobre que le lycée fait sa rentrée et le collège, le 1er octobre. Un décalage qui, selon toujours ce dernier, a eu des conséquences sur les transferts des élèves.
Evoquant la somme qui est demandé aux élèves désireux de quitter leur établissement d’origine, Souley Laouli Kanda explique que cette disposition ne date pas d’aujourd’hui.
Selon ses explications, tout élève qui voudrait aller quelque part, doit obligatoirement passer au niveau de son établissement pour prendre son certificat de scolarité.
Or, le certificat ne se délivre que moyennant la somme de 500 Fcfa pour la signature. Mais que les parents d’élèves se rassurent, ces frais de signature ont été institués du temps du défunt DREN, Zakari, qui, ayant constaté que les responsables de ces établissements ne recevaient pas les Autorisations de Dépense (AD) qui leur permettent d’avoir le fonctionnement.
Compte tenu de cela, ce dernier avait fait une note circulaire pour permettre au niveau des inspections et des établissements, de prendre une certaine somme sur les signatures. Et c’est ce montant, clairement déterminé, qui rentre dans le fonctionnement, conclue le proviseur Laouli Kanda.
Mahaman Bako Hadizatou