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Education Agression d’enseignants à l’école Zaria 1 de Maradi

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Il y a de cela deux semaines, à Guidan-Alami dans la région de Tahoua, un élève en classe de CM2, avait poignardé à mort son maitre, alors que ce dernier, voulait dispenser une leçon de grammaire. Qu’est-ce qui s’était passé ? Ce jour-là, le directeur de l’école de Guidan -Alami, avait constaté qu’un de ses élèves portait des colliers inadéquats pour venir en classe .Alors, il ordonna à l’élève de retourner à la maison pour se débarrasser des colliers. De retour à la maison, ce fut le père de l’enfant qui arracha les colliers que portait son enfant, avant de lui intimer l’ordre de retourner rapidement en classe. Malheureusement, en retournant en classe l’élève avait emporté un couteau, avec lequel il assena un coup à son enseignant, qui était occupé à recopier une leçon de grammaire au tableau. Surpris par la brutalité de l’attaque, le maitre d’école n’avait pas pu se protéger et succomba par la suite.

La mort de cet enseignant à Guidan Alami avait provoqué un grand bouleversement au sein des populations. Ce qui  suscita entre autres les questions suivantes: qu’est-ce qui ne marche pas au niveau de l’école nigérienne? Dans quelle malédiction est tombée l’école au Niger, au point d’avoir un élève de l’école primaire qui poignarde son maitre ? Qu’est-ce qui peut pousser des parents d’élèves, à attaquer des enseignants sur leur lieu de travail ? Quelle est la part de responsabilité de l’Etat face à de telles situations ? Et tant d’autres questions. La douleur causée par la tragédie de Guidan Alami ne s’est pas estompée, que les Nigériens ont appris avec stupéfaction que des enseignants ont été agressés à l’école Zaria 1 de Maradi. A l’école Zaria 1 de Maradi, la responsable de l’école s’est permise de corriger un enfant suspicieux qui venait régulièrement au sein de l’établissement, alors qu’il ne faisait pas parti de son effectif. A la suite de cet incident, des parents d’élèves ont monté une véritable opération pour venir agresser la responsable de l’école Zaria 1 et d’autres enseignants qui s’y trouvent.

De l’enfant qui poignarde son maitre d’école à Guidan Alami, voilà maintenant des parents d’élèves qui s’organisent en bande pour agresser les enseignants d’une école à Maradi. Que doit-on comprendre de cette situation ? L’idée qui vient directement à l’esprit, l’école nigérienne est actuellement dans une véritable impasse. Ce qui a poussé Amadou Issa, parent d’élève à dire « vraiment, la situation de l’école Nigérienne est déplorable. je n’ai jamais pensé qu’un élève pouvait tuer son propre enseignant avec un couteau. Pire encore, on apprend que des parents d’élèves sont partis rosser des enseignants à l’école Zaria 1 de Maradi. C’est tout bonnement inadmissible de constater que l’école nigérienne est tombée très bas. Pourtant, il y a quelques années de cela, l’école au Niger était une institution très respectée ».Boubacar Sanda, un autre parent d’élève et nostalgique de la période ou Seyni Kountché était président, d’ajouter « au temps ou Seyni Kountché était au pouvoir, ce n’était pas le règne de la démocratie, mais pourtant l’école marchait correctement. En ce temps, le maitre d’école jouissait d’une grande considération. Les enseignants qui étaient excellents, donnaient le bon exemple dans leurs comportements avec leurs élèves. Malheureusement, l’avènement de la démocratie a tout bouleversé dans le mauvais sens. Il ne faut pas se le cacher, si les enseignants vivent des moments difficiles, c’est tout simplement parce qu’ils transportent des lacunes dans leurs façons de dispenser l’enseignement ».L’un dans l’autre, le drame de Guidan Alami et l’agression des enseignants à l’école Zaria 1 de Maradi, posent fondamentalement le problème de l’école Nigérienne. Delors, il devient urgent pour les autorités du pays de provoquer une grande réunion, afin de débattre et trouver des solutions concrètes aux maux qui minent l’école nigérienne.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey

 

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Réunion des chefs d’État-major des pays de l’AES à Niamey

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Les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Niamey, pour une rencontre stratégique de haut niveau.

La réunion était présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’État-major général des armées du Mali et président du Comité des chefs d’État-major des pays membres de l’AES.

Cette rencontre avait pour principal objectif d’évaluer les avancées réalisées dans la montée en puissance de la Force unifiée et de définir les prochaines étapes de son opérationnalisation complète.

Les travaux ont porté sur trois points majeurs :

1. La situation sécuritaire dans les zones d’opération de la Force unifiée de l’AES ;

2. L’état d’avancement des travaux relatifs à la mise en place du commandement intégré ;

3. La présentation des activités déjà menées ainsi que l’identification des défis restant à relever.

À l’issue des discussions, les chefs d’État-major ont effectué une visite d’inspection sur plusieurs sites stratégiques, où ils ont pu constater de visu les progrès enregistrés. Ils ont salué la qualité du travail accompli par les équipes et félicité les efforts de mutualisation des moyens humains, matériels et logistiques déployés sur le théâtre unifié des opérations.

Il a été décidé qu’à compt de cette session, le Mali assurera la présidence tournante du commandement de la Force unifiée de l’AES, avec le Niger en qualité de vice-président.
L’installation officielle de cette nouvelle direction est prévue dans les prochains jours à Bamako.

 

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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