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L’irresponsabilité de certains parents a Niamey

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Photo; mamaradio.info

Depuis un certains temps au Niger, particulièrement à Niamey la capitale, on assiste à des perditions des enfants. Ce phénomène, prend de plus en plus de l’ampleur dans cette ville ou habite plus de deux millions de personnes. Presque chaque jour, ces des messages véhiculés sur les réseaux sociaux ou des communiqués des avis de recherche d’un ou des enfants qui ont quitté leur domicile.

La plus part des commissariats de police de la ville Niamey, ont accueillis ces genres d’enfants qui ont quitté leur famille à l’insu de leurs parents. Une situation déplorable qui ne laisse personne indifférent, dont sans doute est du à un manque d’attention et d’éducation de certains parents envers leurs progénitures. Laisser les enfants quitté leurs maisons familiales et sans aucune surveillance doit être un acte, qui ne devrait plus être toléré par la loi. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures adéquates pour punir ces parents qui ne jouent pas leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. L’avenir d’un enfant dépend de l’éducation et veille qu’il a reçu de ses parents.

La majorité des enfants qui vivent dans les rues à Niamey, comme dans d’autres villes pays, sont devenus des enfants de la rue à cause de la démission de leurs parents, vis-à-vis de leurs responsabilités. Une situation qui amène ces enfants sans domicile fixe, à être des vrais vagabond, des voleurs et même des bandits armés. Aujourd’hui, à Niamey, la plus part des agresseurs dans certains coins de la ville sont ces enfants abandonnés par leurs parents des le bas age. Idem pour les filles qui font ‘’de l’auto stop’’, la prostitution sur les grandes artères de la vile de Niamey. Une traînée de poudre qui semble pourtant être prise à la légère, or, qui nuit à la société.

Négliger sa propre progéniture, est un acte qu’il faut désormais combattre et par tous les moyens legaux. Il reviendra donc aux autorités du pays de faire le nécessaire afin de mettre un terme à cette situation.

Adam Iboun Gueye

 

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Maradi: Lancement des épreuves du test d’entrée à l’école normale 793 candidats dont 525 filles

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Photo: Garba Boureyma /Maradi

C’est le gouverneur Issoufou Mamane qui a procédé, dans la matinée du mardi 5 septembre 2023 à l’école annexe de l’école normale Bawa Jangorzo de Maradi, au lancement officiel des épreuves du concours d’entrée à l’école normale.  Il était entouré des autorités administratives et coutumières de la région ainsi que  des responsables académiques conduits par le directeur régional de l’éducation.

Cette année, ils sont au total 793 candidats en lice dont 525 filles contre 268 garçons.  Ces candidats sont repartis dans deux options, à savoir l’option classique ou traditionnelle qui compte 629 candidats et l’option franco-arabe qui totalise 166 candidats inscrits. Pour minimiser les possibilités de tricher, les candidats sont repartis dans trente (30) salles.

Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou

Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou

En ouvrant l’enveloppe contenant la première épreuve, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police, Issoufou Mamane, a tenu à rassurer les candidats sur les dispositions prises pour assurer la transparence et la régularité de cet examen. Ainsi qu’il l’a dit, «  on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour que ce concours soit propre, propre pour que seuls ceux qui méritent réussissent. Donc ne comptez que sur vos propres efforts, ne comptez pas sur une intervention extérieure, car elle n’aura pas lieu incha Allah ». Aussi a-t-il conseillé aux candidats de prendre le temps nécessaire pour lire les sujets, bien les comprendre afin de mieux les traiter.

A noter que depuis l’année dernière, seuls les détenteurs du baccalauréat du secondaire sont autorisés à subir les épreuves du test d’entrée à l’école normale. Mais cette mesure a-t-elle produit les résultats escomptés ? A-t-elle permis d’améliorer le niveau des élèves maitres et donc de booster la qualité de l’éducation ? Pour Maman Hadi Issa, directeur régional de l’éducation, les résultats de cette réforme sont palpables sur le terrain, car cette année les stagiaires ont tous passé avec succès le Certificat d’Aptitude Pédagogique lors de leur stage professionnel.

Enfin, il faut rappeler que les difficultés relevées sur le terrain au moment du lancement des épreuves sont relatives au manque ou au déficit d’information au niveau des candidats dont beaucoup n’ont pas  identifié leur salle depuis la veille, ce qui crée un certain désordre dans la cour. A cela s’ajoute la catégorie des candidats qui, à l’image de Nana Fatima venue sans papier aucun, se présentent en retard ou sans pièce d’identité.

Garba Boureyma (Maradi)

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Education Quelle vie après le baccalauréat ?

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Le baccalauréat, communément appelé « Bac » est un examen national qui sanctionne la fin des études secondaires (générales, technologiques ou professionnelles). Avoir son baccalauréat en poche signifie, que l’on a franchi une étape cruciale de son cursus scolaire. Cette étape constitue également une ouverture vers un autre monde pour les études supérieures et professionnelles. Cependant, après le Bac, l’on se demande souvent: Que faire ? Quel métier m’intéresse ? Quel type de formation choisir ?  Etc.

Certains se retrouvent avec des objectifs clairement fixés à l’exemple de Laouali Hamissou Arifa qui précise : ‘’heureux d’avoir obtenu mon baccalauréat cette année, je voudrai continuer mes études avec comme filière, Relation Internationale et devenir plus tard un diplomate’’. D’autres toujours en prise avec le doute,  Kaltouma Abdoulaye  Harouna qui dit : ‘’ Je suis candidate admise au baccalauréat  session 2022 ;  je suis très heureuse et fière car c’est une nouvelle vie qui s’ouvre à moi. J’aimerais faire des études supérieures à l’université…, mais pour le moment, je n’ai pas choisi un  métier ’’. Même cas que Hadiza Ahmed Madougou qui affirme ‘’ C’est un sentiment de joie qui m’anime après cette réussite, seulement je n’ai pas choisi de domaine dans lequel je dois continuer mes études…’’

Pourtant, il faudrait bien se déterminer et ne pas s’arrêter en si bon chemin. Pour ceux  qui s’engagent à continuer les études, il convient de bien s’organiser. Et une bonne organisation, commande avant tout, aux étudiants désireux de poursuivre les études de déterminer le type de cursus qu’ils entendent suivre. A ce niveau, les étudiants peuvent opter pour les études courtes ou bien longues. Pour les études courtes, on peut citer, le Brevet des Techniciens Supérieurs ‘’BTS’’; et le cycle de la Licence-Masters-Doctorat ‘’LMD’’ pour les longues études. En plus de cela, les étudiants doivent savoir quelle filière choisir en fonction de la série du baccalauréat obtenu. De même, les étudiants qui veulent se lancer dans les études ont le devoir de s’informer, relativement aux diplômes les plus convoités sur le marché de l’emploi et qui correspondent au besoin de l’Etat, des entreprises privées et autres ONG. Ensuite, les étudiants qui se destinent aux études ne doivent pas négliger l’étape de l’orientation. Il s’agit là, de s’orienter en fonction de ses objectifs, pour le choix des universités (enseignement général) ou des instituts de formation professionnelle.

Pour les admises et les admis au Baccalauréat, des bourses d’études leur sont octroyées sous condition de ressources ou de mérite (suivant plusieurs critères). Acquérir la bourse d’étude est un privilège qui permet aux bénéficiaires de poursuivre leurs études et d’avoir une meilleure formation. Au Niger, les bourses sont attribuées, puis gérées par l’Agence Nationale des Allocations et des Bourses (ANAB). L’étape ici consiste à se renseigner au niveau de l’ANAB, après s’en suit le dépôt de dossier et le suivi jusqu’à l’obtention de la bourse. Hormis ces démarches post Baccalauréat, du point de vue comportemental, les futurs étudiants doivent avoir entre autres : Une bonne prise de conscience, le courage et le sens de la responsabilité, La motivation, le dynamisme et la patience.

Aichatou Dalla Sidibé Radio Wadata-Niamey

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L’école coranique pendant les vacances

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La population du Niger est en majorité musulmane. Certaines sources annoncent que 99% de cette population sont des musulmans, mais très malheureusement pour certains analystes ce n’est qu’un chiffre. Aujourd’hui, certains comportements et pratiques qui sont liés au modernisme ont fait en sorte que les gens ont presque oublié leur histoire et leur religion. C’est facile de voir  un musulman  donner plus de son temps à d’autres loisirs que la lecture du Saint Coran. Ils sont aussi nombreux,  les musulmans pratiquants qui ne savent ni lire ni écrire la langue arabe à plus forte raison lire le saint Coran.

Cette situation, inquiète Malama Halima Abdourahamanne qui pense que « de plus en plus avec la modernité, les gens ont tendance à oublier leurs origines ainsi que leur religion musulmane. Ils s’écartent de la religion musulmane et ne lui donne pas trop d’importance, moi, étend enfant, mes parent ne m’ont pas inscrit dans une école de blancs. J’ai fait l’école coranique, et aujourd’hui, je suis  fière de dire que, beaucoup de gens sont passés par moi pour mémoriser le saint  coran. Il y’a un versé qui dit «  celui ou celle qui lit le coran et qui apprend à son prochain à le lire également sera récompensé dans cette vie et au-delà ». J’ai créé mon ‘’Makaranta’’ en  2013 et depuis, j’ai encadré et enseigné plus de 300 enfants et plus de 200 femmes.  Pendant la période des grandes vacances, beaucoup envoient leurs enfants à l’école coranique ‘’Hayatoul islam’’ dont je suis la promotrice. Actuellement, j’ai plus de 250  femmes et enfants qui viennent ici apprendre les pratiques religieuses et la lecture du saint Coran. Le seul problème que je rencontre et aussi le constat que je fais, les gens ne prennent pas ça au sérieux comme l’enseignement dans les écoles des blancs. »

Aujourd’hui, à Niamey comme partout au Niger, pendant la période des grandes vacances, la création de plusieurs écoles et centres d’initiation à la lecture du saint Coran a fait en sorte que beaucoup de personnes ont appris à lire le saint Coran, notamment les femmes et les enfants. Ces derniers passent la majorité de leurs temps libres dans les écoles coraniques, communément appelées les ‘’Makaranta’’.C’est une nécessité chez tout bon musulman d’apprendre à lire et à connaitre son livre saint. Hadiza Mahamadou est parmi les filles qui ont rapidement compris que, apprendre à lire et comprendre sa religion est une nécessité. « Nous avons commencé à étudier chez Malama Halima en 2015, je parle de mes sœurs et moi.  Ce qui m’a poussée à venir à l’école coranique, d’abord, c’est ma religion qui m’y oblige, ensuite il y à la demande de mes parents, qui ont le devoir  de m’inscrire dans une école. C’est vrai, au tout début  je n’ai pas voulu.  Mais au fil du temps, j’ai compris que cette vie ne nous amènera nulle part. C’est pourquoi,  je me suis tournée vers la religion islamique, mais il y a d’autres qui ne viennent pas régulièrement.  Moi, je sais que je suis sur la bonne voie. »

Etend musulman, la lecture du saint Coran ne doit pas être négligée. Car, elle participe au raffermissement de la foi du croyant.

 

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey.

 

 

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