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Coup d’Etat : Le Général Tchiani, nouvel homme fort du Niger

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Le général Abdourahamane Tchiani le nouveau président du Niger

Désormais, le nouvel homme fort du Niger, qui va diriger la transition est connu. Apres une consultation  qui a ressemblé, ce matin, une quinzaine d’officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité nigériennes, le patron de la garde présidentielle, l’instigateur du coup d’Etat du 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tchiani, a été désigné à la tête du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Dans une déclaration rendue publique ce matin sur les ondes de la télévision nationale, le général Tchiani a expliqué à l’opinion nationale et internationale les raisons de son revirement contre le Président Mohamed Bazoum. « L’action du CNSP est motivée par la seule volonté de préserver notre chère Patrie, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire dans notre pays. L’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser notre pays, en dépit des lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien apprécié et appréciable de nos partenaires extérieur », avoue-t-il. Toujours dans sa déclaration, le général Tchiani martel que, les résultats attendus non pas répondu aux attentes du peuple nigérien. Raison pour lesquelles, ils ne peuvent plus continuer avec les mêmes approches jusqu’ici proposées, aux risques d’assister à la disparition progressive et inéluctable du Niger.

Le CNSP, composé de 9 militaires, va désormais diriger la transition. Une transition que le peuple et la communauté internationale attendent vivement l’annonce de sa durée. Certes, beaucoup des pays et des organismes internationaux ont condamné et continuent de demander le retour à l’ordre constitutionnel normal, mais avec le soutien que continue d’apporter à population à la gente, on peut affirmer sans risque de se tromper, que le coup d’Etat est déjà consommé.

Le nouvel homme fort du pays et son équipe, vont-ils emboiter le pas aux militaires maliens et burkinabés, pour qu’ensemble les trois pays prennent leur destin en mains et trouver une solution adéquate à cette situation sécuritaire qui perdure ? L’avenir nous en dira plus. En tout cas, c’est le souci de l’écrasante majorité des nigériens.

Souley Magé Regeto Radio-Wadata Niamey

 

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

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