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Politique

Le Président Bazoum Mohamed doit renforcer son assise dans la gestion du pouvoir

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Dans notre pays, se trouve un adage populaire qui dit ‘’lorsque le rythme des tambours change, la danse doit aussi changer’’. Cette dynamique est applicable à la gestion du pouvoir d’Etat qui doit s’adapter aux exigences du moment. Au Niger, on n’a pas besoin de le crier très fort, les populations ont besoin de repère et d’orientation. A la faveur des élections générales de 2020-2021, les Nigériens ont manifesté un vif intérêt au slogan mis en avant par le président Bazoum Mohamed qui est ‘’consolider et avancer’’. Cependant, après quelque 17 mois d’exercice du pouvoir par Bazoum, les principales questions qui fusent sont : qu’est-ce qui a été consolidé ? Quel avancement est perceptible actuellement ?

Aujourd’hui, les Nigériens sont unanimes sur le fait que des secteurs comme : la santé, l’éducation, l’économie, la sécurité, le sport etc., demandent une réorganisation rigoureuse. Dès lors, les Nigériens attendent ardemment de voir Bazoum Mohamed incarner enfin ses fonctions.

Le Niger est un grand pays. Un pays qui a besoin d’honneur et d’intégrité, surtout de la part des hommes politiques. Des hommes politiques, il faut le dire avec force, qui ont perdu ou oublié le sens de leur devoir vis-à-vis de la Nation. Le Niger n’est pas une propriété privée, il n’appartient pas exclusivement à un clan politique. Le pays appartient aux 22 millions de Nigériens qui aimeraient voir leur patrie suivre résolument le chemin du développement.

Alors, que doit faire le Président Bazoum Mohamed ?

Il n’y a pas 36 solutions, Bazoum doit s’affranchir de la tutelle supposée ou réelle d’Issoufou Mahamadou. L’heure est arrivée pour Bazoum Mohamed de montrer aux Nigériens qu’il est le seul maitre à bord du navire Niger. Beaucoup vont se demander en quoi faisant ? Eh bien, tout d’abord le Président Bazoum Mohamed a l’impérieux devoir de réorganiser à fond son équipe gouvernementale. Le Niger n’a pas besoin de ministres inutiles et incompétents. Pour ce faire le Président du Niger devrait mettre ses pas dans ceux du défunt Président Seyni Kountché qui ne nommait pas les ministres au hasard. Sous le magistère de Seyni Kountché les ministres étaient nommés sur la base de leurs probités et qualifications à honorer la charge qui leur a été assignée. Bazoum Mohamed doit faire de même aujourd’hui. C’est peu de le dire, les Nigériens sont déçus du gouvernement actuel qui peine à répondre aux attentes des populations. Un gouvernement composé de ministres irréprochables à tout point de vue et hautement compétents, telle doit d’être la nouvelle boussole de Bazoum Mohamed. ‘’L’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut’’, voilà le leitmotiv que le président de la République doit désormais mettre en avant.

‘’ Le Niger n’est pas un pays pauvre, mais un pays mal gouverné’’, a dit Issoufou Mahamadou. Bazoum Mohamed doit prendre le contrepied de son prédécesseur et œuvrer pour faire décoller notre pays sur tous les plans. Maintenant plus que jamais, les Nigériens ont besoin de voir le Président Bazoum Mohamed déployer une véritable philosophie de développement débarrassée de toutes contraintes internes ou externes.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey

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Politique

La conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad

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DW Hausa

Le Ministre d’Etat et des Affaires Etrangères du Niger, Hassoumi Massoudou, a présidé ce  lundi 23 janvier 2023, l’ouverture de la 3ème conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad, en proie à l’insécurité et aux effets du changement climatique à la salle de conférence Internationale Mahatma Gandhi  de  Niamey. C’était en présence de plusieurs personnalités des pays membres et des invites pour la circonstance. L’objectif de cette conférence a vise  à discuter et à mobiliser les fonds nécessaires pour faire face aux urgences humanitaires causées par les exactions des groupes terroristes Boko Haram et l’assèchement de la région du lac Tchad, qui réduit continuellement les activités économiques des populations vivant dans la zone. En effet,  après la rencontre  de Norvège en 2017 et à Berlin (Allemagne) en 2018. C’est  au tour de Niamey  de se tenir une telle rencontre en collaboration avec tous les partenaires  dont entre autres  la Commission du bassin du lac Tchad et l’ONU, notamment à travers son Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).   Au nom du Président Bazoum du Niger, le Ministre d’Etat et des Affaires Etrangères Hassoumi Massoudou a déclaré que, ‘’cette Conférence de Niamey témoigne de la solidarité avec les millions de personnes vivant dans le Bassin du Lac Tchad, qui depuis des années font face à de multiples défis liés au sous-développement et aux effets néfastes tels que le changement climatique : la famine, la pauvreté, le chômage des jeunes, la désertification, les inondations, la dégradation des terres et la perte de la biodiversité, a-t-il conclu. En conséquence, la Commission du bassin du lac Tchad, est une organisation conjointe entre le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Cameroun, la Libye et la République centrafricaine, qui a pour objectif de faire aux défis sécuritaire et de changement climatique dans la région.  Pour rappel la situation sécuritaire et climatique dans la région a causé le déplacement  d’environs 1. 900. 000 personnes au Nigeria, 436. 000 au Cameroun, 312. 600 au Tchad et 229. 200 au Niger.

 

Alou Mamane Radio Wadata Niamey

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Politique

ADR -Mahita, un parti qui prend de l’envergure

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Dans la société nigérienne, se trouve un adage populaire connu de tous, qui dit ceci ‘’petit à petit l’oiseau fait son nid’’. C’est le cas de le dire pour le parti politique Alliance pour la démocratie et la république, ADR –Mahita, qui a su s’implanter et s’enraciner dans le champ politique du Niger en l’espace de deux années. Un champ politique, il faut le rappeler qui est constitué en grande majorité, par des partis à la tête desquels se trouvent des politiciens vieillissants, qui doivent réfléchir à prendre leur retraite. En effet, il n’est pas rare d’entendre à la faveur des discussions politiques, que la classe politique issue de la conférence nationale de 1991 a atteint ses limites. C’est peu de le dire, les Nigériens ont soif d’une part d’intégrité et d’honneur et d’autres part d’une nouvelle classe de politiciens ,capables d’insuffler l’espoir dans les cœurs des citoyens. Il ne faut pas avoir  peur de le dire, le Niger n’est pas en bonne santé dans presque tous les domaines. Alors, il est grand temps qu’une nouvelle génération de politiciens, surtout jeune, prenne le relais dans l’œuvre de construction du pays.

Justement, c’est cette dynamique de renouvellement, que le parti ADR Mahita entend prendre comme boussole dans l’énorme chantier qu’est le Niger. Relativement aux deux ans d’existence du parti ADR Mahita, le secrétaire général de cette formation politique, Aboubacar Maazou Oumani de dire ‘’le samedi 15 octobre nous allons célébrer les deux années d’existence du parti. Cet anniversaire sera axé sur la vulgarisation de notre programme politique. C’est pour vous dire que l’ADR Mahita, bien que c’est un jeune parti, nous avons œuvré à concevoir un programme politique sur la base duquel nous sommes allés aux élections. Mais, ce qu’il faut retenir, au Niger, ce n’est pas tous les partis politiques qui disposent d’un programme politique. Nous avons décidé à l’occasion de cet anniversaire, de vulgariser notre programme .Nous allons le traduire dans nos langues pour que les gens comprennent le contenu .N’oubliez pas qu’un parti politique doit avant tout sensibiliser et former ses militants. Cette commémoration qui aura lieu le samedi prochain, sera l’occasion de confirmer notre programme de politique nationale, mais aussi de confirmer notre constance par rapport à notre engagement’’.

L’ADR Mahita étant membre de l’opposition politique, le secrétaire général de ce parti, Aboubacar Maazou Oumani de préciser ce qui suit, en ce qui concerne la gestion de l’Etat par le président Bazoum Mohamed ‘’Il y a beaucoup de dérives que le régime en place est en train de commettre, notamment sur le plan sécuritaire ou il y a eu beaucoup de failles. Les volets sanitaire et économique sont en souffrance. Donc, nous demandons aux gouvernants de revoir leur cahier de charge, afin d’améliorer  les conditions de vie du peuple Nigérien’’.

L’ADR-Mahita qui a été créé en 2020 et qui est dirigé par Ibrahim Idi Ango Ousmane, est un parti porteur d’espoir qui dispose actuellement d’un député à l’assemblée nationale du Niger. Fort de cette intégration politique, l’ADR-Mahita se positionne sans conteste dans le rang des partis politiques avec lesquels il faudra compter pour l’avenir.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey

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Politique

A quand la fin des coups d’Etat en Afrique ?

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Dans le cadre de la 16e conférence des chefs d’Etats d’Afrique et de France, tenu le 20 juin 1990 à la Baule, le président de la république française François Mitterrand avait prononcé un discours dit Discours de La Baule. C’est dans ce discours que l’occident à travers la France coloniale a demandé aux pays africains de lancer un processus de démocratisation sous peine, dans le cas contraire, d’être privés du soutien du Nord. Habitués à l’aide extérieure, sans laquelle, ils ne peuvent pas diriger leurs pays et sans aussi tenir compte des réalités et contexte qui sont spécifiques aux différents pays africains, ils ont accepté d’appliquer ce que le maitre leur à demander de faire. C’est au tournant de ces années 1990 qu’est née une nouvelle dynamique dans le monde, particulièrement en Afrique ou on voyait de nombreux pays organiser des conférences nationales souveraines et réclamer l’instauration de la démocratie pour remplacer les régimes autoritaires et dictatoriaux. Ainsi, l’objectif de mettre fin aux coups d’Etat en Afrique était  mis en avant par les forces vives de la société. Malgré ce vouloir des africains, de 1990 à la date d’aujourd’hui, l’Afrique compte plus de 42 coups d’Etat et tentatives sur son registre.

En espace de deux ans, l’Afrique de l’ouest a comptabilisé 5 coups d’Etat militaires respectivement au Mali, en Guinée Conakry et au Burkina Faso. Cette situation inquiète sérieusement certains démocrates africains, d’où la nécessité de poser certaines questions : A quand la fin des coups d’Etat en Afrique ? Pourquoi ces dernières années, c’est l’Afrique de l’ouest qui garde le record des coups d’Etat ? Qu’est-ce qui poussent certains militaires africains à interrompre un processus démocratique ? La démocratie actuelle, correspond-t-elle aux réalités africaines ? Voilà autant de questions qui méritent des réponses chez les intellectuels et analystes politiques africains.

Tant que les pouvoirs démocratiques continuent d’ignorer et de bafouer les aspirations du peuple en faveur des intérêts égoïstes, personnels et partisans, des mécontentements se créeront et les militaires capitaliseront dessus pour évincer un président démocratiquement élu. Actuellement, dans beaucoup de pays africains, la démocratie s’arrête aux droits à l’expression, de vote et d’être candidat à des élections. Tous les autres droits fondamentaux sont bafoués par le politique ; comme le droit au contrôle de l’action gouvernementale, le droit à la manifestation etc.

Pour mettre un terme aux coups d’Etat militaires en Afrique, l’Union Africain doit redoubler d’efforts en sanctionnant la mauvaise gouvernance et les tentatives de certains présidents de prolonger leur mandat. Il est en fin grand temps, que le politique africain casse totalement avec cette politique de néocolonialisme, de la Françafrique. Ainsi, les militaires resteront dans les casernes et accompliront leur mission de défendre l’intégralité du territoire national face aux agressions extérieures et d’assurer la paix intérieur des frontières.

On peut aussi dire que la démocratie actuelle ne correspond pas assez aux réalités africaines, une démocratie imposée par le maitre de l’Elisée de l’époque, car, aucun chef d’Etat africain parmi les 37 ayant participé à la rencontre de La Baule ne l’avait demandé. Déjà acceptée, les africains devaient l’adopter au contexte local. Aujourd’hui, on constate de plus en plus que, sous la bannière du panafricanisme, les citoyens applaudissent et sont de cœur avec les putschistes, parce qu’ils ne croient pas à la forme de démocratie actuelle dans le contexte local actuel. Dans les pays de l’Afrique de l’ouest, comme le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry, le peuple soutien l’armée parce que, pour eux, cette démocratie n’a pas répondu à leur attentes. C’est ce qui fait que, le taux de participation aux élections dans certains pays d’Afrique ne dépasse jamais plus de 35%.

Certes, on peut dire sans se tromper que les civils et les militaires, une fois au pouvoir, se comportent de façon identique, car le pouvoir est corrupteur. Mais, la gestion de certains militaires qui ont dirigé certains pays africains après un coup d’Etat militaire aspire la génération actuelle à fonder l’espoir sur les régimes militaires surtout dans le contexte actuel d’insécurité.

Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey

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