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Politique

Peut-on négocier avec un régime dont on ne connait pas sa légitimité ?

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Photo: Afrique-sur7

Depuis le coup d’État survenu au Niger, le 26 Juillet dernier, La France dit ne pas reconnaître la légitimité des nouvelles autorités qui ont pris le pouvoir. Alors, peut-on négocier avec un régime dont on ne connait pas sa légitimité ?

Tout récemment, Le Premier Ministre de la Transition, Mahamane Lamine Zeine a affirmé dans une conférence de presse que « Des échanges étaient en cours pour obtenir un départ rapide des soldats français « . Cette même information a été Confirmé par le porte parole du gouvernement français Olivier Veran, lors d’une ses sorties médiatique.

Tout laisse croire que, La France vient une fois de plus se faire humilier en négociant avec un régime dont elle dit ne pas reconnaître sa légitimité. Quelle chute spectaculaire ! Par ailleurs, les citoyens nigériens poursuivent leur manifestation anti-française au rond point Escadrille de Niamey. Chaque jour, c’est des milliers de manifestants qui s’y rendent pour exiger le départ sans condition des troupes françaises.

Le Niger a également retiré l’immunité et le visa diplomatiques de l’ambassadeur de France Sylvain Itté pour n’est pas avoir répondre à une invitation avec le ministre des affaires étrangères. Aujourd’hui Silvain Itté est considéré comme personne non grata sur le territoire nigérien, donc en situation irrégulière au Niger. On peut dire sans se tromper que la France s’affaiblit de plus en plus face à cette situation qui prévaut au Niger. La France qui stratégiquement veut envahir le Niger pour défendre ses propres intérêts, se retrouve aujourd’hui, méprisée et humiliée par sa propre politique archaïque et mensongère.

En terme clair, Elle n’a d’autres choix que de s’en aller. La politique Françafrique est aujourd’hui, connue de tous, comme une politique sans âme, une politique contestée par les africains qui veulent désormais une Afrique libre et indépendante, et le Niger en est le point focal.

Adam Iboun Gueye

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Politique

« J’ai appelé les communautés à rester unies, à collaborer avec les FDS et à éviter l’injustice sous toutes ses formes ». Alhassane Intinicar

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Dans le cadre d’une récente visite de courtoisie à l’intérieur du pays, Alhassane Intinicar a partagé ses impressions et les besoins des populations qu’il a rencontrées. Ce déplacement, motivé par des raisons personnelles, a également permis d’évaluer les conditions de vie de ces communautés. Voici un aperçu de l’interview qu’il a accordé à cet effet à la Radio Wadata. Il y aborde divers sujets allant des besoins fondamentaux des habitants à la situation sécuritaire actuelle.

En tant que leader d’opinion, quelle est votre perception vis-à-vis des populations que vous avez visitées ?

Mon déplacement avait pour objectif principal de rendre visite aux membres de ma famille et de présenter des condoléances après une longue absence. J’ai constaté que les populations vivaient en harmonie les unes avec les autres.

Au cours de cette visite de terrain, vous avez été en contact avec les communautés. Pouvez-vous nous indiquer leurs principaux besoins ?

Les besoins les plus pressants concernent l’accès à l’eau potable, la construction d’écoles pour les enfants, ainsi que le recrutement d’enseignants, car plusieurs établissements scolaires ont dû fermer leurs portes, dans certaines localités, en raison du manque d’enseignants. De plus, nous avons constaté une insuffisance alarmante en centres de santé et en médicaments.

Quel est l’état d’esprit des populations concernant la refondation suite aux événements du 26 juillet 2023 ?

En ce qui concerne l’événement du 26 juillet 2023 et le processus de refondation, j’ai choisi de ne pas aborder cette question avec les habitants, car ma mission est sociale et non politique. Par conséquent, je ne peux pas répondre à ce sujet.

La cohésion nationale et la sécurité semblent être des préoccupations majeures pour les citoyens que vous avez rencontrés. Que pouvez-vous en dire ?

Je n’ai pas observé de divisions entre les différentes communautés que j’ai visitées ; elles coexistent en harmonie. Cependant, la sécurité reste leur préoccupation principale. Ils m’ont notamment interrogé sur les moyens de contribuer à une sécurité durable. Je les ai donc encouragés à rester unis, à respecter leurs chefs traditionnels, à collaborer avec les forces de défense et de sécurité sur le terrain, à privilégier le consensus et à rejeter toute forme d’injustice.

Concernant les différentes communes d’Abalak, Azaye, Bermo, Ingal, Agadez, Aderbissanat, Tanout, Damagaram Takaya et Moa, quels sont les principaux soucis exprimés par les habitants ?

Un des problèmes majeurs évoqués est le vol de petits ruminants. Il est encourageant de noter qu’ils entretiennent de bonnes relations avec les autorités locales. Toutefois, les populations de Damagaram Takaya et de la commune de Moa font face à un sérieux problème de mobilité en raison de l’état dégradé des routes. C’est pourquoi, la construction de la route Zinder-Damagaram Takaya-Moa est devenue une priorité, juste après l’accès à l’eau potable dans cette région.

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Politique

Le Haut Conseil Islamique appelle à l’unité et à la prière de al-Qounoute jusqu’à nouvel ordre pour la paix

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Photo Présidence de la République du Mali FB
Face à la persistance des crises qui secouent le Mali et menacent sa sécurité ainsi que sa stabilité, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), en collaboration avec la Ligue des Imams et des érudits du Mali (LIMAMA), a publié ce vendredi 17 octobre 2025 (23 Rabi’ al-Thani 1447 H) un communiqué appelant les citoyens à la patience, à l’unité et au retour sincère vers Dieu.
Dans cette déclaration empreinte de spiritualité et de responsabilité, le HCIM invite l’ensemble des Maliens à se réfugier auprès d’Allah le Tout-Puissant, en ces temps difficiles, et à resserrer les liens de fraternité nationale.
Le Conseil recommande à tous les imams du pays de réciter l’invocation du Qounout pour la sécurité et la stabilité de la patrie, lors de la prière du Fajr ou au cours de toutes les prières obligatoires, à voix haute, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Par ailleurs, les imams et prêcheurs sont exhortés à unifier leurs sermons du vendredi autour de thèmes liés à la stabilité, la sécurité, l’unité nationale et la nécessité de se confier à Dieu pour surmonter les épreuves actuelles.

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