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Célébration de la journée nationale de la femme au Niger.

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Au Niger en dehors de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, la femme nigérienne a lutté et a acquis une journée nationale propre à elle, célébrée chaque 13 mai sur toute l’étendue du territoire. En effet depuis la marche historique du 13 mai 1991 par les femmes nigériennes qui ont réclamé et obtenu une plus grande représentativité au sein de la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine de 1991, la journée du  13 mai est commémoré chaque année par les femmes nigériennes. Cette marche historique, il faut le souligner,  était une révolution douce pour promouvoir les droits des femmes afin que celles-ci ne soient plus abandonnées sur le bord de la route en ce qui concerne le présent et l’avenir du Niger.

C’est d’ailleurs dans ce sens, quelle a demandé et obtenue l’adoption de la loi n°2000-008 du 7 juin 2000, instituant le système du quota qui consacre 15 % aux postes nominatifs et 10% aux postes électifs pour l’un  ou l’autre sexe. Il faut noter que toujours dans cette révolution douce, les femmes nigériennes, des villes comme des campagnes ont amené le gouvernement nigérien à revoir et rehausser les taux relatifs à la loi sur le système du quota. C’est ainsi qu’elle a connu un rehaussement en 2020, soit un taux de 30%  aux postes nominatifs et 25% au niveau du poste électifs mais ça mise en œuvre n’est pas effective. Malgré le non-respect de cette loi, on peut le dire sans se tromper que, cette loi a permis à la femme de connaitre des avancées significatives, bien que beaucoup reste à faire car elle est sous représentée et dominée par les hommes dans les instances des partis politiques et de prises de décisions.

D’autres parts le problème de manque de soutien par  les femmes nigériennes à leurs concitoyennes dirigeantes des partis politiques est un frein pour renverser la tendance. Les femmes doivent mutualisés leurs efforts afin que dans quelques années qu’on constate des avancées plus considérables.

Ce vendredi 13 mai 2022, les femmes nigériennes commémoreront le 31e anniversaire de la journée nationale de la femme, à travers l’organisation d’une cérémonie officielle par la CONGAFEN en parfaite collaboration avec les autorités nigériennes et les associations partenaires, au centre Mahatma Gandi de Niamey.

Souley Maigandou Fatouma Radio Wadata-Niamey

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

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