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Politique

Trump ferme les portes des États-Unis au Niger, au Mali et au Burkina Faso

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Le président américain Donald Trump a annoncé, mardi 16 décembre 2025, l’extension des restrictions d’entrée aux États-Unis à l’encontre des ressortissants de sept nouveaux pays, dont le Niger

Dans un communiqué publié sur l’un des comptes officiels de la Maison Blanche sur les réseaux sociaux, le président Trump a indiqué avoir signé une proclamation restreignant et limitant davantage l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des États-Unis .

Les pays concernés

Les nouveaux pays visés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Par ailleurs, le Laos et la Sierra Leone, jusque-là soumis à des restrictions partielles, passent désormais à des restrictions totales.

Les Palestiniens détenteurs de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne sont également concernés par cette décision.

Au début du mois de décembre, Washington avait déjà annoncé la suspension des demandes d’immigration en provenance de 19 pays. Concernant la Syrie, cette nouvelle mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière visant des soldats américains dans le centre du pays.

Impacts potentiels de cette mesure

Les conséquences de cette décision pourraient être multiples pour le Niger, tant sur le plan humain que diplomatique et économique.

Des difficultés accrues pour les étudiants nigériens souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis. Des obstacles pour les familles cherchant à se rejoindre ou à voyager, entraînant une détresse sociale et psychologique. Une réduction des opportunités de mobilité professionnelle et académique. Ces restrictions risquent d’exacerber les tensions diplomatiques déjà existantes entre Niamey et Washington.

Elles pourraient affecter la coopération sécuritaire et certains mécanismes de financement. Le Niger pourrait envisager des mesures de réciprocité, à l’image du Tchad, qui avait déjà suspendu les visas américains dans un contexte similaire.

La situation sécuritaire du Niger, situé dans une zone de forte instabilité marquée par le terrorisme et les groupes armés. Le coup d’État de 2023 et le retrait des troupes américaines du pays. Des taux élevés de dépassement de séjour, estimés à environ 8 % pour les visiteurs et 27 % pour les étudiants, ce qui entraîne une surveillance renforcée.

Cette décision pourrait nuire à l’image internationale du Niger, avec des risques de stigmatisation liés aux questions de sécurité et de gouvernance Elle s’inscrit dans une politique migratoire plus stricte de l’administration Trump, ciblant plusieurs pays africains.

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Politique

Niger : 18 décembre 2025, 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République

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La République du Niger a été proclamée le 18 décembre 1958, date à laquelle le territoire nigérien a accédé au statut de République au sein de la Communauté française. Cet acte fondateur a posé les bases institutionnelles de l’État nigérien et ouvert la voie à l’accession à la pleine souveraineté, intervenue deux ans plus tard avec l’indépendance. Chaque année, le 18 décembre est célébré comme la Fête de la République, en mémoire de cette étape historique majeure dans la construction de la nation nigérienne.

Un anniversaire sous le signe de la souveraineté et de la refondation

Le 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République intervient dans un contexte particulier, marqué par une volonté affichée de souveraineté renforcée, face à des défis persistants liés à la sécurité, au développement socio-économique et à l’adaptation aux nouvelles réalités régionales, notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette commémoration offre l’occasion de dresser un bilan de l’année 2025, axé sur la refondation de l’État, la lutte contre le terrorisme, ainsi que la mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales de mars 2025, lesquelles visent une meilleure gouvernance, une gestion plus transparente des ressources et une indépendance accrue du pays.

Des réformes engagées

Les autorités de la transition poursuivent la mise en œuvre des résolutions des Assises nationales, marquant une rupture avec l’ordre ancien et une volonté affirmée de bâtir un Niger nouveau, fondé sur la souveraineté, la justice sociale et l’intérêt général.

Souveraineté et sécurité

Sur le plan sécuritaire, le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité se poursuit, notamment à travers la formation des cadres militaires, dont l’École de Guerre. Le Niger consolide également son engagement au sein de l’AES, dans une dynamique de coopération régionale pour la paix et la sécurité collective.

Mobilisation des ressources

Sur le plan économique, les autorités ont engagé des discussions stratégiques autour de la valorisation de l’uranium, ressource clé du pays. Parallèlement, le Niger continue de plaider pour des investissements structurants en faveur de la souveraineté alimentaire, notamment dans le domaine de la riziculture, afin de réduire la dépendance extérieure.

Défis majeurs à relever

Malgré les efforts engagés, les défis restent considérables. Ils concernent notamment la persistance du terrorisme au Niger et dans l’ensemble de la région sahélienne la pauvreté structurelle et le chômage, en particulier chez les jeunes, les impacts du changement climatique, qui accentuent la vulnérabilité des populations, la nécessité d’améliorer les infrastructures de base et l’accès aux services sociaux essentiels. Sur le plan diplomatique, la gestion des nouvelles alliances, notamment au sein de l’AES, tout en maintenant des relations équilibrées avec les partenaires traditionnels, constitue un défi stratégique.

Perspectives pour bâtir un Niger résilient

À l’horizon des prochaines années, les autorités sont appelées à poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles issues des Assises nationales, en vue d’une gouvernance plus efficace, inclusive et transparente. Le renforcement de la coopération au sein de l’AES demeure essentiel pour garantir une sécurité durable et un développement partagé dans l’espace sahélien. Par ailleurs, la mise en place de politiques concrètes en faveur de l’emploi des jeunes, de la lutte contre la pauvreté et du développement local reste une priorité absolue. En ce 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République, le Niger est ainsi appelé à consolider les acquis de la refondation, tout en poursuivant sa marche vers une souveraineté pleine, assumée et durable.

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Politique

Le Nigeria présente ses excuses officielles au Burkina Faso

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Le Président du Faso, Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience, ce mercredi 17 décembre 2025, au ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria, M. Yusuf Maitama Tuggar, en visite officielle au Burkina Faso.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur plusieurs questions de coopération bilatérale, notamment dans les domaines diplomatique, sécuritaire et économique. Les discussions ont également porté sur l’incident lié à un aéronef militaire nigérian ayant effectué un atterrissage d’urgence sur le territoire burkinabè.

« Nous avons échangé sur des questions de coopération dans plusieurs secteurs. Nous avons également parlé de l’aéronef du Nigeria qui a dû atterrir d’urgence au Burkina Faso », a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères à l’issue de l’audience.

Des excuses officielles du Nigeria

À cette occasion, la République fédérale du Nigeria a officiellement regretté les irrégularités constatées dans la procédure d’autorisation de survol et d’entrée dans l’espace aérien burkinabè, tout en présentant ses excuses au peuple et aux autorités du Burkina Faso pour cet incident qualifié de « malheureux ».

Le ministre Yusuf Maitama Tuggar a exprimé les regrets de son pays, tout en transmettant un message de solidarité et de fraternité du président nigérian Ahmed Bola Tinubu à son homologue burkinabè.

« Je suis porteur d’un message de solidarité et de fraternité du président Ahmed Bola Tinubu à son homologue, le capitaine Ibrahim Traoré », a indiqué le chef de la diplomatie nigériane.

Condamnation des propos offensants

M. Tuggar a également condamné certains propos politiques jugés offensants tenus récemment au Nigeria à propos du Burkina Faso, réaffirmant la volonté de son pays de préserver des relations respectueuses et fraternelles entre les deux États.

Rappel des faits

Pour rappel, un avion militaire nigérian de type C-130 avait procédé à un atterrissage d’urgence à Bobo-Dioulasso, sans autorisation préalable des autorités burkinabè. Cet acte avait été considéré par le Burkina Faso comme une violation de son espace aérien, provoquant des tensions diplomatiques entre Ouagadougou et Abuja.

Cette visite et les excuses officielles présentées par le Nigeria traduisent la volonté commune des deux pays d’apaiser les tensions et de renforcer la coopération bilatérale dans un esprit de bon voisinage et de fraternité.

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Formation des chefs de services de police sur la lutte contre les violences basées sur le genre

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Photo : Vision 24

Le Service central de protection des mineurs et des femmes (SCPMF), en partenariat avec l’UNICEF, a lancé le 15 décembre 2025 à Dosso une formation de quatre jours consacrée à la protection de l’enfant et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Cette session regroupe des chefs de services de protection des mineurs et des femmes issus des huit régions du Niger. Elle vise à renforcer leurs capacités opérationnelles, notamment en matière de prise en charge des victimes au niveau des services d’enquête.

Dans son allocution, la Commissaire principale de police Zouera Hassane Haousseize, Directrice du SCPMF, a souligné l’importance de cette initiative dans un contexte national marqué par des défis persistants liés aux droits des enfants et des femmes. Elle a invité les participants à tirer le meilleur profit des modules de formation afin d’améliorer la qualité des interventions sur le terrain.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le Gouverneur de la région de Dosso, le Colonel-major Bana Alhassane, a salué cette initiative qu’il juge pertinente et opportune. Il a insisté sur la nécessité pour les participants de faire preuve d’assiduité, de discipline et d’engagement tout au long de la formation.

Les travaux porteront notamment sur les techniques d’enquête sensibles aux VBG, les droits de l’enfant, la prise en charge psychosociale des victimes, ainsi que sur les normes nationales et internationales en matière de protection.

Au Niger, la situation demeure préoccupante : près de 28 % des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, tandis que les violences physiques, sexuelles et psychologiques sont accentuées par la pauvreté, l’insécurité et les crises climatiques. Face à ces réalités, des actions sont engagées pour renforcer les mécanismes de prévention et de protection, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dont l’UNICEF.

Cette formation s’inscrit ainsi dans une approche globale visant à mieux outiller les forces de sécurité pour prévenir, détecter et répondre efficacement aux cas de violences basées sur le genre, tout en garantissant un traitement respectueux de la dignité et des droits humains des victimes.

Par Jordan

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