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Grève des agents du Groupe de Presse Bonferey : plusieurs mois d’arriérés de salaires en jeu

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Les agents du Groupe de Presse privée Bonferey ont entamé une grève de 72 heures à compter de ce lundi 25 août 2025, en vue d’exiger le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaires. Sur les six mois de salaires dus par leur employeur, les travailleurs demandent au moins le règlement de deux mois.

Avant de se lancer dans cette action revendicative, les employés avaient mené des négociations pendant un mois avec les responsables de l’organe de presse, mais celles-ci n’ont pas abouti. Dans une interview accordée aux médias, un des porte-parole des agents a déclaré que la situation était devenue insupportable.

« Avec bientôt sept mois de salaires accumulés, les promoteurs de l’organe de presse ne se préoccupent même pas de la manière dont nous parvenons à assurer notre travail », s’est plait ce dernier.

La situation est telle, que les agents du Groupe Bonferey ont sollicité la bienveillance du Président de la République, afin qu’il prête attention aux difficultés rencontrées par la presse privée, particulièrement affectée ces derniers temps.

En effet, depuis le 26 juillet 2023, les médias privés au Niger souffrent d’une conjoncture économique très défavorable, surtout dans la capitale Niamey, où les sources de revenus se font de plus en plus rares.

Il convient de noter que les agents du Groupe de Presse Bonferey ne sont pas les seuls à faire face à cette précarité mais c’est la première fois que des employés de médias privés au Niger observent une grève pour demander le paiement de leurs salaires.

Jordan

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Niger : Création de l’Observatoire National de la Communication pour réguler l’espace médiatique

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Le Président de la République, Chef de l'État, le Général d'Armée Abdourahamane Tiani
Le Président de la République, Chef de l'État, le Général d'Armée Abdourahamane Tiani

Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a signé, le 1er septembre 2025, une ordonnance portant création de l’Observatoire National de la Communication (ONC). Cette nouvelle institution, prévue par l’article 71 de la Charte de la Refondation, vient répondre à la volonté des autorités de doter le pays d’un organe moderne et adapté aux défis actuels de l’information et de la communication.

Un organe de régulation par excellence

L’ONC a pour mission principale de garantir la liberté de l’information et de la communication, tout en assurant la protection de la presse et de l’ensemble des moyens de communication de masse. Il doit également veiller à ce que chaque citoyen bénéficie d’un accès équitable aux médias publics, dans un esprit d’équilibre et de pluralisme.

Au-delà de ce rôle fondamental, l’institution est chargée de contrôler le respect de l’éthique et de la déontologie journalistiques, conformément à la Charte des journalistes professionnels du Niger. Elle devra aussi promouvoir la diversité culturelle en encourageant la valorisation et la diffusion des langues nationales à travers les médias.

Lutter contre les dérives médiatiques

Dans un contexte où la communication occupe une place centrale et où les médias sociaux amplifient la circulation de l’information, l’ONC se donne pour objectif de prévenir les dérives. Il veillera notamment à ce que les programmes diffusés à la radio, à la télévision ou dans la presse électronique ne contiennent ni discours de haine ni incitations à la violence fondés sur l’ethnie, la religion, le sexe ou la nationalité.

L’organe est également chargé de contrôler les programmations publicitaires afin de s’assurer qu’elles respectent les règles de la morale, des bonnes mœurs et de la législation en vigueur.

 

Un instrument pour accompagner la Refondation

La création de l’ONC s’inscrit dans la dynamique de la Refondation engagée par les autorités de la Transition. L’objectif est de promouvoir un espace médiatique responsable et au service de la cohésion nationale. À ce titre, l’institution devra soutenir les programmes de communication qui vont dans le sens de cette vision politique.

Placée sous l’autorité d’un président nommé par décret du Chef de l’État, l’ONC rendra régulièrement compte de ses activités au Président de la République et au Premier ministre à travers un rapport rendu public et publié au Journal Officiel.

Vers une meilleure gouvernance de l’information

Avec cette nouvelle institution, le Niger se dote d’un outil stratégique pour renforcer la régulation des médias et garantir un environnement de communication équilibré, respectueux des valeurs culturelles et éthiques du pays. L’ONC devra ainsi concilier liberté d’expression et responsabilité sociale, dans l’intérêt de l’ensemble des citoyens.

 

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