Connect with us

Informations

Agriculture : L’État du Niger fixe le prix du sac de 50 kg d’engrais à 10 000 FCFA

Published

on

Dans un arrêté daté du 8 octobre 2025, le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage a décidé de fixer le prix du sac de 50 kg d’engrais à 10 000 FCFA sur l’ensemble du territoire nigérien, une bonne nouvelle en soi pour les producteurs

Avant cette initiative, les prix de marché pour un sac de 50 kg d’engrais (urée, NPK) variaient entre 17 900 et 18 800 FCFA selon les formules, ce qui rend la nouvelle tarification d’autant plus significative. D’après l’Observatoire du Marché des Engrais du Niger (OMEN), les prix subventionnés oscillaient entre 10 000 et 15 000 FCFA, selon les types d’engrais.

Cette décision de fixer le prix du sac d’engrais à 10 000 FCFA pourrait engendrer des effets positifs, mais également comporter certains risques.

En termes d’impact positif, cette mesure facilitera l’accès à l’engrais pour les petits producteurs. Un prix abordable réduit les obstacles financiers auxquels sont confrontés les agriculteurs aux revenus modestes et pourrait ainsi encourager l’utilisation d’engrais, auparavant négligés par manque de ressources. De plus, une telle démarche pourrait engendrer une augmentation des rendements agricoles. Grâce à l’apport en éléments nutritifs essentiels (azote, phosphore, potassium), l’utilisation d’engrais pourrait non seulement accroître les rendements, mais aussi intensifier l’exploitation des terres, dans des conditions techniques appropriées.

L’impact favorable pourrait également se traduire par un renforcement de la sécurité alimentaire.

Si les rendements connaissent une hausse, cela pourrait entraîner une plus grande disponibilité des produits alimentaires, diminuant ainsi la dépendance vis-à-vis des importations et des marchés extérieurs. Par ailleurs, une augmentation de la production pourrait dynamiser l’économie rurale et entrainer davantage de surplus à écouler sur les marchés locaux, améliorant ainsi les revenus des agriculteurs et renforçant les chaînes de valeur associées.

Cependant, il est essentiel de prendre en compte certains risques. Parmi eux, on note une dépendance accrue aux intrants chimiques. Un engrais à bas prix pourrait inciter à une utilisation excessive, au détriment de pratiques agro écologiques et du maintien de la fertilité des sols. De plus, une subvention mal ciblée pourrait mener à des gaspillages ou à des ruptures d’approvisionnement.

Pour garantir la viabilité et les bénéfices de ce prix fixé à 10 000 FCFA, certaines conditions doivent être respectées. Il s’agit notamment d’une subvention ciblée et progressive, visant spécifiquement les petits producteurs ayant le plus besoin de soutien et établissant des critères d’accessibilité (taille d’exploitation, vérification, etc.).

Il est également crucial d’accompagner cette décision par une formation technique renforcée. Les agriculteurs doivent recevoir une formation adéquate sur les bonnes pratiques d’application (dosage, calendrier, techniques d’incorporation) afin de maximiser les bénéfices de cet engagement.

Par Jordan

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

Réunion des chefs d’État-major des pays de l’AES à Niamey

Published

on

Les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Niamey, pour une rencontre stratégique de haut niveau.

La réunion était présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’État-major général des armées du Mali et président du Comité des chefs d’État-major des pays membres de l’AES.

Cette rencontre avait pour principal objectif d’évaluer les avancées réalisées dans la montée en puissance de la Force unifiée et de définir les prochaines étapes de son opérationnalisation complète.

Les travaux ont porté sur trois points majeurs :

1. La situation sécuritaire dans les zones d’opération de la Force unifiée de l’AES ;

2. L’état d’avancement des travaux relatifs à la mise en place du commandement intégré ;

3. La présentation des activités déjà menées ainsi que l’identification des défis restant à relever.

À l’issue des discussions, les chefs d’État-major ont effectué une visite d’inspection sur plusieurs sites stratégiques, où ils ont pu constater de visu les progrès enregistrés. Ils ont salué la qualité du travail accompli par les équipes et félicité les efforts de mutualisation des moyens humains, matériels et logistiques déployés sur le théâtre unifié des opérations.

Il a été décidé qu’à compt de cette session, le Mali assurera la présidence tournante du commandement de la Force unifiée de l’AES, avec le Niger en qualité de vice-président.
L’installation officielle de cette nouvelle direction est prévue dans les prochains jours à Bamako.

 

Continue Reading

Informations

Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

Published

on

Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

Published

on

Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes