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La 4ème Promotion de l’École de Guerre, de l’AES prête relever tous les défis

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Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, le Général de Corps d’Armée, Sadio Camara, a présidé, ce 29 août 2025, la cérémonie solennelle, marquant la sortie officielle de la 4ème promotion de l’Ecole de Guerre du Mali (EGM) baptisée « Promotion AES », en référence à la Confédération des États du Sahel (AES).

Cette cérémonie a réuni de hautes personnalités : membres du Gouvernement, officiers supérieurs, représentants des autorités traditionnelles et religieuses ainsi que les familles des récipiendaires. Tous sont venus célébrer et encourager ces nouveaux maîtres de la stratégie et de l’art opératif militaire.

Une promotion aux couleurs de l’intégration sahélienne

La 4ème promotion de l’EGM compte 25 officiers, dont 15 du Mali, 5 du Niger et 5 du Burkina Faso. Ces officiers ont suivi une formation rigoureuse d’un an, axée sur la stratégie, l’art opératif et la planification des opérations complexes. Leur promotion, baptisée « AES », incarne la volonté commune des trois pays de renforcer la coopération militaire et l’intégration sécuritaire au sein de la Confédération des États du Sahel.

Un cérémonial empreint de rigueur militaire

La cérémonie d’achèvement a débuté par un défilé impeccablement exécuté par ces auditeurs, avant la revue des troupes à laquelle a procéder le ministre de la Défense, ponctués d’honneurs militaires. Ces moments solennels ont rappelé la discipline et la rigueur, valeurs cardinales des Forces armées maliennes et sahéliennes.

Des discours forts et porteurs d’avenir

Dans son allocution, le Ministre de la Défense, le Général de Corps d’Armée Sadio Camara, a félicité les officiers pour leur détermination et leur endurance. Il a souligné que la « Promotion AES » traduit la vision partagée des États de la Confédération de disposer d’élites militaires capables de conduire la guerre avec efficacité et une cohérence régionale.

Le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de Division Oumar Diarra, a insisté sur le caractère stratégique de cette formation. Selon lui, l’émergence de cette nouvelle génération de chefs militaires constitue une réponse réfléchie aux défis sécuritaires du Sahel, renforçant la synergie et la solidarité confédérale.

De son côté, le Commandant de l’École de Guerre, le Général de Division Oumar Dao, a rappelé que ces officiers brevetés sont désormais des « architectes de la bataille décisive » que mène le Mali et, plus largement, l’espace AES, pour défendre son intégrité et son indépendance. « Votre formation, ancrée dans nos réalités nationales et enrichie par l’expertise de nos véritables partenaires, vous a armés pour concevoir et conduire la guerre », a-t-il affirmé.

Une formation de haut niveau, un engagement immédiat

L’EGM, institution de référence au Mali, a pour mission de former des officiers supérieurs, capables de penser et de conduire des opérations interarmées de haut niveau. Les récipiendaires de cette 4ème promotion reçoivent le diplôme de « Master de Défense et de Sécurité », les qualifiant à occuper des postes de commandement et d’État-Major.

La remise des brevets, suivie de la distinction des meilleurs auditeurs par des trophées d’excellence, a consacré une année marquée par des cours intensifs, des travaux de recherche et des exercices de simulation opérationnelle.

Une étape dans la bataille pour la souveraineté du Sahel

La cérémonie s’est achevée sur une note solennelle d’engagement. Contrairement à une fin de parcours académique traditionnelle, les nouveaux brevetés ne bénéficient pas d’un long repos : ils sont appelés à rejoindre rapidement les différents théâtres d’opérations. Leur mission est claire : mettre en pratique leurs nouvelles compétences dans la défense du territoire et dans la consolidation de la Confédération AES.

Avec la sortie de cette 4ème promotion, l’École de Guerre du Mali confirme son rôle stratégique dans la refondation des forces de défense sahéliennes et leur adaptation aux réalités d’un espace en quête de souveraineté et de stabilité.

Par Ilana Illa Ibrahim

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

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