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Maradi : Le Comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie en mission d’information et de sensibilisation

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Faire connaitre le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie dans ses attributions, ses missions ainsi que les valeurs cardinales qu’il véhicule, afin de susciter une adhésion massive des populations, tels sont, entre autres, les objectifs poursuivis par le Comité de gestion dudit fonds, en initiant une mission nationale d’information et de sensibilisation.

Conduite par la présidente du comité de gestion, Mme Brah Réki Moussa Hassane Djermakoye, et appuyée par un panel d’experts, la mission sillonnera les huit régions de notre pays pour échanger avec les couches socioprofessionnelles et mobiliser tous les nigériens autour de ce fonds. Un fonds destiné notamment à financer la sécurité, mais aussi et surtout les secteurs vitaux comme l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes et des femmes.

A Maradi, première étape de ce long périple, la délégation a été accueillie par les autorités administratives et coutumières, conduites par le gouverneur Issoufou Mamane qui devait d’ailleurs présider, dans la matinée du samedi 23 décembre 2023, la rencontre d’échanges organisée dans les locaux du conseil régional de Maradi.

Dans son mot de bienvenue, le premier vice-président du Conseil de ville de Maradi, Mahamane Laouali Issa, a souligné la fierté qui anime les populations et l’exécutif de la ville de Maradi au moment d’abriter le lancement de cette tournée nationale du Comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie.

Ainsi, après un bref rappel des circonstances ayant poussé le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à mettre en place ce fonds, il a insisté sur la nécessité pour les nigériens, en général, et les maradawa en particulier, de s’approprier ce fonds qui, à la longue, doit constituer une source de financement de plusieurs actions prioritaires.

Ce fut ensuite au tour du président du Conseil Régional de Maradi, Dr Laouali Malam Moussa, de prendre la parole pour souhaiter la chaleureuse bienvenue et un agréable séjour à la présidente du comité de gestion et à la délégation qui l’accompagne dans cette mission d’information et de sensibilisation.

Prenant la parole à son tour, le gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général de police Issoufou Mamane, a tenu à féliciter toutes les bonnes volontés dont les contributions ont permis de classer Maradi dans le gotha des régions ayant contribué le plus au fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, avant de s’appesantir sur le rôle que ce fonds est appelé à jouer dans le financement de la sécurité.

Ainsi, ce fonds doit à court et moyens termes permettre d’équiper les forces de défense et de sécurité pour leur permettre d’accomplir avec professionnalisme et efficacité leur mission de défense de l’intégrité du territoire, de protection des personnes et des biens. Car selon lui, un pays ne doit ni sous traiter sa sécurité ni l’assurer avec des financements extérieurs toujours assortis de conditions biaisées.

Par ailleurs, celui-ci a tenu à féliciter les populations de la région pour le respect strict des consignes données lors du passage des troupes françaises au cours de leur désengagement, désormais effectif au Niger.

Enfin, la présidente du comité de gestion du fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, Mme Brah Réki Moussa Hassane Djermakoye, a pris la parole pour décliner les objectifs de cette tournée nationale consistant à informer les nigériens sur ce fonds et à les sensibiliser afin qu’ils s’en approprient et en fassent un véritable instrument de souveraineté nationale.

Cette dernière a indiqué de ce point de vue, que la création de ce fonds découle de la conviction du président du CNSP, le Général Abdourahamane Tchiani, que seuls les nigériens peuvent prendre en charge efficacement la sécurité et le développement de leur pays.

En effet, la souveraineté d’un pays passe d’abord et avant tout par sa capacité à assurer sa sécurité intérieure et extérieure et à se défendre contre les menaces d’où qu’elles viennent. C’est cette conviction qui a motivé et justifié la création d’un tel fonds qui doit nous éviter les humiliations liées à la mendicité étatique.

Engagé sur la voie de la reconquête de sa pleine et entière souveraineté, le Niger doit d’abord compter sur ses propres efforts de mobilisation interne. Ce faisant, il pourra s’acheter les armes de son choix, auprès des fournisseurs de son choix, en fonction de ses propres besoins et priorités.

Désormais, aucun autre Etat ne doit plus jamais décider de ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais pour nous. C’est à nous et à nous seuls de le faire et de l’assumer.

Devant un public conquis et des officiels attentifs, au nombre desquels les sultans du Katsina, Marémawa Dan Baskoré Ahmed Ali Zaki, et du Gobir, Abdou Balla Marafa, la présidente du comité de gestion du fonds a expliqué les missions du fonds, la composition et les attributions du comité de gestion, ainsi que les mécanismes de collecte des fonds qui sont gérés dans la transparence et dans le strict respect du principe de redevabilité.

Ce pourquoi, d’ailleurs, il a été créé une plate-forme digitale, permettant à chaque nigérien de s’assurer que sa contribution est prise en compte et la manière dont elle sera utilisée.

Au terme de son exposé, le journaliste Maman Barmou s’est fait le plaisir de traduire en hausa la quintessence de ses propos. Ce qui a permis au plus grand nombre de comprendre de quoi il s’agit et de s’engager en conséquence.

Garba Boureyma

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Mariages à Niamey : une inflation inquiétante des dépenses qui étouffe les familles

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À Niamey, le phénomène prend de l’ampleur. D’année en année, les dépenses liées au mariage deviennent de plus en plus exorbitantes, au point de transformer un événement censé être simple, sobre et béni en une véritable épreuve financière pour de nombreuses familles. Une dérive devenue tellement récurrente qu’elle suscite désormais l’indignation et l’inquiétude sur les réseaux sociaux.

C’est dans cette dynamique qu’Arouna Abdourahamane, plus connu sous le nom de Tonton Assurance, a consacré une analyse dans sa rubrique Facebook « Autour du Thé ». Cette fois, il aborde un sujet sensible : la surcharge financière imposée aux familles lors des cérémonies de mariage. Une réflexion que la militante Safinatou Aik, très engagée dans la promotion des bonnes pratiques sociales, a largement développée en apportant des chiffres précis et alarmants. Selon elle, ce qui devait rester un acte symbolique, spirituel et sobre s’est transformé en un système socialement imposé, où chaque famille se sent obligée de « faire comme les autres » au risque d’être jugée, critiquée ou dévalorisée.

Une inflation qui étouffe les familles

D’après les montants avancés par Safinatou Aik, les dépenses exigées aujourd’hui atteignent des niveaux insoutenables :

150 000 à 250 000 F pour recevoir ceux qui viennent déposer la dot : jus, eau, rôtis, boule…

Des meubles, appareils et équipements évalués à 1 500 000 F ou plus.

Une valise d’habits destinée au marié, coûtant entre 150 000 et 500 000 F.

Des cadeaux aux belles-sœurs et beaux-parents, allant de 200 000 à plus d’un million : draps, bazins, pagnes, tasses, tapis, kits divers.

Un bœuf + sacs de riz + condiments : environ 350 000 F ou davantage.

Le foyandi, étape incontournable, estimé à 600 000 F au minimum sans compter les poulets à rôtir le lendemain du mariage, environ 200 000 F.

Autre dérive : les uniformes

Selon les témoignages recueillis, certaines familles exigent 4 à 7 uniformes pour une seule cérémonie. Une tradition qui pousse les amies, collègues ou cousines de la mariée à s’endetter pour maintenir les apparences.

Safinatou Aik questionne :

« Pourquoi acheter 7 uniformes ? Est-ce que cette amie ferait de même pour toi ? »

Un rappel à la réalité : beaucoup se ruinent pour des personnes qui, dans un contexte inverse, n’auraient pas agi de la même manière.

Un modèle social devenu insupportable

Pour un homme, se marier dans ces conditions exige aujourd’hui au moins 2 millions de francs, si ce n’est plus.

Pour les parents de la jeune mariée, la facture peut grimper jusqu’à 4 millions. Dans un pays où une grande partie de la population vit dans la précarité, ce modèle n’est tout simplement plus tenable.

La question se pose clairement :

comment un père ayant 6 ou 7 filles pourra-t-il les marier dignement sans s’endetter pour des années ?

Un appel urgent à la société et aux autorités

Face à cette spirale dangereuse, Arouna Abdourahamane et Safinatou Aik appellent à revenir à l’essentiel : la simplicité, la responsabilité, la modération et la conformité aux valeurs authentiques de notre culture et de notre religion.

Ils encouragent les familles à cesser de se laisser imposer des normes sociales irréalistes, qui ne reposent ni sur la tradition, ni sur la religion, ni sur la raison.

Les autorités, les leaders religieux et les associations interpellés

Ce phénomène, devenu systémique, appelle désormais une réponse collective :

Les autorités doivent envisager des campagnes de sensibilisation sur le coût excessif des mariages.

Les associations islamiques sont appelées à rappeler les recommandations religieuses en matière de célébration, basées sur la simplicité et non l’ostentation.

Les parents doivent également revoir leurs exigences afin d’éviter de condamner leurs enfants à retarder ou renoncer au mariage, faute de moyens.

Au-delà des chiffres et des témoignages, ce phénomène devenu presque banal à Niamey interroge profondément notre modèle social et les valeurs que nous prétendons défendre. En laissant les mariages se transformer en compétitions financières, nous exposons des familles entières à la pression, à l’endettement, parfois même à l’humiliation. Il est urgent que chacun autorités, leaders religieux, associations islamiques, mais aussi parents et jeunes prenne conscience de la dérive. Le mariage, censé être un engagement spirituel et un moment de joie, ne doit plus devenir un fardeau économique. Revenir à la simplicité, au sens, et à l’essentiel est aujourd’hui une nécessité pour protéger nos foyers, préserver notre cohésion sociale et redonner au mariage sa véritable valeur.

Adam Iboun Gueye

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Culture et identité : Le Festival des africains du Niger célèbre la fraternité continentale

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La 7ᵉ édition du Festival des Africains du Niger a été officiellement lancée ce vendredi 05 décembre 2025 à l’Hôtel Radisson Blu, sous la présidence de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey.

Placée sous le thème : « Unité des peuples africains, souveraineté culturelle du continent et cohésion sociale », cette édition met l’accent sur le dialogue interculturel et la valorisation de notre patrimoine culturel, véritable moteur de développement.

Au programme de cette 7ᵉ édition : des expositions artistiques et artisanales, des rencontres culturelles, ainsi que l’élection de l’Ambassadrice du Festival, moments forts destinés à promouvoir la richesse et la diversité des communautés africaines présentes au Niger.

La Ville de Niamey s’inscrit pleinement dans cette dynamique nationale. La cohésion sociale n’y est pas perçue comme un simple concept, mais comme un pilier essentiel de la stabilité, du progrès et de l’harmonie qui animent notre capital.

Cette cérémonie d’ouverture a réuni une importante délégation composée d’ambassadeurs, de partenaires ainsi que des présidents des communautés africaines résidant au Niger.

Plus de 2000 visiteurs sont attendus pour ces 48 heures de festivités qui réuniront tous les Africains du Niger.

Par Jordan

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Niger : un collectif appelle à la libération immédiate de l’ex-président Bazoum Mohamed

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Le Collectif des Amis de Bazoum Mohamed à Dakar, appuyé par le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum Mohamed, a lancé un appel pour la libération de l’ancien chef de l’État nigérien.

Figure politique majeure du Niger, Bazoum Mohamed est décrit par ses proches comme « un homme intègre, fidèle à ses convictions, d’une simplicité remarquable » Ancien professeur de philosophie, syndicaliste engagé et acteur clé de la vie démocratique nigérienne, il est salué pour son patriotisme et pour un parcours marqué par la défense des libertés, la promotion de l’éducation et la lutte contre la corruption.

Selon le communiqué Bazoum avait fait de la protection des jeunes filles, du développement et de la sécurité dans le Sahel les priorités de son mandat. Ses soutiens affirment aujourd’hui que sa détention est “injuste » et porte atteinte aux valeurs démocratiques du Niger.

Dans leur déclaration, les signataires dénoncent le silence et appellent les acteurs politiques, la société civile, les Nigériens et la communauté internationale à « briser le silence » et à agir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « déshumanisation ».

Les signataires estiment que chaque jour de détention aggrave la souffrance de la famille Bazoum et ternit l’image du pays.

 

Le Collectif des Amis de Bazoum à Dakar et le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum appellent à une mobilisation générale pour obtenir sa libération.

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