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Mme Moumouni Hassana Sako nommée nouvelle Administratrice Déléguée de la Croix-Rouge Nigérienne

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Mme Moumouni Hassana Sako Administratrice Déléguée de la Croix-Rouge Nigérienne

Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Croix-Rouge Nigérienne, avec l’installation officielle de sa nouvelle administratrice déléguée, Mme Moumouni Hassana Sako, nommée par décret présidentiel. Cette cérémonie marquante s’est tenue ce jeudi 4 septembre 2025, dans les locaux de l’institution à Niamey, sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane.

Une nouvelle ère de gouvernance et de performance

Cette nomination intervient dans un contexte de réforme et de redynamisation de la Croix-Rouge Nigérienne, quelques mois après la dissolution de son précédent Conseil d’administration. Le choix de Mme Sako s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer la gouvernance, la transparence et l’efficacité opérationnelle de cette institution humanitaire de référence.

Professionnelle chevronnée en comptabilité, audit et contrôle de gestion, Mme Moumouni Hassana Sako dispose d’une solide expérience dans la gestion des organisations complexes. Sa mission à la tête de la Croix-Rouge Nigérienne sera multiple :

Renforcer les fondations institutionnelles de l’organisation ;

Améliorer la coordination avec les partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi qu’avec les autorités publiques

Optimiser la mobilisation des ressources, tant internes qu’externes

Assurer une plus grande proximité des actions humanitaires avec les communautés vulnérables sur l’ensemble du territoire national.

Engagement pour l’humanité et la solidarité

Prenant la parole lors de cette cérémonie d’installation, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur a tenu à féliciter Mme Sako pour sa nomination, tout en lui adressant un message fort d’engagement et de responsabilité.

« Vous êtes appelée à incarner un leadership basé sur l’écoute, l’inclusion, la transparence et l’efficacité. Les attentes sont grandes, mais les enjeux encore plus importants. Vous devez faire de la Croix-Rouge Nigérienne une institution encore plus proche du peuple, fidèle à ses valeurs fondamentales d’humanité, d’impartialité et de neutralité », a déclaré le Commissaire Général Ayouba Abdourahamane.

Il a également rappelé la nécessité pour la nouvelle équipe dirigeante d’œuvrer dans un esprit de cohésion, en harmonie avec les principes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Une équipe renouvelée pour des défis multiples

Mme Moumouni Hassana Sako n’est pas seule à intégrer la nouvelle gouvernance de la Croix-Rouge Nigérienne. En effet, le nouveau Secrétaire Général de l’institution a également été installé ce même jour, nommé aussi par décret présidentiel. Ces nominations marquent une volonté forte de reconstruction et de relance dynamique de l’organisation humanitaire dans un contexte marqué par de nombreux défis sécuritaires, humanitaires et climatiques.

Une mission d’intérêt national

Face à la montée des besoins humanitaires, aux urgences sanitaires récurrentes, aux déplacements de populations et à la vulnérabilité accrue de certaines zones du pays, la Croix-Rouge Nigérienne joue un rôle essentiel dans la réponse d’urgence et la résilience communautaire. La nomination de Mme Sako apparaît donc comme une étape décisive dans le renforcement de cette mission d’intérêt national.

Avec cette nouvelle équipe à sa tête, la Croix-Rouge Nigérienne entend renforcer sa capacité d’action, restaurer la confiance de ses partenaires, et surtout, continuer à porter assistance aux populations les plus vulnérables du Niger.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Mariages à Niamey : une inflation inquiétante des dépenses qui étouffe les familles

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À Niamey, le phénomène prend de l’ampleur. D’année en année, les dépenses liées au mariage deviennent de plus en plus exorbitantes, au point de transformer un événement censé être simple, sobre et béni en une véritable épreuve financière pour de nombreuses familles. Une dérive devenue tellement récurrente qu’elle suscite désormais l’indignation et l’inquiétude sur les réseaux sociaux.

C’est dans cette dynamique qu’Arouna Abdourahamane, plus connu sous le nom de Tonton Assurance, a consacré une analyse dans sa rubrique Facebook « Autour du Thé ». Cette fois, il aborde un sujet sensible : la surcharge financière imposée aux familles lors des cérémonies de mariage. Une réflexion que la militante Safinatou Aik, très engagée dans la promotion des bonnes pratiques sociales, a largement développée en apportant des chiffres précis et alarmants. Selon elle, ce qui devait rester un acte symbolique, spirituel et sobre s’est transformé en un système socialement imposé, où chaque famille se sent obligée de « faire comme les autres » au risque d’être jugée, critiquée ou dévalorisée.

Une inflation qui étouffe les familles

D’après les montants avancés par Safinatou Aik, les dépenses exigées aujourd’hui atteignent des niveaux insoutenables :

150 000 à 250 000 F pour recevoir ceux qui viennent déposer la dot : jus, eau, rôtis, boule…

Des meubles, appareils et équipements évalués à 1 500 000 F ou plus.

Une valise d’habits destinée au marié, coûtant entre 150 000 et 500 000 F.

Des cadeaux aux belles-sœurs et beaux-parents, allant de 200 000 à plus d’un million : draps, bazins, pagnes, tasses, tapis, kits divers.

Un bœuf + sacs de riz + condiments : environ 350 000 F ou davantage.

Le foyandi, étape incontournable, estimé à 600 000 F au minimum sans compter les poulets à rôtir le lendemain du mariage, environ 200 000 F.

Autre dérive : les uniformes

Selon les témoignages recueillis, certaines familles exigent 4 à 7 uniformes pour une seule cérémonie. Une tradition qui pousse les amies, collègues ou cousines de la mariée à s’endetter pour maintenir les apparences.

Safinatou Aik questionne :

« Pourquoi acheter 7 uniformes ? Est-ce que cette amie ferait de même pour toi ? »

Un rappel à la réalité : beaucoup se ruinent pour des personnes qui, dans un contexte inverse, n’auraient pas agi de la même manière.

Un modèle social devenu insupportable

Pour un homme, se marier dans ces conditions exige aujourd’hui au moins 2 millions de francs, si ce n’est plus.

Pour les parents de la jeune mariée, la facture peut grimper jusqu’à 4 millions. Dans un pays où une grande partie de la population vit dans la précarité, ce modèle n’est tout simplement plus tenable.

La question se pose clairement :

comment un père ayant 6 ou 7 filles pourra-t-il les marier dignement sans s’endetter pour des années ?

Un appel urgent à la société et aux autorités

Face à cette spirale dangereuse, Arouna Abdourahamane et Safinatou Aik appellent à revenir à l’essentiel : la simplicité, la responsabilité, la modération et la conformité aux valeurs authentiques de notre culture et de notre religion.

Ils encouragent les familles à cesser de se laisser imposer des normes sociales irréalistes, qui ne reposent ni sur la tradition, ni sur la religion, ni sur la raison.

Les autorités, les leaders religieux et les associations interpellés

Ce phénomène, devenu systémique, appelle désormais une réponse collective :

Les autorités doivent envisager des campagnes de sensibilisation sur le coût excessif des mariages.

Les associations islamiques sont appelées à rappeler les recommandations religieuses en matière de célébration, basées sur la simplicité et non l’ostentation.

Les parents doivent également revoir leurs exigences afin d’éviter de condamner leurs enfants à retarder ou renoncer au mariage, faute de moyens.

Au-delà des chiffres et des témoignages, ce phénomène devenu presque banal à Niamey interroge profondément notre modèle social et les valeurs que nous prétendons défendre. En laissant les mariages se transformer en compétitions financières, nous exposons des familles entières à la pression, à l’endettement, parfois même à l’humiliation. Il est urgent que chacun autorités, leaders religieux, associations islamiques, mais aussi parents et jeunes prenne conscience de la dérive. Le mariage, censé être un engagement spirituel et un moment de joie, ne doit plus devenir un fardeau économique. Revenir à la simplicité, au sens, et à l’essentiel est aujourd’hui une nécessité pour protéger nos foyers, préserver notre cohésion sociale et redonner au mariage sa véritable valeur.

Adam Iboun Gueye

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Culture et identité : Le Festival des africains du Niger célèbre la fraternité continentale

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La 7ᵉ édition du Festival des Africains du Niger a été officiellement lancée ce vendredi 05 décembre 2025 à l’Hôtel Radisson Blu, sous la présidence de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey.

Placée sous le thème : « Unité des peuples africains, souveraineté culturelle du continent et cohésion sociale », cette édition met l’accent sur le dialogue interculturel et la valorisation de notre patrimoine culturel, véritable moteur de développement.

Au programme de cette 7ᵉ édition : des expositions artistiques et artisanales, des rencontres culturelles, ainsi que l’élection de l’Ambassadrice du Festival, moments forts destinés à promouvoir la richesse et la diversité des communautés africaines présentes au Niger.

La Ville de Niamey s’inscrit pleinement dans cette dynamique nationale. La cohésion sociale n’y est pas perçue comme un simple concept, mais comme un pilier essentiel de la stabilité, du progrès et de l’harmonie qui animent notre capital.

Cette cérémonie d’ouverture a réuni une importante délégation composée d’ambassadeurs, de partenaires ainsi que des présidents des communautés africaines résidant au Niger.

Plus de 2000 visiteurs sont attendus pour ces 48 heures de festivités qui réuniront tous les Africains du Niger.

Par Jordan

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Niger : un collectif appelle à la libération immédiate de l’ex-président Bazoum Mohamed

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Le Collectif des Amis de Bazoum Mohamed à Dakar, appuyé par le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum Mohamed, a lancé un appel pour la libération de l’ancien chef de l’État nigérien.

Figure politique majeure du Niger, Bazoum Mohamed est décrit par ses proches comme « un homme intègre, fidèle à ses convictions, d’une simplicité remarquable » Ancien professeur de philosophie, syndicaliste engagé et acteur clé de la vie démocratique nigérienne, il est salué pour son patriotisme et pour un parcours marqué par la défense des libertés, la promotion de l’éducation et la lutte contre la corruption.

Selon le communiqué Bazoum avait fait de la protection des jeunes filles, du développement et de la sécurité dans le Sahel les priorités de son mandat. Ses soutiens affirment aujourd’hui que sa détention est “injuste » et porte atteinte aux valeurs démocratiques du Niger.

Dans leur déclaration, les signataires dénoncent le silence et appellent les acteurs politiques, la société civile, les Nigériens et la communauté internationale à « briser le silence » et à agir pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « déshumanisation ».

Les signataires estiment que chaque jour de détention aggrave la souffrance de la famille Bazoum et ternit l’image du pays.

 

Le Collectif des Amis de Bazoum à Dakar et le Collectif International pour la Libération du Président Bazoum appellent à une mobilisation générale pour obtenir sa libération.

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