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Niger : La police de l’air opte pour des mesures anti-racket à l’aéroport.

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Dans une note de service rendu publique et partagée dans les réseaux sociaux, le commissaire spécial de la police de l’air nigérienne, Tankari Daouda, a averti avec la plus grande fermeté tout agent qui ose poser des actes de natures à porter atteinte à l’institution et donner une image négative à notre pays aux étrangers. Selon cette note de service, les agents de la police de l’air qui seront pris entrain de poser des actes contraire à l’éthique et la déontologie de ce corps recevront des sanctionnes disciplinaires voir même pénales.  Aujourd’hui, malgré les avertissements et les sanctions dont avaient écopé plusieurs agents de la police de l’air, des indélicats continuent à harceler certains passagers, notamment étrangers pour leurs soutirer de l’argent.

Au Niger, la tracasserie policière est devenue monnaie courante dans les villes, les grands axes reliant une ville à une autre et surtout au niveau des postes de contrôle frontaliers. A Niamey, l’adoption des lois portant régime de port de casque et de ceinture de sécurité a développé la corruption entre usagers et agents de police de la circulation. Alors que ces deux mesures ont été prises pour  amoindrir les risques des blessés graves en cas d’accident. Dans la ville de Niamey, chaque jour et presque sur la majorité des grands ronds-points de la capitale, les agents de la police de circulation procèdent au contrôle de port de casque et de ceinture de sécurité ; ils s’en foutent des autres infractions commises par certains locomoteurs, cas de violation des feux tricolores, le sens interdit etc. Beaucoup d’accidents ont été provoqués par la présence des agents ou par manières utilisée pour  arrêter  les locomoteurs  afin de contrôler leurs pièces. Sachant  bien que ces genres de comportements indélicats freinent les règles du métier noble de la police.

Il y a de cela quelques semaines, le gouvernement du Niger a supprimé certains postes de contrôle policiers sur plusieurs axes, notamment dans la région de Tillabéry et sur la RN1, sans doute pour des raisons de sécurité et aussi pour lutter contre la corruption. Mais, malgré les mesures et les notes d’avertissements prises  dans ce sens, au niveau des postes de contrôle frontaliers, c’est les rackets et tracasseries à outrance qui continuent d’être exercés sur les passagers. Sur ces lieux ont peut dire que les textes des lois régissant  la  libre circulation des personnes et de leurs biens en espace CEDEAO sont presque absent ou même devenus caducs.  Les policiers prélèvent des sommes (1000 à 2000 f) sur des personnes qui n’ont commis aucune infraction et gare au chenapan qui ose dire non. Les seules personnes épargnées, sont ceux qui ont un ordre de mission et ou des journalistes en mission. Il faut aussi noter que, ces agents de la police frontalière ou régulatrice de la circulation n’aiment pas qu’on leur parle des lois. Vous leur parler des lois et règlements, ils vous répondent « Vous ne pouvez pas nous apprendre notre travail ». A telle enseigne qu’on est en devoir de poser des questions. C’est quoi au juste leur travail ? Racketter des honnêtes personnes pour s’enrichir illégalement ? Ou bien assurer la sécurité publique et la quiétude sociale ?

Aujourd’hui, tous les problèmes que rencontrent les nigériens au niveau des postes frontaliers et à l’intérieur de certains pays ouest africains sont dus par la façon dont notre police entretient les étrangers sur notre sol.

Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey.

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Niger : Décryptage de l’entretien du Général Tiani de ce samedi 31 mai 2025 à la Télévision Nationale

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Le samedi 31 mai 2025, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accordé un entretien télévisé à la télévision nationale nigérienne. Cet échange a permis de mettre en lumière les orientations majeures de la transition en cours et les priorités du régime pour les années à venir.

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques, le président Tiani a lancé un appel vibrant à l’unité nationale. Il a exhorté les Nigériens à dépasser les rancœurs et les divisions pour se consacrer pleinement à la défense des intérêts supérieurs du pays. Il a souligné que « le Niger, sans lequel nous n’aurions pas de raison d’être, ce Niger que nous avons le devoir de défendre au prix de nos vies ». Il a insisté sur l’importance de la cohésion nationale, affirmant qu’aucun pays ne se développe dans la division ou l’esprit de clan.

Le général Tiani a réaffirmé l’engagement du CNSP à mettre en œuvre les recommandations issues des Assises nationales de la refondation. Celles-ci prévoient une transition politique de cinq ans, renouvelable, visant à instaurer un cadre propice à la refondation du pays. Parmi les mesures phares figurent la dissolution des partis politiques existants et l’adoption d’une nouvelle charte des partis, prenant en compte les réalités socio-culturelles du Niger. Une « charte de la refondation » est également proposée, visant à servir de loi fondamentale pour le pays une fois adoptée.

Le président Tiani a mis en garde contre les ingérences étrangères, accusant certains pays de vouloir déstabiliser le Niger. Il a souligné que « les intérêts défendus à travers cette insécurité ne sont pas des intérêts nationaux, que ce soit pour le Mali, le Burkina Faso ou le Niger ». Il a appelé à mettre fin à l’importation de l’insécurité dans le Sahel, afin qu’il devienne un espace de prospérité pour l’ensemble des peuples qui y vivent.

Le général Tiani a exprimé sa volonté de mettre en place un dialogue national inclusif, réunissant toutes les composantes du peuple nigérien. Cette instance vise à consulter les forces vives de la nation afin de jeter les bases d’une nouvelle vie constitutionnelle, enracinée dans les valeurs traditionnelles et républicaines du pays. Il a souligné que « les forces vives qui y seront conviées s’attèleront dans un délai de 30 jours à formuler des propositions concrètes devant conduire à définir les principes fondamentaux devant régir notre transition ».

 

L’entretien du président Tiani marque une étape importante dans la transition politique du Niger. Son appel à l’unité, à la cohésion nationale et à la refondation du pays souligne la volonté du CNSP de bâtir un avenir démocratique solide et harmonieux pour le Niger. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère, le message du président résonne comme un appel à l’action collective : « Zance kassa ne, Labou Sanni no » (« C’est l’affaire du pays »).

 

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Niger et FMI : Une Collaboration Stratégique au Service du Développement Économique

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Dans une interview accordée à la télévision nationale, après une audience avec le Premier ministre et ministre des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, Ouattara Wautabouna, membre du Conseil d’administration du Fonds monétaire international FMI a salué les progrès réalisés par le Niger.

« Aujourd’hui, tous les indicateurs de performance économique clés que le FMI juge pertinents pour le Niger sont au vert. C’est une performance qu’il faut saluer a-t-il déclaré.

Il a également affirmé que le FMI restera fermement aux côtés des autorités nigériennes pour les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.

Ce constat reflète la volonté affichée par les autorités nigériennes de mettre en lumière les progrès économiques et structurels du pays. En effet, lors de récentes audiences et rencontres internationales, le Premier ministre – qui cumule également le portefeuille des Finances – a souligné la résilience économique du Niger, illustrée par une croissance supérieure à 7 % malgré des défis sécuritaires et climatiques. Cette dynamique est présentée comme le fruit d’une vision stratégique claire et d’un engagement soutenu pour un développement durable, qui vise notamment à valoriser les ressources naturelles locales de manière souveraine et responsable.

Parallèlement, la présence d’Ouattara Wautabouna, représentant du Niger au sein du Conseil d’administration du Fonds monétaire international, renforce cette démarche de reconnaissance internationale. En collaborant étroitement avec des institutions financières mondiales, le Niger cherche à consolider sa position économique tout en bénéficiant d’un partenariat stratégique capable d’accompagner les réformes envisagées. Cette coordination entre le gouvernement nigérien et des acteurs internationaux souligne un effort commun pour favoriser une croissance inclusive et renforcer la crédibilité du pays sur la scène mondiale.

Ces annonces, faites dans un contexte de dialogue renouvelé avec des partenaires internationaux tels que la Banque africaine de développement et les Nations Unies, illustrent bien la nouvelle ère de coopération et de transformation économique du Niger. Elles laissent entrevoir des perspectives intéressantes tant sur le plan de l’investissement que sur celui du développement social, invitant à observer de très près l’évolution de la politique de gestion des richesses et de la diversification économique dans le pays.

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Tensions CEDEAO-NIGER : Le Nord du Nigeria paie le prix fort

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Les propos de certains dirigeants nigérians, qui dirigent actuellement la CEDEAO contre le Niger, ont contribué à détériorer le respect envers les autorités nigériane et même envers ses citoyens. Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir

Dans une interview accordée à la radio RFI Hausa, le général Kanzir a soutenu que la situation a également affaibli la coopération sécuritaire entre le Niger et Nigéria notamment dans les régions du nord du Nigeria, déjà confrontées à une insécurité persistante.

 

Pour l’expert nigérian, le Niger joue pourtant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières nord-ouest et nord-est du Nigeria, en particulier face aux menaces terroristes. Cependant, la manière dont la crise politique a été gérée après le coup d’État au Niger a profondément modifié les relations bilatérales.

 

Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir, l’insécurité dans ces zones frontalières est désormais en forte recrudescence.

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