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Célébration de la 17ᵉ promotion de l’ENSOA : 314 Sous-Officiers intègrent les rangs des FAN

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L’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) a vibré, ce jour, à l’occasion de la sortie de la 17ᵉ promotion, baptisée promotion « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla ». Au total, 314 nouveaux Sous-Officiers rejoignent officiellement la grande famille des Forces Armées Nigériennes (FAN), prêts à assumer leurs responsabilités dans la défense et la protection de la Nation.

La cérémonie, riche en couleurs et en symboles militaires, a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani Kache, en présence du Chef d’État-Major des Armées, le Général de Division Moussa Salaou Barmou, ainsi que de nombreuses autorités militaires, administratives, coutumières et religieuses. Parents, amis et proches des récipiendaires ont également pris part à cette journée mémorable.

Une promotion riche et diversifiée

Parmi les récipiendaires figurent 227 élèves Sous-Officiers d’Active, dont 7 issus de pays frères et amis, ainsi que 94 élèves Sous-Officiers Collatéraux du Génie Militaire, comprenant une femme. Ces derniers se sont spécialisés dans des domaines techniques stratégiques tels que le génie civil, l’énergie, la topographie, la mécanique, le génie rural, la construction métallique, la géologie minière ou encore le dessin technique.

Le président Tiani plante le Bois Amadou Dan Bassa dans la forêt classée de Babarkiya

Selon le Commandant de l’ENSOA, le Lieutenant-colonel Amadou Boubacar Tinné, ces jeunes cadres militaires sortent au terme d’un parcours de 22 mois de formation, rigoureuse, marquée par l’exigence, la discipline et l’esprit de corps. Ils ont reçu des enseignements en commandement, tir de combat, droit international humanitaire, informatique et ont participé à un stage inédit d’aguerrissement, au Centre d’Entraînement des Forces Spéciales (CEFS) de Tillia. Une première dans l’histoire de l’ENSOA.

Pour leur part, les élèves Sous-Officiers Collatéraux du Génie, arrivés à l’école le 1ᵉʳ novembre 2024, ont bénéficié d’une formation militaire accélérée de 10 mois. En parallèle à leur apprentissage, ils ont laissé une empreinte tangible au sein de l’école, en réalisant des infrastructures comme la clôture de l’espace sportif, l’aménagement de deux ronds-points et l’embellissement de la tribune officielle d’Agadez.

L’ENSOA, pilier de la formation militaire au Niger et dans la sous-région

Dans son allocution, le Général de Division Sani Kache a rappelé l’importance stratégique de l’ENSOA, dans le dispositif de formation militaire du Niger. « L’ENSOA est le creuset où se forment les Sous-Officiers, véritables chevilles ouvrières et épine dorsale de notre armée », a-t-il indiqué. Au-delà des Forces Armées Nigériennes, a-t-il poursuivi, « cette école s’impose aujourd’hui comme une référence dans la sous-région, grâce à la qualité de sa formation et à l’esprit d’excellence qui y règne ».

Le Secrétaire Général du Ministère de la Défense a, en cette occasion solennelle, exprimé sa gratitude aux armées des pays partenaires, qui confient à l’ENSOA la formation de leurs futurs cadres militaires.

Un appel au devoir et au patriotisme

S’adressant aux nouveaux Sous-Officiers, le Général Sani Kache a insisté sur la dimension morale et humaine de leur mission. Aussi, devait-il rappeler : « Le Sous-Officier n’est pas seulement un chef. Il est aussi un guide, un éducateur, un frère d’armes et parfois un père pour ses soldats. Votre responsabilité est engagée dans la réussite comme dans l’échec de la mission. Servez avec dignité, honneur et désintéressement, en vous identifiant à la devise de l’ENSOA : S’instruire pour vaincre. »

Distinctions et parade militaire

La cérémonie a été ponctuée par la remise de prix d’excellence aux majors de promotion et aux élèves les plus méritants, suivie d’une impressionnante parade militaire qui a traduit la rigueur et l’esprit de discipline des jeunes diplômés.

Niger : Décryptage de l’entretien du Général Tiani de ce samedi 31 mai 2025 à la Télévision Nationale

En intégrant les rangs des Forces Armées Nigériennes, ces 314 nouveaux Sous-Officiers incarnent la relève et l’avenir d’une armée en pleine adaptation aux défis sécuritaires actuels, résolument engagée dans la défense de la patrie et des valeurs républicaines.

Par Ilana ilila Ibrahim

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Mariages à Niamey : une inflation inquiétante des dépenses qui étouffe les familles

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À Niamey, le phénomène prend de l’ampleur. D’année en année, les dépenses liées au mariage deviennent de plus en plus exorbitantes, au point de transformer un événement censé être simple, sobre et béni en une véritable épreuve financière pour de nombreuses familles. Une dérive devenue tellement récurrente qu’elle suscite désormais l’indignation et l’inquiétude sur les réseaux sociaux.

C’est dans cette dynamique qu’Arouna Abdourahamane, plus connu sous le nom de Tonton Assurance, a consacré une analyse dans sa rubrique Facebook « Autour du Thé ». Cette fois, il aborde un sujet sensible : la surcharge financière imposée aux familles lors des cérémonies de mariage. Une réflexion que la militante Safinatou Aik, très engagée dans la promotion des bonnes pratiques sociales, a largement développée en apportant des chiffres précis et alarmants. Selon elle, ce qui devait rester un acte symbolique, spirituel et sobre s’est transformé en un système socialement imposé, où chaque famille se sent obligée de « faire comme les autres » au risque d’être jugée, critiquée ou dévalorisée.

Une inflation qui étouffe les familles

D’après les montants avancés par Safinatou Aik, les dépenses exigées aujourd’hui atteignent des niveaux insoutenables :

150 000 à 250 000 F pour recevoir ceux qui viennent déposer la dot : jus, eau, rôtis, boule…

Des meubles, appareils et équipements évalués à 1 500 000 F ou plus.

Une valise d’habits destinée au marié, coûtant entre 150 000 et 500 000 F.

Des cadeaux aux belles-sœurs et beaux-parents, allant de 200 000 à plus d’un million : draps, bazins, pagnes, tasses, tapis, kits divers.

Un bœuf + sacs de riz + condiments : environ 350 000 F ou davantage.

Le foyandi, étape incontournable, estimé à 600 000 F au minimum sans compter les poulets à rôtir le lendemain du mariage, environ 200 000 F.

Autre dérive : les uniformes

Selon les témoignages recueillis, certaines familles exigent 4 à 7 uniformes pour une seule cérémonie. Une tradition qui pousse les amies, collègues ou cousines de la mariée à s’endetter pour maintenir les apparences.

Safinatou Aik questionne :

« Pourquoi acheter 7 uniformes ? Est-ce que cette amie ferait de même pour toi ? »

Un rappel à la réalité : beaucoup se ruinent pour des personnes qui, dans un contexte inverse, n’auraient pas agi de la même manière.

Un modèle social devenu insupportable

Pour un homme, se marier dans ces conditions exige aujourd’hui au moins 2 millions de francs, si ce n’est plus.

Pour les parents de la jeune mariée, la facture peut grimper jusqu’à 4 millions. Dans un pays où une grande partie de la population vit dans la précarité, ce modèle n’est tout simplement plus tenable.

La question se pose clairement :

comment un père ayant 6 ou 7 filles pourra-t-il les marier dignement sans s’endetter pour des années ?

Un appel urgent à la société et aux autorités

Face à cette spirale dangereuse, Arouna Abdourahamane et Safinatou Aik appellent à revenir à l’essentiel : la simplicité, la responsabilité, la modération et la conformité aux valeurs authentiques de notre culture et de notre religion.

Ils encouragent les familles à cesser de se laisser imposer des normes sociales irréalistes, qui ne reposent ni sur la tradition, ni sur la religion, ni sur la raison.

Les autorités, les leaders religieux et les associations interpellés

Ce phénomène, devenu systémique, appelle désormais une réponse collective :

Les autorités doivent envisager des campagnes de sensibilisation sur le coût excessif des mariages.

Les associations islamiques sont appelées à rappeler les recommandations religieuses en matière de célébration, basées sur la simplicité et non l’ostentation.

Les parents doivent également revoir leurs exigences afin d’éviter de condamner leurs enfants à retarder ou renoncer au mariage, faute de moyens.

Au-delà des chiffres et des témoignages, ce phénomène devenu presque banal à Niamey interroge profondément notre modèle social et les valeurs que nous prétendons défendre. En laissant les mariages se transformer en compétitions financières, nous exposons des familles entières à la pression, à l’endettement, parfois même à l’humiliation. Il est urgent que chacun autorités, leaders religieux, associations islamiques, mais aussi parents et jeunes prenne conscience de la dérive. Le mariage, censé être un engagement spirituel et un moment de joie, ne doit plus devenir un fardeau économique. Revenir à la simplicité, au sens, et à l’essentiel est aujourd’hui une nécessité pour protéger nos foyers, préserver notre cohésion sociale et redonner au mariage sa véritable valeur.

Adam Iboun Gueye

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Culture et identité : Le Festival des africains du Niger célèbre la fraternité continentale

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La 7ᵉ édition du Festival des Africains du Niger a été officiellement lancée ce vendredi 05 décembre 2025 à l’Hôtel Radisson Blu, sous la présidence de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey.

Placée sous le thème : « Unité des peuples africains, souveraineté culturelle du continent et cohésion sociale », cette édition met l’accent sur le dialogue interculturel et la valorisation de notre patrimoine culturel, véritable moteur de développement.

Au programme de cette 7ᵉ édition : des expositions artistiques et artisanales, des rencontres culturelles, ainsi que l’élection de l’Ambassadrice du Festival, moments forts destinés à promouvoir la richesse et la diversité des communautés africaines présentes au Niger.

La Ville de Niamey s’inscrit pleinement dans cette dynamique nationale. La cohésion sociale n’y est pas perçue comme un simple concept, mais comme un pilier essentiel de la stabilité, du progrès et de l’harmonie qui animent notre capital.

Cette cérémonie d’ouverture a réuni une importante délégation composée d’ambassadeurs, de partenaires ainsi que des présidents des communautés africaines résidant au Niger.

Plus de 2000 visiteurs sont attendus pour ces 48 heures de festivités qui réuniront tous les Africains du Niger.

Par Jordan

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Niger : un collectif appelle à la libération immédiate de l’ex-président Bazoum Mohamed

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Le Collectif des Amis de Bazoum Mohamed à Dakar, appuyé par le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum Mohamed, a lancé un appel pour la libération de l’ancien chef de l’État nigérien.

Figure politique majeure du Niger, Bazoum Mohamed est décrit par ses proches comme « un homme intègre, fidèle à ses convictions, d’une simplicité remarquable » Ancien professeur de philosophie, syndicaliste engagé et acteur clé de la vie démocratique nigérienne, il est salué pour son patriotisme et pour un parcours marqué par la défense des libertés, la promotion de l’éducation et la lutte contre la corruption.

Selon le communiqué Bazoum avait fait de la protection des jeunes filles, du développement et de la sécurité dans le Sahel les priorités de son mandat. Ses soutiens affirment aujourd’hui que sa détention est “injuste » et porte atteinte aux valeurs démocratiques du Niger.

Dans leur déclaration, les signataires dénoncent le silence et appellent les acteurs politiques, la société civile, les Nigériens et la communauté internationale à « briser le silence » et à agir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « déshumanisation ».

Les signataires estiment que chaque jour de détention aggrave la souffrance de la famille Bazoum et ternit l’image du pays.

 

Le Collectif des Amis de Bazoum à Dakar et le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum appellent à une mobilisation générale pour obtenir sa libération.

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