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Ibrahim Manzo Diallo, patron d’Aïr Info, nommé à la tête du nouvel Observatoire National de la Communication

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Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a nommé le journaliste et entrepreneur des médias Ibrahim Manzo Diallo à la présidence de l’Observatoire National de la Communication (ONC), conformément à l’ordonnance signée le 1er septembre 2025 .

Un profil riche d’engagement médiatique et social

Originaire de Zinder et né le 16 septembre 1971, Ibrahim Manzo Diallo est une figure marquante du paysage médiatique nigérien. Ancien enseignant devenu journaliste, il a fondé en 2002 le groupe de presse Aïr Info à Agadez, journal indépendant devenu un acteur régional incontournable .

Ce média, initialement lancé avec ses fonds personnels « le premier numéro m’a coûté un mois de salaire » est rapidement devenu un vecteur de voix informées pour le Grand Nord nigérien . Le groupe s’est depuis enrichi d’une radio, Sahara FM, bien implantée localement .

Un parcours récompensé par le journalisme d’investigation

Le parcours de Manzo Diallo est jalonné de distinctions prestigieuses. Il a reçu plusieurs prix, dont :

Le Grand Prix National de la meilleure œuvre journalistique sur les droits humains, décerné par l’association Timidria en 2024 .

Le Grand Prix Africain du Journalisme d’Investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ) en 2023 pour une enquête approfondie sur les réseaux d’orpaillage clandestin finançant le terrorisme .

Une voix libre bafouée, un retour en force

Son engagement critique ne s’est pas fait sans conséquences. En 2007, ses publications lui ont valu des mesures répressives sévères : fermeture d’Aïr Info pendant trois mois et emprisonnement sous diverses accusations, notamment d’« association de malfaiteurs » . Des organisations telles que Reporters sans frontières ont dénoncé une grave atteinte à la liberté de la presse .

Un dossier chargé au service de la régulation

Sa nomination à la tête de l’ONC fait de lui le visage d’un organe chargé de réguler un espace médiatique en pleine mutation. L’Observatoire, institué par la Charte de la Refondation, doit garantir la liberté d’information, la déontologie journalistique, la diversité culturelle, tout en veillant à la prévention des discours de haine dans les médias .

Enjeux et perspectives

Cette nomination traduit une volonté de renforcer un espace médiatique responsable, ancré sur les valeurs d’éthique, de pluralité et de citoyenneté, des véhicules que Manzo Diallo incarne depuis plus de deux décennies. Il hérite d’un mandat clé, à une période cruciale pour le Niger, où les médias sont à la fois instrument et témoins de transformations politiques majeures.

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

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