Les femmes en partance ou de passage au Burkina Faso sont devenues selon des sources, les nouvelles cibles des terroristes qui opèrent sur la frontière nigéro-burkinabé. Les femmes de Diffa ont vécu cette situation avec le groupe terroriste Boko Haram, qui kidnappait les femmes et les filles pour les contraindre à jouer les kamikazes ou faire d’elles leurs épouses.
S’étaient celles qui avaient un peu de chance qui subissaient le viole pour ensuite être abandonnés à la fin.
Actuellement, certains groupes terroristes et ou des bandits armés du nord Tillabéry ou du Burkina Faso ont ajouté dans leur liste de barbaries le kidnapping des femmes qui se déplacent entre les deux pays. Cette situation entrave la libre circulation des personnes et de leurs biens, qui est un droit fondamental et inaliénables reconnu par plusieurs textes internationaux.
Les femmes et les enfants constituent l’une des couches les plus vulnérables au sein de toute population, ils sont sans défense, lorsque leurs vies sont menacées du coup, ça crée une certaine psychose dans toute la société.
Désormais devons-nous accepter qu’aucune femme ne doive voyager par voie terrestre pour se rendre au Burkina Faso ou dans un pays voisin à cause des terroristes? Nous pensons qu’il est inadmissible et les deux pays doivent mutualiser leurs efforts pour remédier à cette situation.
Une situation inquiétante, qui handicap l’économie et la vie sociale des personnes. Aujourd’hui, c’est beaucoup de commerçants, d’étudiants et des tierces personnes de nationalité nigérienne vivant au Burkina Faso qui n’ont pas les moyens de payer un billet d’avion pour faire cette navette. La difficulté est grande, la psychose aussi pour beaucoup des femmes nigériens et burkinabés qui ont leurs familles dans les pays respectifs.
Sans oublier que la majorité des femmes qui font leur ravitaillement dans des pays comme la Cote d’Ivoire ou le Togo passent par la frontière du Burkina Faso ou du Benin ou ces terroristes ont commencé à mener des attaques.
Devons-nous garder à l’esprit qu’aujourd’hui, c’est pour des actes barbares cités ci-haut que les bandits armés enlèvent les femmes qu’ils interceptent sur la route du Burkina Faso? La réponse est affirmative, car nous avions vu ce qui s’était passé avec les filles de Tchibok au Nigeria et les filles de N’Galewa-Diffa. Alors Faudrait-il instaurer un système d’escorte militaire qui quitte le Niger jusqu‘à la frontière burkinabè, puis les burkinabè prennent la relève en accompagnant les personnes et leurs biens jusqu’à Ouagadougou ou autres destinations?
Les deux états ont le devoir et l’obligation de trouver une alternative pour sauver des vies et éviter les femmes à tomber dans les mains des terroristes. Car aucune femme ne mérite d’être l’objet de viole ou d’être contrainte à épouser un bandit. En attendant, les femmes ne prenez pas des risques inutiles pour servir d’exemple aux autres.
Maigandou Souley Fatoumata radio Wadata Niamey