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Mahamadou Arzika appelle à unifier la loi sur les OSC

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Le président du Mouvement pour la Promotion de la Citoyenneté Responsable (MPCR) et acteur de la société civile, Mahamadou Arzika, a réagi sur la question du statut juridique des syndicats et des organisations de la société civile au Niger. Dans une déclaration, il rappelle que syndicats, ONG et autres groupements à but non lucratif sont tous, par nature, des associations régies par la législation nationale en vigueur.

Selon lui, certaines interprétations tendancieuses laissent entendre que les syndicats bénéficieraient d’un statut particulier, les soustrayant au contrôle de l’autorité en charge de la gestion des libertés publiques. Une position qu’il qualifie de « lecture tordue et intéressée », rappelant que la Constitution et la Charte nationale de la refondation garantissent la liberté d’association, tout en précisant que celle-ci doit s’exercer dans le respect des lois et règlements.

Pour Mahamadou Arzika, il est illusoire de penser qu’un vide juridique existerait dans ce domaine, en s’appuyant sur des conventions internationales adoptées avant l’indépendance du Niger. Il insiste sur le fait que l’État, depuis 1960, dispose de ses propres textes et institutions pour encadrer la création, le fonctionnement et la dissolution des associations, y compris les syndicats.

Dans le contexte actuel de refondation politique, culturelle et institutionnelle, il rappelle les recommandations des assises nationales visant à élaborer une charte des organisations de la société civile et à créer un observatoire chargé de veiller à leur bonne gouvernance et à leur alignement sur les orientations des politiques publiques.

Mahamadou Arzika estime qu’il y a urgence à unifier et clarifier la législation, afin de renforcer la souveraineté et l’indépendance du Niger dans ses choix politiques et partenariats. « La bonne gouvernance vertueuse à tous les niveaux est une condition essentielle pour l’affirmation de notre souveraineté », a-t-il conclu.

 

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Réunion des chefs d’État-major des pays de l’AES à Niamey

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Les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Niamey, pour une rencontre stratégique de haut niveau.

La réunion était présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’État-major général des armées du Mali et président du Comité des chefs d’État-major des pays membres de l’AES.

Cette rencontre avait pour principal objectif d’évaluer les avancées réalisées dans la montée en puissance de la Force unifiée et de définir les prochaines étapes de son opérationnalisation complète.

Les travaux ont porté sur trois points majeurs :

1. La situation sécuritaire dans les zones d’opération de la Force unifiée de l’AES ;

2. L’état d’avancement des travaux relatifs à la mise en place du commandement intégré ;

3. La présentation des activités déjà menées ainsi que l’identification des défis restant à relever.

À l’issue des discussions, les chefs d’État-major ont effectué une visite d’inspection sur plusieurs sites stratégiques, où ils ont pu constater de visu les progrès enregistrés. Ils ont salué la qualité du travail accompli par les équipes et félicité les efforts de mutualisation des moyens humains, matériels et logistiques déployés sur le théâtre unifié des opérations.

Il a été décidé qu’à compt de cette session, le Mali assurera la présidence tournante du commandement de la Force unifiée de l’AES, avec le Niger en qualité de vice-président.
L’installation officielle de cette nouvelle direction est prévue dans les prochains jours à Bamako.

 

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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