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Mimétisme des nigériens en matière de création des entreprises

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Au Niger, il y a des personnes pleines d’initiatives qui créent des entreprises pour ainsi contribuer au développement de l’économie nationale et aussi à la création d’emplois. De l’autre côté il y a des personnes, qui eux, sont des professionnelles en imitation.

Après observation de l’évolution de l’entreprise, elles se donnent les moyens de créer une entreprise du même genre.

D’une seule entreprise, on se retrouve au fur et à mesure avec un nombre incalculable d’entreprises qui produisent la même chose.

Rappelez-vous de l’histoire de l’implantation des télés centres à Niamey et aussi les cybers café. Il y a aujourd’hui l’exemple des compagnies de transfert d’argent, de transport, des chaines de télévisions et radios privés et des entreprises laitières etc…

Ces dernières poussent comme des champignons et seules les plus solides perdurent. Il est vrai que la croissance des entreprises génère des emplois et la concurrence favorise la qualité, mais, si tout le monde fait la même chose le risque que toutes ou une bonne partie s’agenouille est évident.

En effet, ce comportement est un handicap au développement des entreprises privées et crée le chômage. Il est bon de les multiplier, mais de façon différentes de sorte qu’elles soient utiles l’une à l’autre. Si le pays possède un nombre important d’entreprises, cela contribuera à réduire le taux de chômage et la population se passera du service des entreprises extérieures.

Ce n’est sont pas les idées qui manquent, les nigériens ont un côté ingénieux en création, mais pourquoi s’attarder sur l’idée venant de la réflexion d’une certaine personne  avant de commencer?

 Au Niger, c’est presque culturel, les nigériens n’aiment pas consommer le nigérien. Ils aiment toujours consommer ce qui leur provient d’ailleurs. Imiter et consommer pour les autres tels sont les grands défauts du nigériens et ceci constitue un frein au développement de l’économie du pays.

Ce texte nous interpelle tous. Et pour que notre pays évolue, nous devons converger tous vers l’entreprenariat, surtout les  jeunes. Parce que l’état ne peut ne pas employer tout le monde.

Aussi, il faut accepter de commencer tout petit pour devenir grand en chemin. Quant à la population, elle est appelée à changer son comportement vis-à-vis des produits nigériens, car le Niger ne doit pas continuer à dépendre de l’extérieur uniquement.

On se souvient de quand le Nigeria a fermé sa frontière avec le  Niger ou encore quand les opérateurs économiques avaient un problème avec le port de Cotonou. Les populations ont sentis cela et aujourd’hui, regarder comment la crise Russie-Ukraine a rendu les produits de premières nécessités aussi chers.

C’est pourquoi l’état, les opérateurs économiques et les personnes ayant des initiatives entrepreneuriales doivent mutualiser leurs efforts afin de mettre en place des entreprises qui contribueront au développement du pays.

« Si le président Diori Hamani a pu créer une soixantaines d’entreprises à partir de zéro, pourquoi aujourd’hui avec les multiples et grands partenaires les dirigeants ne peuvent pas faire mieux ? Un peuple sans entreprises est un peuple dépendant et soumis.  »

 

Maigandou Souley Fatoumata Radio Wadata Niamey

 

 

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Niger : Décryptage de l’entretien du Général Tiani de ce samedi 31 mai 2025 à la Télévision Nationale

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Le samedi 31 mai 2025, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accordé un entretien télévisé à la télévision nationale nigérienne. Cet échange a permis de mettre en lumière les orientations majeures de la transition en cours et les priorités du régime pour les années à venir.

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques, le président Tiani a lancé un appel vibrant à l’unité nationale. Il a exhorté les Nigériens à dépasser les rancœurs et les divisions pour se consacrer pleinement à la défense des intérêts supérieurs du pays. Il a souligné que « le Niger, sans lequel nous n’aurions pas de raison d’être, ce Niger que nous avons le devoir de défendre au prix de nos vies ». Il a insisté sur l’importance de la cohésion nationale, affirmant qu’aucun pays ne se développe dans la division ou l’esprit de clan.

Le général Tiani a réaffirmé l’engagement du CNSP à mettre en œuvre les recommandations issues des Assises nationales de la refondation. Celles-ci prévoient une transition politique de cinq ans, renouvelable, visant à instaurer un cadre propice à la refondation du pays. Parmi les mesures phares figurent la dissolution des partis politiques existants et l’adoption d’une nouvelle charte des partis, prenant en compte les réalités socio-culturelles du Niger. Une « charte de la refondation » est également proposée, visant à servir de loi fondamentale pour le pays une fois adoptée.

Le président Tiani a mis en garde contre les ingérences étrangères, accusant certains pays de vouloir déstabiliser le Niger. Il a souligné que « les intérêts défendus à travers cette insécurité ne sont pas des intérêts nationaux, que ce soit pour le Mali, le Burkina Faso ou le Niger ». Il a appelé à mettre fin à l’importation de l’insécurité dans le Sahel, afin qu’il devienne un espace de prospérité pour l’ensemble des peuples qui y vivent.

Le général Tiani a exprimé sa volonté de mettre en place un dialogue national inclusif, réunissant toutes les composantes du peuple nigérien. Cette instance vise à consulter les forces vives de la nation afin de jeter les bases d’une nouvelle vie constitutionnelle, enracinée dans les valeurs traditionnelles et républicaines du pays. Il a souligné que « les forces vives qui y seront conviées s’attèleront dans un délai de 30 jours à formuler des propositions concrètes devant conduire à définir les principes fondamentaux devant régir notre transition ».

 

L’entretien du président Tiani marque une étape importante dans la transition politique du Niger. Son appel à l’unité, à la cohésion nationale et à la refondation du pays souligne la volonté du CNSP de bâtir un avenir démocratique solide et harmonieux pour le Niger. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère, le message du président résonne comme un appel à l’action collective : « Zance kassa ne, Labou Sanni no » (« C’est l’affaire du pays »).

 

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Niger et FMI : Une Collaboration Stratégique au Service du Développement Économique

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Dans une interview accordée à la télévision nationale, après une audience avec le Premier ministre et ministre des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, Ouattara Wautabouna, membre du Conseil d’administration du Fonds monétaire international FMI a salué les progrès réalisés par le Niger.

« Aujourd’hui, tous les indicateurs de performance économique clés que le FMI juge pertinents pour le Niger sont au vert. C’est une performance qu’il faut saluer a-t-il déclaré.

Il a également affirmé que le FMI restera fermement aux côtés des autorités nigériennes pour les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.

Ce constat reflète la volonté affichée par les autorités nigériennes de mettre en lumière les progrès économiques et structurels du pays. En effet, lors de récentes audiences et rencontres internationales, le Premier ministre – qui cumule également le portefeuille des Finances – a souligné la résilience économique du Niger, illustrée par une croissance supérieure à 7 % malgré des défis sécuritaires et climatiques. Cette dynamique est présentée comme le fruit d’une vision stratégique claire et d’un engagement soutenu pour un développement durable, qui vise notamment à valoriser les ressources naturelles locales de manière souveraine et responsable.

Parallèlement, la présence d’Ouattara Wautabouna, représentant du Niger au sein du Conseil d’administration du Fonds monétaire international, renforce cette démarche de reconnaissance internationale. En collaborant étroitement avec des institutions financières mondiales, le Niger cherche à consolider sa position économique tout en bénéficiant d’un partenariat stratégique capable d’accompagner les réformes envisagées. Cette coordination entre le gouvernement nigérien et des acteurs internationaux souligne un effort commun pour favoriser une croissance inclusive et renforcer la crédibilité du pays sur la scène mondiale.

Ces annonces, faites dans un contexte de dialogue renouvelé avec des partenaires internationaux tels que la Banque africaine de développement et les Nations Unies, illustrent bien la nouvelle ère de coopération et de transformation économique du Niger. Elles laissent entrevoir des perspectives intéressantes tant sur le plan de l’investissement que sur celui du développement social, invitant à observer de très près l’évolution de la politique de gestion des richesses et de la diversification économique dans le pays.

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Tensions CEDEAO-NIGER : Le Nord du Nigeria paie le prix fort

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Les propos de certains dirigeants nigérians, qui dirigent actuellement la CEDEAO contre le Niger, ont contribué à détériorer le respect envers les autorités nigériane et même envers ses citoyens. Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir

Dans une interview accordée à la radio RFI Hausa, le général Kanzir a soutenu que la situation a également affaibli la coopération sécuritaire entre le Niger et Nigéria notamment dans les régions du nord du Nigeria, déjà confrontées à une insécurité persistante.

 

Pour l’expert nigérian, le Niger joue pourtant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières nord-ouest et nord-est du Nigeria, en particulier face aux menaces terroristes. Cependant, la manière dont la crise politique a été gérée après le coup d’État au Niger a profondément modifié les relations bilatérales.

 

Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir, l’insécurité dans ces zones frontalières est désormais en forte recrudescence.

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