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Culture

Le phénomène du make up au Niger

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Le make up est un nouveau style de maquillage fait par les femmes qui demande beaucoup d’expertise. Il est fait dans beaucoup de salon de coiffure ici à Niamey, son prix varie de 5000 Fr, 10.000 voire 30.000 Fr. Il y a également des personnes particulières qui ont appris à le faire pour leurs propres besoins. Mais l’un dans l’autre, il est couteux, car, il demande d’avoir une gamme complète d’accessoires et outils de maquillage, notamment le fond de teint liquide et en poudre, les pinceaux, les crayons, les rouges à lèvres, les déodorants anti-transpirant pour visage etc…

L’avènement depuis quelques années, du make up chez les femmes Africaines en générale et les femmes Nigériennes en particulier a suscité beaucoup engouement. La majeure partie des femmes s’y intéressent. Aujourd’hui, l’intérêt que les femmes portent pour cette nouvelle mode, leurs faits  négliger le maquillage simple. Lors des grandes cérémonies les femmes se mettent dans leurs 31 (jargon  nigérien) et appliquent leurs make up, la plupart se métamorphosent complètement au point d’être méconnaissables aux yeux de leurs proches.

Le make up n’épargne ni les femmes mariés moins les jeunes filles. Au Niger, aujourd’hui, c’est presque devenue une tradition lors des célébrations des mariages, l’argent du make up est devenu une obligation qu’il revient à l’époux de prendre en charge.

Tout de même aujourd’hui encore on trouve des femmes et filles qui se contentent du naturelle ou du maquillage fait sans encombrer leurs visages.

Certes, c’est devenue une mode, mais qui n’est pas acceptée et aimée par certains  hommes. « Moi  je n’apprécie pas le make up, de nature je préfère les femmes naturelles »  nous indique l’animateur Radio Amoine Salif.

Selon Abba Habibou : « Tout comme Amoine moi aussi je n’aime pas le make up, d’ailleurs j’ai horreur, je préfère les femmes simple sans maquillage » 

Contrairement aux précédents intervenants, elle, Fati aime et pratique le Make up : « Au début je n’aimais pas le make up, mais en le voyant beaucoup avec mes amies, j’ai fini par succomber à la tentation, maintenant j’aime beaucoup le faire, mais à des grandes occasions »

Selon l’avis de certains dermatologues recueillis sur internet, le maquillage permanent pourrai avoir une répercussion sur le visage du pratiquant. Car souvent les matières premières utilisés lors des fabrications  des produits utilisés par ces femmes dans le cadre de ces maquillages sont à la longue nocif pour la peau et surtout que l’excès de tout est nuisible. Alors les femmes le make up doit être fait avec modération, même si votre homme s’y intéresse et pour celles dont les hommes sont contre, c’est une peine perdue d’avance mais à vous de voir.

Maigandou Souley Fatoumata

 

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Culture

Nécrologie : le conteur nigérien Saleh Ado Mahamat a tiré sa révérence

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Le monde de la culture nigérienne est en deuil ! Le conteur et comédien Saleh Ado Mahamat est décédé ce lundi 27 octobre 2025 à Niamey, selon plusieurs publications de ses proches et acteurs du secteur culturel. Avec sa disparition, le Niger perd l’un de ses rares conteurs encore en activité, mais surtout une figure emblématique de la transmission orale.

Reconnu pour sa voix profonde, son style captivant et sa capacité à transmettre des valeurs à travers les récits traditionnels, Ado Saleh était considéré comme l’un des meilleurs conteurs du pays. Il a sillonné les centres culturels, instituts, écoles, aussi bien au Niger, dans la sous-région que sur le continent africain, portant haut les couleurs de la tradition orale nigérienne.

Il a notamment remporté le premier prix du concours de contes organisé par le CELHTO-UA, avec son œuvre « Les trois touffes du sage », axée sur les valeurs du vivre-ensemble, de la tolérance et du respect de l’autre.

En plus de sa carrière artistique, il a été membre du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), où il a représenté la voix des artistes nigériens au sein de cette institution de régulation.

À travers ses contes, Ado Saleh a transmis des valeurs éducatives, morales et culturelles. Il incarnait une mémoire vivante du patrimoine oral : proverbes, légendes, récits initiatiques, mais aussi des messages de paix et de cohésion sociale.

Son engagement pour la jeunesse, son rôle dans la préservation des traditions et sa contribution à l’animation culturelle nationale vont beaucoup manquer dans le paysage artistique nigérien.

Avec le décès d’Ado Saleh, le Niger perd une voix, mais ses mots, eux, resteront. Repose en paix, maître conteur !

Par Jordan

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Culture

Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

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Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

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