Pendant le déroulement des élections générales de 2020-2021, beaucoup d’analystes politiques nigériens avertis ont attiré l’attention des politiciens et autres nigériens sur cette question de la nationalité du candidat du parti PNDS-Tarayya, Mohamed Bazoum. Aujourd’hui Président de la république du Niger. Ces analystes ont fait savoir aux uns et aux autres que, c’est un terrain très glissant et périlleux. Mais, très malheureusement, certains politiciens ont fait la sourde oreille, pensant qu’ils ont trouvé une opportunité à saisir pour éliminer Bazoum Mohamed, qui bien sûr était un candidat de taille à la cours au pouvoir. D’autres ont eu même le courage de porter l’affaire devant les juridictions compétentes. L’affaire fut déboutée et Bazoum Mohamed a remporté les élections avec aussi une écrasante majorité au parlement. Aujourd’hui, c’est cette affaire interne entre les nigériens qui a été exposée sur la tribune officielle des Nations Unies par le biais du premier ministre malien, le colonel Abdoulaye Maiga. Ce dernier a traité Bazoum Mohamed d’étranger. Un choc, oui vraiment un choc et aussi une indignation envers les soutiens de Bazoum Mohamed.
Certes, aucun nigérien digne ne peut accepter cette diffamation envers une personne qu’il a choisi, car, s’il l’admet, c’est comme s’il a accepté que Bazoum a été mal élu. Mais, le débat que beaucoup de nigériens qui sont sortis sur les réseaux sociaux et même les Mediaş internationaux, est celui qui demande des réponses à ces questions : ‘’Qui de Niamey ou de Bamako a commencé le premier ? Les nigériens peuvent-ils accepter qu’Assimi Goita dise sur RFI et France 24, qu’une des communes de Tillabéry sera probablement prise par une organisation terroriste malgré la présence de l’armée nigérienne et leur allié ? Qui a dit que Bazoum Mohamed n’est pas nigérien ? Est-ce les maliens ou les nigériens ?’’ Comme on dit en Hausa, ‘’Un lézard ne peut passer qu’à travers un mur fissuré ‘’, autrement dit : c’est certains nigériens, précisément les opposants et les autorités actuelles qui ont donné cette opportunité aux autorités maliennes pour exposer une affaire nigérienne sur la tribune mondiale.
Une fois que le colonel malien a fait ses diatribes, les nigériens auraient dû se contenir, faire de ça un non-événement. Car, l’affaire a été largement débattue sur les réseaux sociaux, medias nationaux et internationaux. Mais, comme beaucoup d’entre ceux qui ont réagi aux propos d’Abdoulaye Maiga, ne savent pas que cette affaire est politique ; ils les ont pris et considéré comme des insanités, des insultes envers le dirigeant nigérien et le peuple du Niger en entier. Les autorités maliennes ont été poussées par certains hommes politiques à partir de Niamey, a-t-on appris, pour que cette affaire soit dite à la tribune des Nation Unies. Et toujours selon cette source, ces politiciens sont dans les rouages du pouvoir.
Aujourd’hui, pour beaucoup de nigériens qui aspirent à la paix et la quiétude sociale, les propos tenu envers le président nigérien, par le premier ministre malien, le colonel Abdoulye Maiga à la 77e assemblée générale de l’ONU, ne sont ni une actualité, ni une préoccupation des nigériens ou même des maliens. Leurs préoccupations et leurs souhaits, est de voir que le Niger, le Mali et le Burkina Faso se coalisés pour mener des actions d’envergure communes et mettre fin au terrorisme. Qu’on entend plus parler de zone de trois frontières, qui d’ailleurs n’est qu’un nom crée et inventé par les autorités et les medias occidentaux. Un nom qui n’existe dans aucun ouvrage d’histoires de ces trois pays. Juste une création pour atteindre certains objectifs et intérêts des forces obscurantistes.
Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey