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Politique

L’opposition exige la tenue d’un référendum avant toute implantation de forces étrangères au Niger

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Une coalition de partis membres de l’opposition politique du Niger a rendu publique, ce 20 avril 2022, une déclaration dans laquelle elle  exigeait, notamment, la tenue d’un référendum avant toute implantation de forces étrangère au Niger.

Aux termes de cette déclaration, la coalition s’insurge, notamment, contre, dit-elle, le projet de modification de la Déclaration de Politique Générale du gouvernement qui vise à « contourner l’obligation de communiquer aux députés nationaux les textes relatifs aux accords de défense et de sécurité, au titre de la régularisation du redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger ».

Selon cette dernière, cette action ne vise ni plus ni moins qu’à contourner l’article 169 de la constitution qui dispose : « Les traités de défense et de paix, les traités et accords relatifs aux organisations internationales, ceux qui modifient les lois internes de l’Etat et ceux qui portent engagement financier de l’Etat, ne peuvent être ratifiés qu’à la suite d’une loi autorisant leur ratification ».

Et ceci, selon cette coalition, « alors même que des recours juridictionnels relatifs à la candidature et à l’élection du Sieur Mohamed Bazoum sont encore pendant devant la Cour de Justice de la CEDEAO ».

Selon elle, cette tentative intervient alors même que plus de 8 millions de Nigériens sont exposés à la famine, pendant qu’un élève sur 2 étudie dans une classe en paillotes… ; pendant que moins d’un nigérien sur 5 a accès à l’eau potable et à l’électricité ; pendant que les opérateurs économiques ploient sous les pratiques fiscales inadaptées au contexte…

Ce qui est d’autant plus grave, aux yeux de l’opposition, c’est que dans la plupart des régions, « l’insécurité endeuille et provoque le déplacement forcé des populations, de leurs lieux de vie naturelle et leur empêche de pratiquer toute activité économique de subsistance ». Notamment, « dans les régions de Diffa, Tahoua, Tillabéry, où plus de 800 écoles sont fermées avec, désormais, plus de 600 000 élèves en déperdition ».

Par conséquent, la coalition appelle non seulement à s’opposer à cette tentative de modification de la Constitution, mais elle en appelle également à la tenue d’un référendum pour toute modification de cette constitution.

Mieux, elle exige la libération de toutes les personnes interpellées aux lendemains des dernières élections qui ont vu accéder Bazoum Mohamed à la tête de l’exécutif de même qu’elle demande justice pour les 3 jeunes tués à Téra.

Il faut noter que cette déclaration est signée par la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), le Front Républicain pour le Changement (FRC) et leurs alliés.

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Mme Moumouni Hassana Sako nommée nouvelle Administratrice Déléguée de la Croix-Rouge Nigérienne

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Mme Moumouni Hassana Sako Administratrice Déléguée de la Croix-Rouge Nigérienne

Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Croix-Rouge Nigérienne, avec l’installation officielle de sa nouvelle administratrice déléguée, Mme Moumouni Hassana Sako, nommée par décret présidentiel. Cette cérémonie marquante s’est tenue ce jeudi 4 septembre 2025, dans les locaux de l’institution à Niamey, sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane.

Une nouvelle ère de gouvernance et de performance

Cette nomination intervient dans un contexte de réforme et de redynamisation de la Croix-Rouge Nigérienne, quelques mois après la dissolution de son précédent Conseil d’administration. Le choix de Mme Sako s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer la gouvernance, la transparence et l’efficacité opérationnelle de cette institution humanitaire de référence.

Professionnelle chevronnée en comptabilité, audit et contrôle de gestion, Mme Moumouni Hassana Sako dispose d’une solide expérience dans la gestion des organisations complexes. Sa mission à la tête de la Croix-Rouge Nigérienne sera multiple :

Renforcer les fondations institutionnelles de l’organisation ;

Améliorer la coordination avec les partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi qu’avec les autorités publiques

Optimiser la mobilisation des ressources, tant internes qu’externes

Assurer une plus grande proximité des actions humanitaires avec les communautés vulnérables sur l’ensemble du territoire national.

Engagement pour l’humanité et la solidarité

Prenant la parole lors de cette cérémonie d’installation, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur a tenu à féliciter Mme Sako pour sa nomination, tout en lui adressant un message fort d’engagement et de responsabilité.

« Vous êtes appelée à incarner un leadership basé sur l’écoute, l’inclusion, la transparence et l’efficacité. Les attentes sont grandes, mais les enjeux encore plus importants. Vous devez faire de la Croix-Rouge Nigérienne une institution encore plus proche du peuple, fidèle à ses valeurs fondamentales d’humanité, d’impartialité et de neutralité », a déclaré le Commissaire Général Ayouba Abdourahamane.

Il a également rappelé la nécessité pour la nouvelle équipe dirigeante d’œuvrer dans un esprit de cohésion, en harmonie avec les principes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Une équipe renouvelée pour des défis multiples

Mme Moumouni Hassana Sako n’est pas seule à intégrer la nouvelle gouvernance de la Croix-Rouge Nigérienne. En effet, le nouveau Secrétaire Général de l’institution a également été installé ce même jour, nommé aussi par décret présidentiel. Ces nominations marquent une volonté forte de reconstruction et de relance dynamique de l’organisation humanitaire dans un contexte marqué par de nombreux défis sécuritaires, humanitaires et climatiques.

Une mission d’intérêt national

Face à la montée des besoins humanitaires, aux urgences sanitaires récurrentes, aux déplacements de populations et à la vulnérabilité accrue de certaines zones du pays, la Croix-Rouge Nigérienne joue un rôle essentiel dans la réponse d’urgence et la résilience communautaire. La nomination de Mme Sako apparaît donc comme une étape décisive dans le renforcement de cette mission d’intérêt national.

Avec cette nouvelle équipe à sa tête, la Croix-Rouge Nigérienne entend renforcer sa capacité d’action, restaurer la confiance de ses partenaires, et surtout, continuer à porter assistance aux populations les plus vulnérables du Niger.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Diplomatie

Diplomatie : Clémence Aissata Baré nouvelle Ambassadrice du Niger aux États-Unis

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Clémence Aissata Baré Photo adiac.congo

Mme Clémence Aissata Habi, veuve de l’ancien Président Ibrahim Baré Mainassara, a été désignée Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Niger auprès des États-Unis d’Amérique, ce mercredi 3 septembre 2025, suite à un décret du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani.

Ibrahim Baré Mainassara, est arrivé au pouvoir par un coup d’État militaire perpétré le 27 janvier 1996, contre le régime de l’Alliance des Forces du Changement (AFC).

Après avoir connu une ascension tumultueuse, nous rappelle à ce propos l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), il organise des élections présidentielles, controversées, la même année. Il finit lui-même par être assassiné, le 9 avril 1999, par des membres de sa propre garde, sous le commandement du Commandant Daouda Mallam Wanké.

Depuis ce tragique événement, sa veuve, exilée en France, ainsi que son parti politique, le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP Jama’a), ne cessent de réclamer une enquête indépendante, afin « de faire la lumière sur son assassinat ».

Médecin de profession, nous rapporte toujours l’ANP, Mme Clémence Aissata Baré est spécialiste en parasitologie et dans le traitement du VIH/SIDA. Avant la disparition de son époux, elle exerçait en tant que médecin-chef dans la clinique médicale privée « Pasteur », qu’elle a fondée. Elle était également chargée de cours à la Faculté de médecine de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.

Par Jordan

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Justice

Niger : Cinq ans de prison ferme requis contre le journaliste Zada Hassane Badje

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Zada Hassane Badjé

Après son arrestation suite à des propos jugés graves, proférés à l’encontre du Chef de l’État, le Général D’armée, Abdouramane Tiani, l’ancien coordonnateur régional, du Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey, au titre de Dosso, Zada Hassane Badjé risque 5 ans de prison ferme, rapporte le Journal L’Enquêteur, dans sa parution du jeudi 04 septembre 2025.

En effet, le journal nous apprend que le parquet du tribunal de Grande Instance, Hors Classe de Niamey, a requis 5 ans de prison ferme en son audience du mercredi 03 septembre 2025, contre Zada Hassane Badjé.

Pour rappel, tout est parti d’une fuite d’un enregistrement audio, en août 2025, où l’on entendait le Coordonateur Régional du Mouvement M62 de la région de Dosso, critiquer le Général d’armée Abdourahmane Tiani. Il l’accusait, en substance, « de jouer avec la conscience collective des nigériens et de passer son temps à accuser la France d’être la cause du malheur du pays alors même que les nigériens attendaient la mise en œuvre des recommandations des assises nationales ».

Au moment des faits, dans une Décision datée du mardi 19 août 2025, le Comité Exécutif National du Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey, avait déjà pris les devants, en réunion extraordinaire, en décidant de la suspension immédiate de Zada Hassane Badjé de ses fonctions de Coordonnateur Régional de Dosso et de son exclusion du mouvement pour ces propos qualifiés de graves, et portant atteinte à la dignité humaine et aux idéaux du M62.

La Décision conclut en confiant son intérim au Secrétaire Général de la coordination régionale.

Par Jordan

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