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La tragédie de Guidan Alami, et après?

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Le mardi 17 mai 2022 aux environs de 9 heures, un drame s’est produit dans Le département de Bouza, précisément dans le village de Guidan Alami,  commune de Babban Katami, un élève en classe de CM1 à poignarder son enseignant pendant qu’il dispensait son cours de grammaire.

Selon le chef du village, l’enseignant avait demandé à l’élève de retirer des  objets qu’ils portaient sur lui, notamment un bracelet qu’il portait en main, une chaine au cou et une autre accrochée au pantalon. Le maitre  l’avait chassé de la classe. Toujours selon le chef du village, arrivé à la maison le père de l’enfant a demandé les raisons du retour de l’enfant à la maison. Apres les explications données par l’enfant, le père de celui-ci arracha les colliers ; en lui donnant l’ordre de retourner à l’école. C’est ainsi que l’enfant avant de repartir en classe, s’était muni d’un couteau avec lequel il assena un coup mortel à son maitre.

Ayant pris connaissances des faits, les syndicats des enseignants du département de Bouza se sont vite mobilisés pour rendre public une déclaration de presse, et aussi décrétés deux jours de deuil sur le plan national. Pour compatir à la douleur et soutenir la famille de l’enseignant poignardé. Le collectif des syndicats de l’enseignement avaient demandé que 500 Fr soit prélevé sur le salaire de chaque enseignant du Niger, afin de venir en aide à la famille de la victime.

Quelle suite les enseignants vont-ils donner à cette affaire, afin qu’un tel drame  ne se reproduit plus ? Et quelles sont les attentes des enseignants vis-à-vis de l’état ?

Issoufou Cherif secrétaire général du SYNACEB donne les précisions suivantes : «  Nous envisageons de mettre en place un comité de réflexion d’un commun accord avec l’état nigérien ; en vue de la création d’un dispositif de sécurisation des enseignants ,mais aussi des élèves».

Maigandou Souley Fatouma Radio Wadata-Niamey

 

 

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Visas d’entrée au Niger : Niamey impose de nouvelles règles pour les Européens

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Le gouvernement nigérien vient d’annoncer de nouvelles dispositions concernant la délivrance des visas d’entrée au Niger. La décision intervient après les difficultés rencontrées par les ressortissants nigériens dans leurs démarches pour obtenir des visas européens.

(suite…)

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Les ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES condamnent la répression des panafricanistes par l’UE

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Les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des États du Sahel AES, ont rendu public un communiqué de presse, ce lundi 25 août 2025, relatif aux sanctions et autres actions de harcèlement visant des militants panafricanistes, reconnus pour leurs soutiens aux idéaux panafricanistes et souverainistes, des peuples de l’AES.

Le communiqué nous apprend les sanctions décidées par l’Union Européenne le 26 juin 2025 à l’encontre de Mme Nathalie Yamb, incluant l’interdiction d’entrée et de transit dans l’Union Européenne, le gel de ses avoirs, ainsi que l’interdiction de survol de l’espace aérien de l’Union Européenne, l’arrestation illégale, la séquestration dans une caserne et la mort suspecte de l’activiste M. Alain Traoré dit Alino Faso en République de Cote d’ivoire. Diverses mesures de harcèlement contre Dr Franklin Gnamssi, Kémi Séba, Boureima Maiga et d’autres panafricanistes en République Françaises et ailleurs, ont aussi été relevées.

Selon les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES, « ces actes graves et illégaux constituent une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux droits inaliénables et imprescriptibles de la personne humaine. En l’occurrence la liberté d’opinions, la liberté d’expression, le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique ». Ces actes, poursuit le communiqué, « violent, de surcroit, les principes même de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne ».

Le communiqué précise que ces sanctions, « présentées sous le fallacieux prétexte de la lutte contre une prétendue influence extérieure et ses actes ignobles ne sont en réalité qu’une tentative de muselée les voix africaines qui revendiquent la fin du néocolonialisme et la construction d’un ordre internationale plus juste et équitable ».

En conséquence, les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES :

  1. Présentent leurs condoléances émues à la famille et aux proches de feu M. Alain Traoré dit Alino Faso, ainsi qu’à tous ceux qui partagent son combat et exigent des autorités ivoiriennes une enquête transparente et diligente, pour faire toute la lumière sur les circonstances très trouble de sa mort tragique afin que les auteurs, co-auteurs et complices de sa disparition répondent de leurs actes ;
  2. Ils expriment leurs entières solidarités avec Mme Nathalie Yamb, Dr Franklin Gnamssi, M. Kémi Séba, M. Boureima Maiga et tous les panafricanistes persécutés, dont le courage et l’engagement incarne la volonté des peuples africains de recouvrer pleinement leurs souverainetés. En outre, ils demandent aux autorités françaises de respecter les valeurs et principes qu’elles ne cessent d’instrumentaliser pour déstabiliser l’AES ;
  3. Les Ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES, condamnent les décisions arbitraires de l’Union Européenne et les actes ignobles ayant couté la vie à feu M. Alain Christian Traoré dit Alino Faso, décision et acte contraire aux principes du droit international et aux valeurs universelles qu’ils proclament.

Le communiqué précise que les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme réaffirment leur soutien indéfectible à tous les militants panafricanistes qui en Afrique et dans la diaspora se battent pour l’émancipation totale du Continent. Ils appellent les organisations et les peuples africains à renforcer leur unité et leur solidarité face aux tentatives extérieures d’intimidation et de répression.

Ils rappellent enfin que les tentatives d’intimidation et de répression extérieure ne feront que renforcer la détermination des peuples africains à bâtir une Afrique souveraine, unie et respectée dans le concert des Nations.

Jordan

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Niger: Hommage de la nation à l’ancien Ministre de la Défense Karidjo Mamadou

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Les obsèques de l’ancien ministre de la Défense Nationale, Karidjo Mamadou, décédé le mercredi 20 août dernier, ont eu lieu ce dimanche 24 août 2025. Cet hommage solennel, a été marqué par une forte mobilisation des amis, compagnons de lutte du défunt, ainsi que de nombreuses figures nationales.

Plusieurs personnalités politiques, militaires et administratives ont également pris part à ces obsèques de cet ancien ministre de la république qui était aussi membre fondateur du PNDS Tarayya.

Karidjo Mamadou s’est éteint, laissant derrière lui l’empreinte d’un engagement politique constant et d’une fidélité inébranlable à ses convictions. Ceux qui le connaissent retiennent de lui, un homme à la parole mesurée. Un homme d’une patience exemplaire avec une loyauté sans faille à ses compagnons.

Aujourd’hui, devant son corps recouvert des couleurs nationales, ses camarades de combat, ses proches et de hautes figures de l’Etat se sont inclinés, priant pour que le Tout-Puissant lui accorde sa miséricorde et l’accueille dans son paradis éternel.

Née le 11 septembre 1953 à Gouré, Professeur d’anglais et fondateur du Lycée Alhéri de Niamey (1987) ; il a été Président des étudiants de l’Ecole Normale de Zinder (1973) ; Caporal de l’Armée Nigérienne (1975-1976), Maire de Tillabéry en 1992 ; Député national au titre de la région de Tillabéry (1993-1994) ; Préfet de Maradi (1995-1996) ; Troisième Vice-président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) ; ministre de la Défense Nationale (2011-2016) ; Député national  au titre de la région de Niamey et Président de la Haute Cour de Justice (2016-2017).

Nommé ministre des Transports, le 30 octobre 2017, il démissionna du poste en octobre 2020 pour se présenter aux élections législatives du 27 décembre 2020. Réélu Député national pour la 3ème fois, il devint Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale jusqu’au coup d’état du 26 juillet 2023.

Karidjo Mamadou fut aussi un auteur qui a publié plusieurs romans de fiction, inspirés de faits réels, parmi lesquels « Traces » préfacé par son ami de longue date le Professeur Issoufou Katambé.

Il est décédé à Paris. Que son âme repose en paix, amine.

Jordan

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