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Réhabilitation de la grande mosquée de Maradi

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Le Gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de police, Issoufou Mamane, a présidé, ce samedi 15 septembre 2023, la cérémonie officielle de réception de la Grande Mosquée de la ville, sise à la Place du Chef, et qui a entièrement été réhabilitée sur fonds propres par la commune, à hauteur de 100 millions de Fcfa.

A cette occasion, le gouverneur était accompagné d’une importante délégation composée du secrétaire général du gouvernorat, du maire, président du conseil de ville de Maradi et de ses adjoints, des maires des arrondissements communaux et des responsables des forces de défense et de sécurité.

Ce déplacement du premier responsable de la région avait en fait un objectif double. D’abord procéder à la réception de cet édifice rénové, mais il s’agissait également pour ce dernier, d’aller encourager, féliciter et remercier les oulémas pour la séance mensuelle de lecture du Saint Coran, visant à implorer Dieu, afin qu’il descende sa grâce et sa miséricorde sur le Niger et lui accorde la victoire sur ses ennemis, de l’intérieurs comme de l’extérieurs.

Il faut noter que cette mosquée, réhabilitée, est plus qu’un symbole pour la ville de Maradi, car elle est l’une de ses toutes premières mosquées de vendredi. Une mosquée qui menaçait de s’effondrer sous les coups des intempéries et de l’usure du temps.

C’est pourquoi, le maire central, Mourtala Pacachatou, a inscrit au rang des actions prioritaires de la ville, la réfection de cette mosquée et son extension avec la finition de la partie réservée aux femmes, la construction de nouveaux hangars en béton et la peinture de l’ensemble de l’édifice, le mur de clôture compris.

Pour se faire, ce sont un peu plus de 100 millions de Fcfa qui ont été investis par la ville ces travaux, confiés à l’entrepreneur Elh Sama Illa Mai Bocho. Ce dernier a d’ailleurs été salué et félicité aussi bien par le maire central que le gouverneur pour son esprit civique, son patriotisme et sa foi. En effet, malgré la hausse des prix des matériaux de construction, consécutive à l’embargo imposé au Niger par des organisations sous régionales, visiblement manipulées de l’extérieur, l’entrepreneur a tenu à achever les travaux sans solliciter la moindre modification des clauses de son contrat. Il constitue de ce fait un modèle à suivre.

En prenant la parole au cours de cette cérémonie, le président du conseil de ville n’a pas manqué de remercier les oulémas pour les efforts qu’ils déploient au quotidien en multipliant les prières et les invocations au profit de notre pays, surtout en ces moments difficiles où des mains invisibles manipulent les organisations sous-régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA, les poussant à nous imposer des sanctions sans fondement et surtout inédites.

Des sanctions qui, de toutes façons, promet le maire central de Maradi, ne sauraient dévier notre peuple de cette nouvelle dynamique de reconquête de la souveraineté dans laquelle le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a engagé notre pays et dans laquelle se reconnait totalement la population, qui ne cesse de lui témoigner son soutien indéfectible de même qu’à son président, le Général Abdourahamane Tchiani.

Intervenant à son tour, le gouverneur Issoufou Mamane a pour sa part remercié les oulémas pour les prières et les invocations au profit de notre pays, des invocations qui produisent d’ailleurs des effets tangibles dans la mesure où Dieu a conjuré toutes les catastrophes prévues par les oiseaux de mauvais augure, par l’impérialisme et ses valets locaux qui ont tablé sur l’essoufflement d’un mouvement social qui, au contraire, se fortifie de jour en jour, confortant ainsi le CNSP dans sa conviction que notre pays va bientôt recouvrer sa souveraineté, sa souveraineté totale.

Désormais, les richesses du Niger doivent servir les nigériens et non les autres ou ceux des nigériens qu’ils ont placés à la tête de notre pays pour mieux nous asservir et nous réduire en mendiants.

C’est pour nous distraire et nous empêcher de mener ce combat légitime, le seul qui vaille, que l’ancienne métropole se cache derrière des organisations sous régionales pour tenter de briser, même par la force militaire, cet élan.

Cependant, comme l’a si bien dit Machiavel au prince, « si tu as les pierres sans les cœurs, elles ne suffiront pas à te protéger ». Donc aucune force, aucune puissance ne saurait résister à la détermination de notre peuple qui a décidé de ne plus être un simple spectateur, passif de sa propre histoire. Cette histoire, il entend désormais l’écrire lui-même avec des partenaires sérieux qui lui reconnaisse le droit à son autodétermination.

Garba Boureyma (Maradi)

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Visas d’entrée au Niger : Niamey impose de nouvelles règles pour les Européens

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Le gouvernement nigérien vient d’annoncer de nouvelles dispositions concernant la délivrance des visas d’entrée au Niger. La décision intervient après les difficultés rencontrées par les ressortissants nigériens dans leurs démarches pour obtenir des visas européens.

(suite…)

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Les ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES condamnent la répression des panafricanistes par l’UE

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Les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des États du Sahel AES, ont rendu public un communiqué de presse, ce lundi 25 août 2025, relatif aux sanctions et autres actions de harcèlement visant des militants panafricanistes, reconnus pour leurs soutiens aux idéaux panafricanistes et souverainistes, des peuples de l’AES.

Le communiqué nous apprend les sanctions décidées par l’Union Européenne le 26 juin 2025 à l’encontre de Mme Nathalie Yamb, incluant l’interdiction d’entrée et de transit dans l’Union Européenne, le gel de ses avoirs, ainsi que l’interdiction de survol de l’espace aérien de l’Union Européenne, l’arrestation illégale, la séquestration dans une caserne et la mort suspecte de l’activiste M. Alain Traoré dit Alino Faso en République de Cote d’ivoire. Diverses mesures de harcèlement contre Dr Franklin Gnamssi, Kémi Séba, Boureima Maiga et d’autres panafricanistes en République Françaises et ailleurs, ont aussi été relevées.

Selon les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’AES, « ces actes graves et illégaux constituent une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux droits inaliénables et imprescriptibles de la personne humaine. En l’occurrence la liberté d’opinions, la liberté d’expression, le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique ». Ces actes, poursuit le communiqué, « violent, de surcroit, les principes même de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne ».

Le communiqué précise que ces sanctions, « présentées sous le fallacieux prétexte de la lutte contre une prétendue influence extérieure et ses actes ignobles ne sont en réalité qu’une tentative de muselée les voix africaines qui revendiquent la fin du néocolonialisme et la construction d’un ordre internationale plus juste et équitable ».

En conséquence, les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES :

  1. Présentent leurs condoléances émues à la famille et aux proches de feu M. Alain Traoré dit Alino Faso, ainsi qu’à tous ceux qui partagent son combat et exigent des autorités ivoiriennes une enquête transparente et diligente, pour faire toute la lumière sur les circonstances très trouble de sa mort tragique afin que les auteurs, co-auteurs et complices de sa disparition répondent de leurs actes ;
  2. Ils expriment leurs entières solidarités avec Mme Nathalie Yamb, Dr Franklin Gnamssi, M. Kémi Séba, M. Boureima Maiga et tous les panafricanistes persécutés, dont le courage et l’engagement incarne la volonté des peuples africains de recouvrer pleinement leurs souverainetés. En outre, ils demandent aux autorités françaises de respecter les valeurs et principes qu’elles ne cessent d’instrumentaliser pour déstabiliser l’AES ;
  3. Les Ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération AES, condamnent les décisions arbitraires de l’Union Européenne et les actes ignobles ayant couté la vie à feu M. Alain Christian Traoré dit Alino Faso, décision et acte contraire aux principes du droit international et aux valeurs universelles qu’ils proclament.

Le communiqué précise que les Ministres de la Justice et des Droits de l’Homme réaffirment leur soutien indéfectible à tous les militants panafricanistes qui en Afrique et dans la diaspora se battent pour l’émancipation totale du Continent. Ils appellent les organisations et les peuples africains à renforcer leur unité et leur solidarité face aux tentatives extérieures d’intimidation et de répression.

Ils rappellent enfin que les tentatives d’intimidation et de répression extérieure ne feront que renforcer la détermination des peuples africains à bâtir une Afrique souveraine, unie et respectée dans le concert des Nations.

Jordan

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Niger: Hommage de la nation à l’ancien Ministre de la Défense Karidjo Mamadou

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Les obsèques de l’ancien ministre de la Défense Nationale, Karidjo Mamadou, décédé le mercredi 20 août dernier, ont eu lieu ce dimanche 24 août 2025. Cet hommage solennel, a été marqué par une forte mobilisation des amis, compagnons de lutte du défunt, ainsi que de nombreuses figures nationales.

Plusieurs personnalités politiques, militaires et administratives ont également pris part à ces obsèques de cet ancien ministre de la république qui était aussi membre fondateur du PNDS Tarayya.

Karidjo Mamadou s’est éteint, laissant derrière lui l’empreinte d’un engagement politique constant et d’une fidélité inébranlable à ses convictions. Ceux qui le connaissent retiennent de lui, un homme à la parole mesurée. Un homme d’une patience exemplaire avec une loyauté sans faille à ses compagnons.

Aujourd’hui, devant son corps recouvert des couleurs nationales, ses camarades de combat, ses proches et de hautes figures de l’Etat se sont inclinés, priant pour que le Tout-Puissant lui accorde sa miséricorde et l’accueille dans son paradis éternel.

Née le 11 septembre 1953 à Gouré, Professeur d’anglais et fondateur du Lycée Alhéri de Niamey (1987) ; il a été Président des étudiants de l’Ecole Normale de Zinder (1973) ; Caporal de l’Armée Nigérienne (1975-1976), Maire de Tillabéry en 1992 ; Député national au titre de la région de Tillabéry (1993-1994) ; Préfet de Maradi (1995-1996) ; Troisième Vice-président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) ; ministre de la Défense Nationale (2011-2016) ; Député national  au titre de la région de Niamey et Président de la Haute Cour de Justice (2016-2017).

Nommé ministre des Transports, le 30 octobre 2017, il démissionna du poste en octobre 2020 pour se présenter aux élections législatives du 27 décembre 2020. Réélu Député national pour la 3ème fois, il devint Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale jusqu’au coup d’état du 26 juillet 2023.

Karidjo Mamadou fut aussi un auteur qui a publié plusieurs romans de fiction, inspirés de faits réels, parmi lesquels « Traces » préfacé par son ami de longue date le Professeur Issoufou Katambé.

Il est décédé à Paris. Que son âme repose en paix, amine.

Jordan

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