Une attaque terroriste fait 17 morts au sein des FDS à Tillabéry, malgré la présence de 1500 militaires français au Niger.

Les éléments de relève de l’armée nigérienne, composée des éléments la compagnie para et d’Agali, partis pour relever leurs frères d’armes de la position militaire de Boni, dans le département de Torodi, région de Tillabéry, sont tombés dans une embuscade terroriste, le mardi 15 aout 2023.

Le bilan officiel de cette attaque fait état de 17 morts et 20 blessés, côté amis et plus de 100 terroristes tués et 50 motos détruites.

Dans cette région où est installé le plus grand contingent militaire français, avec 1500 hommes, en l’espace de deux semaines, huit attaques terroristes ont été perpétrées. En l’occurrence, dans les localités de Goulbal, Wabila, Hondobon, Katanga, Samira, Sanam, Boni et Sarakoira.

Ce qui amène beaucoup de nigériens à se demander, légitimement, à quoi servent les forces armées étrangères, implantée au Niger. En particulier ces troupes françaises ?

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Les nigériens avertis savaient déjà qu’après ce coup d’Etat, en défaveur de la France, cette situation, par laquelle sont d’ailleurs passés les peuples maliens et burkinabés, allait immanquablement survenir au Niger aussi.

C’est dire que nos FDS devront s’attendre à des attaques récurrentes et conspirées par cette « main invisible » qui connait déjà toutes leurs positions. Des attaques qui seront menées dans le but de discréditer les militaires au pouvoir.

En effet, de ce point de vue, l’on peut bien, sans risque de se tromper, dire que ces attaques répétitives, intervenues en moins de deux semaines dans la région de Tillabéry, sans aucune réaction de l’armée française, confirment bien que cette armée est inutile pour le Niger et son peuple.

Dans un pays sérieux, le premier ennemi à combattre est bel est bien cette armée conspiratrice. Il faudrait la combattre, non pas avec des armes, mais plutôt procéder, d’abord, à l’annulation et à la révision de certains accords de coopération politico-militaires datant des années 60.

Sachant bien que cette armée conspiratrice connait tous les points stratégiques et tous les points névralgiques du pays, il faut demander impérativement son départ, et ce, sans délais. Sinon, la situation risque de s’aggraver davantage et le peuple qui soutien les militaires au pouvoir finira par les lâcher.

Sans cette courageuse décision du CNSP, la junte militaire au pouvoir, le Niger ne connaitra jamais de stabilité et les Nigériens continueront de compter les morts dans leur rang.

Certes, ce n’est pas une chose facile, mais, si les autres pays ont osé et ont eu gain de cause, pourquoi pas nous ?

Souley Magé Regeto Radio Wadata Niamey

La Direction Départementale de la Police Nationale de Tibiri, région de Dosso a alerté les populations dudit département, de la présence de plusieurs mouvements d’individus armés au guidon de motos à la frontière Niger-Nigeria. Ces derniers temps, un regain de climat d’insécurité semble s’installé sur le territoire du Nigeria, notamment, tout au  long de la frontière, dans les villages situés au nord du département de Tibiri, particulièrement dans le secteur des villages de Maikalgo et Tombon-Bouyya.

La direction de la police du département de Tibiri nous apprend que plusieurs nigérians ont été kidnappés et d’autres ont été menacés récemment sur cette frontière. D’autres part, certains cultivateurs des villages frontaliers n’accèdent plus à la leurs champs que moyennant une somme. Cette situation pour l’instant ne touche que les villages du Nigeria. Certes, les années passées, quelques riches cultivateurs et commerçants du département de Tibiri ont été victimes de kidnapping, mais grâce à Dieu et le concours des forces de défense et de sécurité la situation a été rapidement maitrisée.

Toujours selon cette dépêche de la police du département de Tibiri, un hélicoptère non identifié aurait atterri dans les montagnes entre Touloua et Yaka au Nigeria, zone ou tout déplacement serait suspendu à cause des bandits qui contrôlent cette zone. Il faut retenir que le marché de Tombon-bouyya est l’un des marchés frontaliers qui attirent beaucoup de commerçants des départements de Tibiri et de Dogondoutchi. C’est aussi un couloir de passage des fraudeurs par excellence, ce qui du coup facilite aux bandits armés d’avoir accès au carburant et à la drogue. Alerté à temps, le gouvernement du Niger doit prendre des dispositions idoines pour contrecarrer l’avancée ou la pénétration de ses bandits armés sur le territoire Nigérien. Une synergie d’action peut être envisagée entre les pays, pour éradiquer cette situation et permettre à leurs populations respectives de vaquer à leurs occupations quotidiennes dans la tranquillité.

Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey

Le mardi 05 juillet 2022, un véhicule  du poste avancé militaire de Bilabrime département de N’guigmi en partance vers le Tchad a sauté sur une mine. Malheureusement deux militaires nigériens ont perdu leurs vies et deux blessés. Cet incident intervient après une attaque terroriste de Boko Haram, dans la nuit du lundi 04 au mardi 05 juillet 2022 sur ce poste avancé, aux environs d’1 heure du matin et qui a fait 6 morts et 14 blessés admis au centre hospitalier régional de Diffa. Cette attaque est intervenue aussi à peine 24 h seulement après l’attaque de la position de la Garde Nationale du Niger à Garin Dogo qui a fait un mort, un porté disparut et quatre blessés dans la même région de Diffa. Il faut aussi noter que, ce n’est pas pour la première fois que cette position militaire de Bilabrime a été ciblée par le groupe armé Boko Haram. Elle avait été attaquée dans la nuit du 29 au 30 octobre 2019, ou 12 soldats ont trouvés la mort et 8 blessés.

Mais, pourquoi Boko Haram n’attaque ce poste que la nuit ? Qu’est ce qui ne va pas ces derniers jours dans la région de Diffa, ou beaucoup pensent que le calme est revenu avec le retour de certains déplacés dans les villages respectifs? Le groupe armé Boko Haram, cherche t-il à donner du fil à retordre à nos FDS, alors qu’il à été déjà affaiblis? Ou bien, il veut se procurer le nouvel arsenal de guerre placé dans les mains des FDS ces dernières semaines pour sécuriser la région?

Du 25 au 26 juin dernier, c’est un rappel, le président de la république Bazoum Mohamed était en visité dans  cette région, notamment sur la position militaires de Garin Dogo dans la commune de Gueskerou ou abrite une partie d’un contingent de 1000 nouvelles recrues locales dédiées à la sécurisation de plusieurs villages ou des milliers de déplacés ont été réinstallés.

Dans la région de Tillabery, c’est le secrétaire général de la mairie de Goroual qui a été enlevé par les GANE, le mardi 05 juin 2022 entre Téra et Dargol. Il était dans la même voiture avec le maire de Diagourou en direction de Niamey apprend-t-on. Mais les GANE ont laissé le maire de Diagourou avec son véhicule et partir avec le SG. Toujours dans cette région, une autre information circule sur les réseaux sociaux, disant que, dans la nuit du mardi 05 au mercredi 06 juin 2022 aux environs d’1 heure du matin, le chef de village de Darbani (non loin de Sakoira-Tillabéry) et un commerçant ont été tabassés par des bandits armés.

Les visites du président Bazoum à Diffa et les encouragements et félicitations qu’il a adressées aux forces de défense et de sécurité de la région, ont-elles suscité le courroux de Boko Haram ? Car, les deux attaques sont intervenues justes une semaine après la deuxième visite de Bazoum dans ladite région.

Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey